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Etude de cas sur un milieu à valoriser et à ménager

Etude de cas sur un milieu à valoriser et à ménager. Site CRDP Rennes http://crdp.ac-amiens.fr/textesofficielsedd/index.php/littoral/323.

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Etude de cas sur un milieu à valoriser et à ménager

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  1. Etude de cas sur un milieu à valoriser et à ménager Site CRDP Rennes http://crdp.ac-amiens.fr/textesofficielsedd/index.php/littoral/323

  2. Le Mont-Saint-Michel est le troisième site visité de France avec plus de trois millions deux cent mille personnes par an. La grande majorité des visiteurs viennent pendant l’été mais ne s’attardent pas dans la baie après la visite du Mont.

  3. Partez à la découverte du Mont-Saint-Michel Ouest France 12 août 2001 A la frontière entre Normandie et Bretagne, le monument le plus visité de France (hors de Paris) est aussi l'une des plus belles et étonnantes réussites de l'art médiéval. Menacé d'ensablement, il va bientôt connaître une transformation radicale de ses abords afin de pouvoir rester une île à marée haute. C'est en 708, il y a1293 ans, qu'un évêque d'Avranches, Saint Ambert, fonde une première église sur le mont Tombe. Il la consacre à Saint Michel, un archange qui va vite faire oublier aux populations environnantes les dieux celtes ou orientaux qu'ils y adoraient jusque-là. Les premiers ducs de Normandie au 10e siècle y installent des moines bénédictins grâce auxquels le Mont va connaître essor et succès. Une grande abbaye romane est construite bientôt flanquée, quand la Normandie sera devenue française au 13e , par la « Merveille » gothique où viendront se reposer et conserver rois, grands et pèlerins. Après avoir résisté aux Anglais pendant la guerre de 100 ans le Mont résiste aux Huguenots pendant les guerres de religions. Mais le relâchement de la discipline monastique et le déclin des grands pèlerinages ternissent son éclat qui manque de disparaître quand la Révolution le transforme en prison d’Etat. Ce n’est qu’en 1863 que médiévistes et architectes obtiennent le départ des geôliers et le début d’une campagne de restauration et de reconstruction qui n’a pas cessé depuis. Le Mont devient alors l’attraction touristique majeure qui attend aujourd’hui votre visite. La nef De style roman du 11e siècle, elle a été tronquée de trois travées au 18e siècle après un incendie. C’est à cette occasion que la façade du 12e siècle (à deux puis une tour) a été remplacée par la façade classique actuelle et le parvis agrandi. Le transept Originalement roman, il a été presque totalement rebâti au 19e siècle pour soutenir la nouvelle flèche. C’est là que se trouvait la pointe du rocher et le sanctuaire païen originel Le choeur La version romane bâtie au 11e siècle s’effondre en 1421. Une version gothique flamboyante, plus haute, est édifiée en 1446 à 1521. Le Village Il s’est peu à peu constitué au Moyen-âge sur le flanc sud à l’abri des intempéries. Les cryptes romanes. Elles font parties de l'immense socle construit par les Bénédictins normands du 11e siècle pour supporter l’église romane. Les chapelles Saint- Martin et Notre-Darne-des-Trentes Cierges supportaient les bras sud et nord du transept tandis que la crypte des gros piliers soutenait le choeur. Celle-ci sera fortement réaménagée au 15e siècle lors de la construction du choeur gothique L’hôtellerie de Robert de Torigni Cet abbé du 12e siècle fut un très brillantchroniqueur, organisateur et bâtisseur et aussi un conseiller très écouté de son suzerain, le roi d'Angleterre (et duc de Normandie) Henri Plantagenêt. La belle hôtellerie qu'il a édifiée Ici pour les pèlerins de marque s’effondrera en 1818. Les fortifications La guerre de 100 ans fait du Mont une plate forte stratégique pour le roi de France. Une épaisse muraille, qui prend déjà en compte les progrès de l'artillerie, est bâtie sue le flanc sud au ras de l'eau. Les logis abbatiaux Du côté gauche du grand escalier en montant, ces bâtiments ont été construits de la fin du 14e siècle par les abbés pour y habiter, y travailler et aussi s’y défendre car les temps étaient troublés. L’accès à l’abbaye C’est au 13e siècle que l’entrée est transférée de l’ouest à l’est, peut-être afin de mieux fortifier l’ensemble. C’est là que sont salle des gardes et salle de justice (où l’abbé, un très puissant seigneur dont les terres et villages allaient de Cancale à Avranche, jugeait ses sujets). Châtelet, Barbacane et tour Perrine seront construits pendant la guerre de 100 ans Un siteassocié à la ville-abbaye du MontSt-Michel et à sa “merveille” • A la frontière entre Normandie et Bretagne, le monument le plus visité de France (hors de Paris) est aussi l'une des plus belles et étonnantes réussites de l'art médiéval. Menacé d'ensablement, il va bientôt connaître une transformation radicale de ses abords afin de pouvoir rester une île à marée haute. C'est en 708, il y a1293 ans, qu'un évêque d'Avranches, Saint Ambert, fonde une première église sur le mont Tombe. Il la consacre à Saint Michel, un archange qui va vite faire oublier aux populations environnantes les dieux celtes ou orientaux qu'ils y adoraient jusque-là. Les premiers ducs de Normandie au 10e siècle y installent des moines bénédictins grâce auxquels le Mont va connaître essor et succès. Une grande abbaye romane est construite bientôt flanquée, quand la Normandie sera devenue française au 13e , par la « Merveille » gothique où viendront se reposer et conserver rois, grands et pèlerins. Après avoir résisté aux Anglais pendant la guerre de 100 ans le Mont résiste aux Huguenots pendant les guerres de religions. Mais le relâchement de la discipline monastique et le déclin des grands pèlerinages ternissent son éclat qui manque de disparaître quand la Révolution le transforme en prison d’Etat. Ce n’est qu’en 1863 que médiévistes et architectes obtiennent le départ des geôliers et le début d’une campagne de restauration et de reconstruction qui n’a pas cessé depuis. Le Mont devient alors

