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Peintres du 18e siecle. “Le Rococo”. Qu’est-ce que c’est que le “rococo”?. Le style qui domine sous le règne de Louis XV (1723 – 1774) Style décoratif Ornements fragiles Usage d’ arabesques , fleurs , vignes, coquillages
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Peintres du 18e siecle “Le Rococo”
Qu’est-ce que c’est que le “rococo”? • Le style qui domine sous le règne de Louis XV (1723 – 1774) • Style décoratif • Ornements fragiles • Usage d’arabesques, fleurs, vignes, coquillages • Favorisation de la vue diagonale, les lignes courbes les pastels poudreux, le lustre • Évoque la sensualité féminine
Quels images y voit-on? Les fêtes galantes Les portraits Les représentations intimistes
Qui en sont les maîtres? Antoine Watteau Jean-Honoré Fragonard François Boucher
Les Comédiens-français, 1720-1721 (Metropolitan Museum of Art, New York)
Peintre des fêtes galantes Dans une nature mélancolique, parcs ou jardins, d'élégants personnages, désoeuvrés, tiennent d'inaudibles conciliabules.
Pèlerinage à l'île de Cythère 1717 Louvre, Paris
Scène de genre, le sujet n'est ni mythologique, ni historique.
l'ensemble de la scène est comme enveloppé par ces lignes courbes • ..des lignes ondulantes dominent dans toute la toile.
Seuls les troncs d'arbre et la statue établissent la verticalité. Les personnages constituant une série de petites verticales mais moins précises et ...
Les diagonales organisent l'espace: • celle qui part du coin supérieur droit dirige l'inclinaison des branches de l'arbre de droite puis passe par les têtes et le bras gauche du personnage du centre, enfin elle détermine l'alignement de plusieurs personnages de gauche.
L'autre diagonale organise l'alignement des personnages de droite dont le lent relèvement semble indiquer la vaste ouverture du ciel vers la gauche.
Enfin deux grandes obliques dessinent une large bande constituée par le ciel, la mer et la butte du premier plan, elle prend en écharpe tout le tableau. C'est l'axe principal du tableau.
La médiane horizontale du tableau: tous les personnages réels sont en dessous. Au dessus, dans la moitié supérieure de la toile se détachent le buste d'Aphrodite et quatre des petits amours... tous sont des personnages irréels, divins.
La médiane verticale coupe en deux l'homme en rouge et noir, elle suit sa colonne vertébrale... A droite c'est la forêt dense, touffue et sombre, à gauche c'est l'échappée vers les profondeurs de la "mer" et du ciel où s'élèvent en tourbillonnant un essaim de petits amours... c'est le départ, la fin d'un rêve...
Monument à Watteau • Au Jardin du Luxembourg
François Boucher • le peintre le plus représentatif du rococo français • protégé par la marquise de Pompadour • premier peintre du roi Louis XV • Il incarne bien les goûts de la société raffinée de son temps.
Il est pertinent, car le sujet mythologique n'est ici qu'un prétexte à représenter des corps nus. Thème recherché par la clientèle du temps. Diane n'est plus ici la farouche chasseresse mais une tendre et belle jeune fille à peine sortie de l'adolescence. Les draperies (voir plus haut), le gibier à droite sont de savantes natures mortes d'atelier, et la nature un élégant décor... Au fond cette peinture de sujet apparemment noble n'est au fond qu'une magnifique "peinture de genre"...
La section d'or est ici bien apparente. La tête de Diane occupe naturellement le point d'or.
De nombreuses obliques aboutissent au pied de cette verticale dorée.
La verticale de gauche passe par l'arbre et le bras de la nymphe. Enfin le chien pointe son nez en suivant une horizontale calculée elle aussi sur la section d'or.
Le peintre a équilibré sa composition où dominent les obliques du haut à droite vers le bas à gauche, ...
par d'autres obliques d'orientation opposée. Enfin, le sol au premier plan est lui aussi légèrement oblique dans le même sens, oblique renforcée par le carquois et les flèches.
En ne retenant que les lignes obliques principales on révèle un quadrillage régulier : • La nymphe, compagne de Diane, (remarquez sa coloration légèrement plus sombre) forme une oblique pratiquement perpendiculaire à la droite constituée par l'arc. Cette orientation est reprise par plusieurs parallèles, le chien qui boit, silhouette des arbres à gauche se détachant sur le ciel, l'inclinaison du buste de Diane prolongé au dessus de sa tête par le début d'un tronc d'arbre. C'est aussi la direction du regard de cette nymphe. C'est enfin l'orientation que suit la lumière…
Voici maintenant les lignes obliques principales dans l'autre sens, elles sont parallèles regard de Diane
combinons les parallèles de ces deux regards :elles se recoupent à angle droit... et constituent la trame géométrique de la composition
On remarque aussi que l'arrière plan, roseaux, forêt et ciel, est inscrit dans un espace délimité par un autre angle droit.
Enfin, on peut aussi remarquer que le jeu de toutes ces obliques obéit à un lent basculement autour d'un axe strictement vertical marqué par le bouquet d'arbres au dessus de la tête de la nymphe.
Tout ces éléments de composition, et certainement d'autres encore, par la trame qu'ils dessinent sur la surface de la toile, contribuent à l'équilibre général.
Jean-Honoré Fragonard L’inspiration (1769) Louvre - Autoportrait
Les hasard heureux de l’escarpolette 1767 • Style rocaille • Sujet frivole • Sensualité féminine • Motifs de fleurs • Pastels poudreux • Vues diagonales