110 likes | 216 Views
Le travail de l’orientation pour les élèves des dispositifs relais: Comment articuler le retour à la structure d’origine? Comment permettre l’orientation des élèves en LP ,en CFA?. Comment permettre une orientation en LP ,en CFA? *.
E N D
Le travail de l’orientation pour les élèves des dispositifs relais: Comment articuler le retour à la structure d’origine? Comment permettre l’orientation des élèves en LP ,en CFA?
Comment permettre une orientation en LP ,en CFA? * • 1er Constat: difficultés pour les élèves de CR à intégrer une orientation ,même en DP6, malgré l’attitude bienveillante des proviseurs. • « Barre » trop haute. • Difficultés liées au niveau de connaissances. • Problème pour trouver des solutions d’apprentissage (concurrence avec les élèves ayant suivi un cursus ordinaire).
Permettre l’orientation après la CR • 2ème constat : Absence de structures pour les cas spéciaux. • Pas de traitement particulier pour les élèves de CR sauf si regard particulier porté par l’institution: « bricolage ». Pas de règles établies. • Pistes à travailler: le travail en réseau; la communication avec les structures d’accueil possible; le travail avec l’établissement d’origine et la construction du projet en collaboration avec les parents .
Permettre l’orientation après la CR • Des pistes possibles: des structures associatives: CAFP (centre d’adaptation et de formation professionnelle) ; CFAM (centre de formation d’Avel Mor)…
Comment articuler le retour à la structure d’origine? Les observations qui suivent sont des analyses et des témoignages des personnels présents. L’élève reste inscrit dans son établissement d’origine, ce qui doit permettre et faciliter une réintégration de l’élève dans son établissement de rattachement. Dans la réalité, il y a peu de retours réussis. Pourquoi? Difficultés à travailler avec l’établissement d’origine malgré une collaboration au moins partielle dans la plupart des cas.
Des exemples de collaboration avec l’établissement d’origine • 1 dispositif a expérimenté en un premier temps des EDT en « temps partagés »entre la CR et l’établissement, pour éviter la rupture avec l’établissement d’origine. Csq: une régression de l’élève; des difficultés supplémentaires éprouvées par les élèves accueillis(d’adaptation à 2 structures; d’application de modalités de travail différentes). • Modification apportée au système: accueil de l’élève à temps plein avec toutefois des contacts avec l’établissement et notamment le principal (plus disponible que les enseignants). • Points positifs: collaboration pédagogique et financière (activités de soutien du CNED). Les observations de l’équipe de CR sont prises en compte sur les bulletins: reconnaissance de la collaboration; prise en compte des évaluations dans le projet d’orientation. • Limites: Pas de réel travail avec les enseignants même pour les évaluations. Mais pas « d’oubli » de l’élève.
D’autres exemples de fonctionnement • Un 2ème dispositif « SAS » a un fonctionnement différent . Il n’y a pas de retour de l’élève à l’établissement d’origine (volonté délibérée) mais recherche systématique d’un autre établissement pour éviter une mise en échec de l’élève dès son retour (lourd passif; rappel des souffrances…) Durée du séjour limitée : 6 semaines maximum. • Le travail principal consiste en un bilan scolaire (repérage des failles); une reconstitution des informations pour comprendre le jeune, l’aider à reconstruire sa posture d’élève et lui proposer une orientation. • Une fois l’établissement de rattachement défini, construction d’un travail entre le SAS et les équipes pédagogique et éducative de celui-ci.
D’autres exemples de fonctionnement et de collaboration entre le dispositif relais et l’établissement d’origine • L’atelier- relais : accueille uniquement des élèves de 6ème et de 5ème. • Règles précises: durée limitée : 1 mois; explicitations claires avec l’établissement d’origine; retour systématique; • Travail sur le comportement ; parents associés au projet de l’élève. • Travail ne se limite pas au scolaire. Les professeurs viennent à mi parcours avec la famille. De bons retours dans l’établissement.
Les freins à la collaboration avec l’établissement d’origine • Difficulté de rencontrer les enseignants. Pas de référents à part le professeur principal . • Souffrance de l’équipe de l’établissement d’origine par rapport à l’élève intégré en CR . Volonté d’oubli. • Rupture avec le groupe d’origine difficile à combler. • Décalage constaté au niveau des connaissances malgré tout le travail de reconstruction .
Quelques pistes à approfondir Développer un travail en amont avec les équipes d’établissements pour aider à la prise en charge des élèves difficiles en établissement (travail sur les compétences; changement de regards et de pratiques; prise en compte de l’élève dans sa globalité; travail en équipe et non seul; cohérence des discours; croisement des regards ) • Développer une connaissance multiforme de l’élève: scolaire, parcours… • Développer un travail en partenariat pour ces situations.