  4. La merveille • Pour se racheter, après l'incendie de l'abbaye par un de ses capitaines au cours de la conquête de la Normandie, le roi de France Philippe Auguste ordonne la construction d’un bâtiment sur le flanc de l’église et qui comprend à l’est (1)un réfectoire pour les moines en haut,(2 )une salle des hôtes pour les festins des grands seigneurs au milieu et(3)une aumônerie pour les gens de peu en bas, le tout résumant la conception médiévale des trois ordres. A l'ouest on trouve(4)un cloître pour la méditation des moines en haut, un «scriptorium »(5) pour leur instruction au milieu et un cellier(6)pour leur alimentation en bas, résumant là la hiérarchie des nourritures spirituelles, intellectuelles et matérielles • résumant là la hiérarchie des nourritures spirituelles, intellectuelles et matérielles.

  5. Lettre du 30 mai 1835 de VIOLLET-LE-DUC (1814-1879). "Nous voilà établis au Mont Saint-Michel depuis hier matin. Nous avons un froid et un vent épouvantables comme au mois de Mars. Malgré cela, vive le mont Saint-Michel ! Rien n'est plus beau, rien n'est plus sauvage, rien n'est plus grandiose, rien n'est plus triste. Il faut voir ses tours de granit frappées par la mer, il faut entendre le vent qui, le soir, mugit dans les grands escaliers du château, le cri de l'hirondelle et le battement des fenêtres livrées à la tempête, pour se faire une idée de l'effet lugubre de cette masse de bâtiments, de ses effets variés, de son imposante majesté. Il faut en entrant ici quitter toute idée de civilisation, il faut, pour ainsi dire, s'identifier avec les monuments, avec cette immense tristesse qui semble ronger tout, pour bien comprendre ce qu'il y a de vraiment beau dans cet amas de pierres. Non, il nous est impossible à nous, hommes du XIXe siècle, de comprendre tout ce qu'il y a de beau ici, à nous, habitués au confortable, aux petitesses de la civilisation, de sentir autour de nous sans éprouver un frisson involontaire ces longs remparts battus de tous côtés par la mer, ces murailles percées de petites fenêtres sans vitres, ces rochers qui semblent s'être endormis après d'affreuses convulsions, ces maisons inhabitées, sans toit, noircies par la fumée et le temps... Mais tout cela est véritablement si grand, inspire une tristesse si belle et si pleine de pensée, que l'on ne peut détacher ses yeux de ce colosse"

  6. C'est donc un territoire symbolique que l'on veut sauvegarder.L’ensemble de la Baie est aussi vécu comme lieu patrimonial (lieu chargé d'histoire et réserve naturelle). Il est marqué par l'omniprésence du Mont-Saint-Michel. C’est aussi un espace tout à fait exceptionnel. Espace de transition entre la mer et la terre, la baie possède des écosystèmes aussi variés que précieux(La Baie, journal de l'opération juin 2000). • Les hommes ont aussi profondément marqué les paysages de cette baie et en ont utilisé très tôt toutes les possibilités de la Baie. • Haut lieu historique devenu zone de tourisme, de détente et de loisirs, il est aussi un lieu de production agricole, conchylicole par exemple.Des points de vue différents s’y confrontent.

