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FSESGSC– Université d’Oran 2011 Colloque international «La Gouvernance Universitaire. EVALUATION DES MODES DE GOUVERNANCE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR»Oran, 03 et 04 décembre 2011Titre: L’insertion des Universités dans l’économie de la connaissance : Quel impact sur la gouvernance des Universités ? Cas du Maroc Tarik KASBAOUI (Enseignant –Chercheur, FPJ, Université ChouaibDoukali –El Jadida) et Abdelhamid NECHAD (Enseignant –Chercheur, FSJES d’Ain Sebaâ, Université Hassan II- Mohammedia)
Contexte Dans le cadre de l’économie et de la société de la connaissance, les savoirs sont considérés comme des ressources productives capables d’alimenter la croissance de manière durable. Les Universités doivent la forme d’organisation produisant des savoirs utiles, structurer les offres de formation en fonction du marché du travail et être au service de l’attractivité des territoires.
Contexte les Universités ne doivent plus être ces vieilles institutions repliées sur la tradition, mais doivent devenir des organisations modernes connectées à leur milieu, plus précisément au marché mondial de l’éducation.
Problématique L’Université est-elle encore ce lieu de production et de diffusion de haut savoir? Les enseignants et professeurs sont ils réfractaires aux enjeux de la société de la connaissance? Peut-on remettre en causes concrètement le niveau des pratiques de gouvernance au sein des universités ? Quelles sont les origines du retard constaté ? Quelles sont les actions à mener ?
Démarche Les mutations dans le nouveau contexte de l’économie de la connaissance. L’Université à l’ère de économie de la connaissance Les stratégies à entreprendre : De la gouvernance traditionnelle de l’université à la gouvernance managériale de l’université Cas du Maroc
Les mutations dans le nouveau contexte • de l’économie de la connaissance
L’Emergence d'une économie de la connaissance Dans une économie de la connaissance, on s’intéressait essentiellement au système de production et d’acquisition du savoir, dont la recherche et l’éducation sont les deux piliers essentiels, ainsi qu’à la relation entre ce système et la croissance économique, La qualité du capital humain suppose un recyclage permanent des savoirs car ce qui caractérise l’économie de la connaissance c’est l’obsolescence de plus en plus rapide des savoirs : les hommes doivent « apprendre à apprendre », 3 types d’individus dont l’économie a besoin : des individus bien formés en compétences de base; des individus qui savent apprendre vite et bien; des individus qui disposent de tous les moyens nécessaires pour communiquer entre eux.
L’Emergence d'une économie de la connaissance Aujourd’hui, dans le cadre d’une économie mondialisée où tous les pays cherchent des leviers nouveaux de compétitivité, la qualité du capital humain devient le plus sûr moyen d’assurer un développement durable,
II) L’Université à l’ère de économie de la connaissance
Apparition des nouveaux étudiants « consommateurs » de plus en plus exigeant De l’étudiant traditionnel à l’étudiant à vie qui cherche toujours à obtenir de nouvelles connaissances, à suivre des études en fonction d’objectifs et de trajectoires différents et maintenant avec les TIC de leurs styles d’apprentissage diversifiés (Rythmes différents, accessibilité à l’information 24 h/24, …).
L'enseignant chercheur : Un métier en mutation Au Maroc, un pourcentage très important des effectifs actuels enseignants-chercheurs prendront leur retraite dans les années prochaines. La gestion prévisionnelle des emplois et le transfert des savoirs sont les questions cruciales, Capitalisation, qualification et validation des connaissances sont les fondations du métier d’enseignant-chercheur.
D’autres acteurs émergent sur un marché porteur Les collectivités publiques se désengagent progressivement et raisonnent en termes de dépenses d'éducation plutôt que d'investissement, émergent aux côtés des institutions traditionnelles de nouveaux acteurs.
Apprendre aujourd’hui dans une Université entrepreneuriale Les décideurs des établissements devraient mettre en œuvre des stratégies de développement pour assurer la pérennisation de leurs organisations. Ces orientations se présentent autour de 4 axes
III) Les stratégies à entreprendre : De la gouvernance traditionnelle de l’université à la gouvernance managériale de l’université Cas du Maroc
Repenser les rôles de l’enseignant Un manager connaissant le marché du travail, capable d’orienter les étudiants dans le projet professionnel, dans le respect des objectifs pédagogiques traduits en termes de compétences; Un exemplaire aux yeux des professionnels, des partenaires, des étudiants afin de rendre sa formation attractive : il doit diffuser une bonne image de l’université qui l’emploie et de lui-même; Un médiateur de connaissances, un urbaniste du savoir. un « passeur culturel » et un « facilitateur d’apprentissage » à l’aide des TIC.
De la gouvernance traditionnelle de l’université… Pour l’économie du savoir que proposent ceux qui savent, l’enseignement supérieur est inadapté: Le budget est mal employé : il suffit de voir tous ces étudiants qui échouent dès les premiers cycles. Les formations sont déconnectées des réalités économiques : il suffit de voir tous les étudiants qui échouent sur le marché du travail. L’Université est incapable d’innover : il suffit de voir la fuite des cerveaux vers des pays plus attractifs. L'Université marocaine ne s'est pas, jusqu'à maintenant, préoccupée de stratégie.
…à la gouvernance managériale de l’université La nouvelle gestion publique (NGP). Mécanismes de marché et de concurrence au sein des institutions publiques afin d’en renforcer l’efficience. Maximisation d’output pouvant acquérir de la valeur. Mécanismes de mesure (audit, benchmarks) qui se fondent sur des critères de rentabilité économique (calcul des coûts et bénéfices) ne correspondant pas à la mission de l’université. 3 « E » : efficience, efficacité et économie, triade présentée comme un idéal éthique.
…à la gouvernance managériale de l’université donner une plus grande flexibilité à l’organisation du travail par des formes organisationnelles en réseau, plus souples et plus adaptables, privilégier une orientation marquée vers la gestion par les résultats et l’imputabilité (et non plus vers les méthodes et les procédures), procéder à une plus grande « responsabilisation » des acteurs.
FSESGSC– Université d’Oran 2011 Colloque international «La Gouvernance Universitaire. EVALUATION DES MODES DE GOUVERNANCE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR»Oran, 03 et 04 décembre 2011Titre: L’insertion des Universités dans l’économie de la connaissance : Quel impact sur la gouvernance des Universités ? Cas du Maroc Tarik KASBAOUI (Enseignant –Chercheur, FPJ, Université ChouaibDoukali –El Jadida) et Abdelhamid NECHAD (Enseignant –Chercheur, FSJES d’Ain Sebaâ, Université Hassan II- Mohammedia)