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Commercialisation et inclusion sociale sont-elles compatibles en microfinance ?. Marc Labie Centre de Recherche Warocqué Université de Mons-Hainaut Marc.Labie@umh.ac.be. Plan de l’exposé. Objectif de la présentation Définition de la commercialisation et de l’inclusion sociale
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Commercialisation et inclusion sociale sont-elles compatibles en microfinance ? Marc Labie Centre de Recherche Warocqué Université de Mons-Hainaut Marc.Labie@umh.ac.be
Plan de l’exposé • Objectif de la présentation • Définition de la commercialisation et de l’inclusion sociale • Avantages et inconvénients de la commercialisation • Commercialisation et inclusion sociale • Proposition de conclusions
Problèmes de définition • Définition de la commercialisation • Couverture des coûts • Génération de profits • (Nature des intervenants) • (Concurrence)
Problèmes de définition (suite) • Définition de l’inclusion sociale • Approche minimaliste (amélioration de l’accès à des services financiers pérennes – soit nouveaux services soit coûts moins élevés pour l’emprunteur) • Approche maximaliste (améliorations en matière de santé, éducation, culture, participation aux processus de représentation démocratique,…)
Avantages possibles de la commercialisation • Possibilité accrue de croissance (et donc de la capacité à répondre à la demande) Pourquoi ? • Accès aux marchés de capitaux • Capacité accrue de mobiliser de l’épargne • Amélioration de la qualité et du prix des services rendus (quand une concurrence saine pousse à une plus grande efficacité opérationnelle)
Inconvénients possibles de la commercialisation • Exclusion de certains bénéficiaires (en général les plus pauvres). • Généralisation d’un type unique de «Best practices» au détriment d’adaptations locales et d’innovations. • Risque de tarification excessive dans les cas de monopoles/oligopoles à l’échelle locale. • Risque de déviation par rapport aux objectifs, missions et procédures de départ en raison d’une concurrence malsaine.
Commercialisation et inclusion sociale • Si on adopte la vision minimaliste de l’inclusion sociale, la commercialisation de la microfinance constitue très probablement un vecteur essentiel pour améliorer la situation de ses bénéficiaires. • Si on adopte la vision maximaliste, les études en matière d’impact sont nettement plus partagées et on peut concevoir que dans certaines circonstances la commercialisation de la microfinance puisse compromettre l’inclusion sociale de ses bénéficiaires.
Proposition de conclusions • Lorsque l’offre de services de microfinance est «classique»: • Bénéficiaires autour du seuil de pauvreté (mais pas les plus pauvres) • crédits pour fonds de roulement ou petit investissement • dispensés à court ou moyen terme • avec des méthodologies classiques • dans des zones à densité de population suffisante → privilégier l’approche commerciale se justifie par la capacité de celle-ci à mieux répondre à l’ampleur de la demande.
Proposition de conclusions (suite) • Lorsque l’offre de services de microfinance est «spécifique» : • Bénéficiaires parmi les plus pauvres • produits nouveaux ou moins maîtrisés • dispensés à plus long terme • avec des méthodologies innovantes • dans des zones à faible densité de population → privilégier une approche non commerciale peut se justifier car il est pour l’instant absolument exagéré de penser que ce type d’offre puisse être assumé durablement par des organisations à approche commerciale
Proposition de conclusions (suite) → Sous-estimer ce que l’approche commerciale peut apporter à la microfinance serait une grosse erreur. → Surestimer ce modèle en le présentant comme la seule référence possible en serait une autre… → Au stade actuel de la microfinance, il y a de la place pour une grande variété d’approches fondées sur une réelle diversité d’organisations.