  7. BAIE DU MONT-SAINT-MICHEL : FONCTIONNEMENT DE L'ECOSYSTEME COTIER • La richesse écologique est à l’origine de nombreusesactivitéséconomiques • - mytiliculture • - ostréiculture • - élevage de moutons de prés salés, • - pêche.

  8. Un milieu d’une richesse écologique capitale à l’échelle du golfe normano-breton. • l’importance des apports par les rivières • on estime sommairement à 1000-1500 millions de m3 par an les apports d’eau • douce à la baie. Mais les apports de matières organiques, de nutriments et de • contaminants (métaux lourds, phytosanitaires) par les rivières sont insuffisamment • connus. Or ces informations sont indispensables pour comprendre le fonctionnement • de cet écosystème, évaluer ses potentialités trophiques, et les risques induits par les • contaminations

  9. Le mont et sa Baie sous haute surveillance : naissance de l'opération grand site • Les mesures de classement • Le Mont-Saint-Michel attire, surtout à partir du 19ème siècle, l'attention internationale. Délaissé au XVIIIe siècle, servant de prison, ravagé par un incendie, le Mont est en très mauvais état, ce qui soulève bien des protestations et aboutit aux travaux dirigés par les Bâtiments de France. Le Mont devient site classé par la loi du 2 mai 1930

  10. Formation et évolution • Ces vastes espaces sont constitués de territoires spécifiques où l'eau joue un rôle prépondérant. Le fond de la dépression du Golfe Normand-Breton, constitué de schistes peu résistants a été érodé alors que les roches très dures, essentiellement des roches granitiques, ont résisté à l’érosion. Ces roches dures correspondent au Mont-Saint-Michel, à Tombelaine et au Mont Dol. Au quaternaire les variations du niveau marin (liées aux variations climatiques) font alterner des périodes de transgression avec sédimentation active (dépôt de sable de couleur grisâtre, la tangue*) et des périodes de régression, la baisse du niveau de la mer permettant alors à la végétation de s'installer pour de longues périodes. Au VIIe siècle, des cordons de sable se forment sur lesquels des pêcheurs s'installent. A partir de ce moment, les hommes vont renforcer l'évolution naturelle ; ils doivent trouver des solutions pour évacuer les eaux douces qui proviennent du « terrain » en organisant l'évacuation des eaux pluviales et fluviales et lutter également contre l’invasion des eaux salées par la construction de digues et de portes à la mer. Ils vont par leurs travaux accélérer le comblement de la baie .La baie comprend deux parties : • La partie maritime et la partie exondée : c'est la digue qui fait la séparation entre la partie maritime et la partie exondée

  11. La partiemaritime • Devant les digues, elle est régulièrement ou de temps en temps recouverte par la mer. • La slikke : • elle est formée de sables et de tangues, mélange de débris de coquillages et de fragments de granite et de schistes . Quand on s'éloigne du rivage on trouve les sablons, sables fins et perméables. • Le schorre : • Zone colonisée par des plantes halophiles. Les plantes fixent la tangue et on parle d'herbus ou prés-salés. • A certains endroits, les cordons coquilliers, bancs fossiles ou actuels sont le résultat des courants et de la houle. Les coquilles se sont entassées formant des bancs dont la taille est variable ; en général, plus on s'approche du schorre, plus la hauteur s'accroît et les bancs peuvent ne plus être recouverts par la mer, ils sont alors fossilisés et envahis progressivement par la végétation halophile. • Les sédiments sont de plus en plus fins du fond de la Baie vers le large. Les variations du niveau marin et les marées ont déposé au fond de la baie un sable de couleur grisâtre que l’on appelle la tangue* L’estran* est constituée de deux zones : la slikke* et le schorre*

  12. Les sables accumulés vont être colonisés par des plantes halophiles* et donner naissance aux herbus* Onvoitaufond les hangars des mytiliculteurs

