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Sociologie du travail et de l’emploi

Sociologie du travail et de l’emploi. Fordisme et Crise fordienne Lundi 8 Octobre 2007 Cours - M. Bourrier. Définition du fordisme. C’est un système de production fondé sur la production de masse et la rationalisation taylorienne du travail

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Sociologie du travail et de l’emploi

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  1. Sociologie du travail et de l’emploi Fordisme et Crise fordienne Lundi 8 Octobre 2007 Cours - M. Bourrier

  2. Définition du fordisme C’est un système de production fondé sur la production de masse et la rationalisation taylorienne du travail • I.e Parcellisation des taches, séparation travail de conception et d’exécution, rationalisation des gestes • Sur la standardisation des composants • Sur la chaîne de montage

  3. Quelle configuration historique? • L'histoire du XXe siècle et plus encore de l'après 2ème GM, a été celle du cercle vertueux fordien installé sur le couple production de masse-consommation de masse. • Mieux encore, on pourrait parler de mutuel renforcement entre l'accumulation capitalistique des entreprises soutenue par l'Etat providence, le syndicalisme revendicatif et le crédit à la consommation qui encourageaient chacun à leur manière le cercle vertueux production-consommation.

  4. Quatre objectifs principaux : • 1.Réduire en les rationalisant les temps opératoires élémentaires, grâce à une mécanisation poussée, synchronisant les flux productifs. • 2.Organiser une stricte hiérarchie entre la conception, puis l'organisation de la production, • 3. Les marchandises produites en longue série et à bas coût finissaient toujours par trouver preneur, quand bien même leur qualité serait jugée médiocre (marketing et publicité intervenaient après pour pousser des produits médiocres). Le fordisme mise sur la baisse des prix relatifs pour développer la consommation de masse.

  5. Suite… • 4 - Enfin, la grande firme se réservait la partie stable de la demande, car des producteurs de plus petite taille assuraient les à-coups conjoncturels ou satisfaisaient les demandes de production en petites séries de produits différenciés. • Ces buts appelaient en contrepartie une organisation particulière.

  6. Quelles implications du modèle fordien? • Forte centralisation des décisions, selon un processus juxtaposant une série de divisions s'occupant respectivement de la conception, de la production, de la gestion du personnel, de la finance, etc. • Un traitement de l'information centralisé, ne laissant que peu d'initiative aux établissements dans la gestion, même quotidienne. • Corrélativement se développe une série de hiérarchies visant à assurer un contrôle des unités de rangs inférieurs, que ce contrôle passe par la multiplication de l'encadrement ou par des formules salariales incitatives à la productivité.

  7. Quel compromis social? • Le compromis social fordiste associe acceptation de la rationalisation et de la mécanisation et institutionnalisation d'une formule salariale garantissant une progression du niveau de vie plus en moins en ligne avec la dynamique de la productivité. • Il est ainsi exemplaire que les conflits des OS des années 60-70-80 n'aient abouti qu'à de très timides tentatives d’amélioration des conditions de travail, mais aient convergé vers des augmentations salariales, visant à compenser financièrement un travail répétitif, monotone, parfois dangereux et pour le moins peu stimulant.

  8. Fordisme et « théorie de la régulation » • La « Théorie de la Régulation » est née dans la 2ème moitié des années 70. C’est-à-dire dans un moment très particulier qui, en Europe et aux États-Unis, est le moment du passage avéré de la croissance à la crise. • Michel Aglietta et Robert Boyer : le 1er creuset • Benjamin Coriat…Le 2ème creuset plus sociologique • Bruno Amable : Les cinq capitalismes

  9. Théorie de la régulation • Crise : Après 20 ou 30 années de croissance relativement rapide et relativement stable, qu’on a souvent appelées "les 25 ou 30 glorieuses", à partir du milieu des années 70, de manière indubitable, les économies occidentales entrent dans une des crises les plus sombres de l’histoire du XXe siècle • Objectif : tenter d’expliquer le passage de la croissance à la crise, et surtout tenter de le faire sans recourir à des "deus ex machina" : à des chocs externes (crise pétrolière notamment). Mais Expliquer ce passage de manière endogène, à partir des mêmes catégories de base, en suivant le cours de leurs métamorphoses

  10. la crise naît fondamentalement de l’épuisement des gains de productivité et des supports de l’extraction du surtravail qui depuis Taylor et Ford avaient prévalu, épuisement déterminé par la limite historique qu’atteint le fordisme. Le fordisme qui avait été historiquement efficace, dès les années 70, atteint ses limites à la fois, techniques. économiques et sociales. • Type de croissance capitalistique, forme d’organisation du travail, marchés de l’emploi, distribution des gains de productivité …sont liés. • La proximité avec l’analyse systémique sociologique

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