  13. La partieexondée • La partieexondéequi se trouvederrière les diguesestconstituée des marais et des polders. • Vers 8000 avant JC, la mer envahit la région comprise entre la pointe du Grouin et le Bec d'Andaine, elle arrive jusqu'aux côteaux de Dol, Châteauneuf, Saint Broladre et La Gouesnière ; les zones granitiques de Lillemer, du Mont Dol et du Mont Saint-Michel sont alors des îles. La mer dépose dans la baie des sédiments de couleur grise, la tangue, c’est la formation des marais blancs. Derrière les cordons littoraux, la végétation se développe lentement au cours des siècles. Dans les marais d'eau douce ou saumâtre, des débris végétaux se décomposeront en couches noires, la tourbe, c'est la formation des marais noirs. • Les périodes de refroidissement succédant aux périodes de réchauffement, couches grises et couches noires peuvent alterner. • La partie exondée a été très profondément marquée par le travail des hommes. Couches de couleurs différentes dans les marais blancs. Elles correspondent à des périodes de variations des climats

  14. Les travaux des hommes Le Guyoult, porte à la mer, marée haute et marée basse. marais noir de Lillemer, la digue route

  15. Alors que la superficie des herbus et des polders progresse, celle des zones humides diminue. Elles s’étendaient sur 3000 ha à l’origine. Aujourd’hui, après les nombreux travaux d’endiguement et d’assèchement, les superficies ont considérablement diminué alors qu’il s’agit de zones essentielles pour maintenir la richesse de l’écosystème. Les polders, surtout à partir du 19ème siècle, ont vu se développer une agriculture intensive produisant légumes, céréales, bovins et ovins Les maraisblancsconstitués des sédiments calcairesdéposés par la merontétéprotégés par des digues et constituent une richerégionagricole. La troisième zone, celle des marais noirs aux sols tourbeux, est celle des zones humides périphériques (marais et basses vallées inondées

  16. Les bassins versants sont essentiels car la qualité des eaux a des conséquences sensibles sur la qualité des écosystèmes d’autant que l’ouest de la Baie s’est spécialisé depuis 1920 dans la production d’huîtres, production qui a pris un grand essor depuis 1960. La mytiliculture introduite vers 1960 est au premier rang français.

  17. Le mont et sa Baie sous haute surveillance : naissance de l'opération grand site • Les mesures de classement • Le Mont-Saint-Michel attire, surtout à partir du 19ème siècle, l'attention internationale. Délaissé au XVIIIe siècle, servant de prison, ravagé par un incendie, le Mont est en très mauvais état, ce qui soulève bien des protestations et aboutit aux travaux dirigés par les Bâtiments de France. Le Mont devient site classé par la loi du 2 mai 1930 • Depuis, de nombreux classements et protections placent le Mont-Saint-Michel et sa baie sous haute surveillance : • En 1979 pour son architecture et son site. Le mont est classé patrimoine mondial (UNESCO). • En 1987 la zone classée s'étend à la plus grande partie du domaine public maritime de la Baie.

  18. En 1989 le conservatoire du littoral et des rivages lacustres achète ses premiers terrains dans la Baie. La conférence de RAMSAR, 1971 (Réseau International de zones humides) pour la protection spéciale de la faune et la flore, est signée par la France en 1986 et appliquée à la baie à partir de 1994. • La convention de Bonn en 1979 s'attache à conserver la faune migratoire des espèces sauvages. La convention de Berne en 1979 concerne la conservation de la vie sauvage. Dans l'Union Européenne, la directive du 12 avril 1979 réclame qu'un inventaire ornithologique soit réalisé dans le cadre des ZICO (zone d'importance communautaire pour les oiseaux) qui aboutira à la création d'une Zone Spéciale d'Intervention (ZPS) c'est-à-dire 18000 ha dans la baie du Mont et sera complété par la directive « Habitat ». Il ne s'agit plus seulement des oiseaux mais aussi de leur milieu de vie. • La prolifération des textes n'aboutit ni à de réelles mesures de protection ni à une mise en valeur. Il s'agit d'avantage de labels. Il faut attendre les lois de décentralisation de 82 et 83 pour que les communes se voient confier l'organisation et la protection de leur territoire. En 1986, la loi relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral, dite loi littoral, contribue à une meilleure protection de ces espaces fragiles et menacés.

  19. Autres mesures de protection • La loi sur l'eau de 1992 aboutit dans l'ensemble de la Baie à la création d'un SDAGE pour le secteur Seine - Normandie. Il fixe les grandes orientations reprises dans le SAGE Sélune. Le SDAGE Bretagne - Pays de Loire travaille avec son voisin Normand afin d'établir une politique cohérente sur l'ensemble des 5 bassins versants. Une commission de coordination interbassins sera créée en 1998, facilitant le travail entre les Normands et les Bretons • Le site est inscrit au patrimoine mondial pour sa valeur naturelle (convention de Paris, UNESCO 1994), L'UNESCO (Man And Biosphère, MAB) crée des réserves de la biosphère pour l'acquisition de connaissances fondamentales et appliquées à la gestion et à la conservation des zones humides dans l'optique d'un développement durable. • La baie du Mont Saint-Michel est territoire reconnu comme site atelier par le projet Environnement Vie et Société du CNRS. Il s'agit de comparer la biodiversité des marais littoraux à différentes étapes de leur évolution vers l'assèchement et la continentalisation et un site la baie du mont

  20. Naissance de l’OpérationGrand Site • En 1995 la volonté de restaurer le caractère maritime du Mont et de protéger l'ensemble de la zone, de « requalifier » la Baie, tout en cherchant avec l'ensemble des acteurs économiques les conditions pour un développement durable, a donné naissance à l'Opération Grand Site. • Le label « Grand site de France » propriété du ministère de l'écologie et du développement durable, est attribué pour 6 ans renouvelables et peut être retiré au gestionnaire en cas de manquement aux engagements • L' OGS dans la Baie du Mont a une architecture très complexe du fait de la multiplicité des financeurs et des maîtres d'ouvrages : le fonds européen, l'Agence de l'eau, l'Etat avec plusieurs ministères (environnement, équipement, transport, culture et tourisme) et de multiples lignes des collectivités territoriales (mairies, conseil général,conseil régional)

  21. 2 étapes dans une Opération Grand Site • D’abord les études : diagnostic précis et détaillé, études spécifiques aboutissant à un programme précis, validation et signature d’une convention entre les partenaires locaux et l’Etat ,Puis les travaux se font après autorisation ministérielle . • La réalisation d’une OGS répond à un triple objectif : • Restaurer la qualité paysagère du site, • Déterminer une structure pérenne responsable de la restauration et de la gestion du site, • Permettre que les mesures adoptées bénéficient au développement local. • L’ensemble forme un projet de développement durable pour le site (retombées économiques, chantiers, emplois…).

  22. Quatre objectifs spécifiques de l'OGS de la baie du Mont : • Sécuriser les ressources en eau potableAméliorer la qualité des eaux et préserver les usagesProtéger la diversité des milieux (notamment des zones humides) et du patrimoineConcilier cette protection avec le développement économique et touristique et donc réaliser les conditions pour un développement durable

  23. Un exempled’action de municipalités • Enfouissement des réseaux aériens de Saint-Georges-de-Gréhaigne • La route littorale, de Saint-Georges-de-Gréhaigne à Cancale, offre des échappées visuelles très intéressantes sur le plan paysager : vues sur les polders, herbus, moulins... En revanche, l'itinéraire recèle des éléments discordants et dévalorisants importants, comme les réseauxélectriquesaériens. • Ainsi, le Syndicat Intercommunal de la Baie du Mont-Saint-Michel (SIVU) a engagé une opération pluriannuelle d'enfouissement des réseaux avec la Direction Régionale de l'Environnement et le Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine. • Au regard des enjeux paysagers, il a défini les secteurs prioritaires, et chargé le Syndicat Départemental d'Electrification d'Ille-et-Vilaine de mener une étude détaillée complète par zone (choix de dispositifs d'éclairage de qualité permettant la mise en valeur du secteur traversé, nature des travaux à réaliser et coût de l'opération). Un calendrier prévisionnel des travaux a ainsi été établi le long de cette route littorale. Les premières opérations vont débuter dès le printemps 2004. • Vue sur Baie - La lettre de l'OGS – N° 3 - Janvier 2004

  24. Les démarches de L’État et des Collectivités territoriales • L'Etat et les Collectivités territoriales ont conçu une opération pour protéger, développer l’ensemble de la Baie, et rétablir en même temps le caractère maritime du Mont. • La réflexion pour l'aménagement du site s’accompagne d’une évaluation de la situation actuelle avec une étude sur les évolutions possibles (en fonction de la sédimentation de la baie et de sa fréquentation touristique). Á partir de 1998, dix études d'environnement en fonction des aménagements ont été menées. Elles ont porté sur la qualité de l'eau, la nature des sédiments, les herbus, la faune benthique, les poissons et les phoques, les oiseaux et les paysages. D’autres études ont été également menées sur la fréquentation touristique de la Baie. Le Mont-Saint-Michel est le troisième site visité de France avec plus de trois millions deux cent mille personnes par an. La grande majorité des visiteurs viennent pendant l’été mais ne s’attardent pas dans la baie après la visite du Mont. • L’amélioration et le maintien de la qualité de l’eau sur le bassin versant et dans la baie sont indispensables au développement durable des diverses activités qui s’exercent dans la baie (conchyliculture et pêche) et sur le littoral (pêche à pied, baignade, loisirs touristiques et chasse). C'est le rôle de la commission de coordination interbassins. • Les grandes orientations du projet de rétablissement du caractère maritime du Mont Saint -Michel ont donc été adoptées par le gouvernement français en CIADT (comité interministériel d’aménagement et développement du territoire) du 23 juillet 1999. Le 21 juillet 2003, après études et enquêtes, le projet de rétablissement du caractère maritime du Mont est reconnu d’utilité publique par les préfets de la Manche et de l’Ille-et-Vilaine.

  25. Les partenaires • Le Préfet de région Basse-Normandie est coordonnateur pour ce projet dont le financement implique l'intervention de la région Bretagne. • L'opération de reconquête et de protection des écosystèmes, ainsi que l'objectif de gestion cohérente de l'eau sur les bassins versants alimentant la baie, nécessitent un effort collectif et impliquent la participation de nombreux organismes publics. • Agence de l'Eau Loire-Bretagne • Agence de l'Eau Seine-Normandie • CSP (Conseil Supérieur de la Pêche) • Section Régionale Conchylicole Nord-Normandie • Muséum d'histoire naturelle • Université de Caen • Université de Rennes • IFREMER • Conseil général de la Manche • Conseil général de l'Ille-et-Vilaine • Conseil général de la Mayenne • Conseil Régional de Bretagne • Conseil Régional de Basse-Normandie • Fédération de pêche et de protection du milieu naturel du Morbihan • Mission de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel • MISE 35, MISE 50, MISE 53 • DDASS 35, DDASS 50, DDASS 53 • L'opération demande un large consensus d'où les réunions à destination des élus et des citoyens

  26. Aspectsfinanciers • Les financements viennent de : • Agence de l'eau, FEDER, Autofinancement par un emprunt du syndicat mixte, Collectivités locales : Conseil Régional de Basse-Normandie, Conseil Général de la Manche, Conseil Régional de Bretagne, Conseil Général d'Ille-et-Vilaine, État : trois ministères, celui de l’environnement, de l’équipement et de la culture • En 1982, une première étude avait estimé que 74 millions d'euros seraient nécessaires au désensablement de la baie. En 1995, lors du lancement officiel de l'opération, ce montant était passé à 134 millions d'euros, répartis entre les collectivités territoriales et l'État, avec les contributions de l'Union européenne et de l'Agence de l'eau

  27. Quellesactionssontmenées? • Un exemple, le conservatoire et/ou le conseil général et les communes littorales ou les EPCI (Etablissements Publics de coopération inter-communale) interviennent pour acquérir les terrains naturels les plus sensibles. • la Baie du Mont est entrée dans le réseau Natura 2000 : Les zones spéciales de conservation (ZSC) désignées par les Etats à partir de 1998 constituent avec les ZPS un réseau européen : Natura 2000. Le territoire concerné par Natura 2000 englobe toute la Baie, le littoral et une partie des marais.

  28. Un espacetrès disputé • Conflits entre agriculteurs et autresusagers sur les bandesenherbées: • par exemplela protection du littoral oppose les usagers, les associations de défense de l'environnement, les élus et les différentes administrations de l'Etat . • Déjà accusés de souiller l'eau de la Baie, les moutons sont de plus accusés de nuire aux herbus et aux bars • Au sujet de La protection du domaine public maritime • Conflit entre les usagers, les maires ou le préfet • Conflit entre les associations, les professionnels ou les élus • Conflit entre les différents usagers de la Baie

  29. Conflitausujet des pratiquessportives • La DDE s'était par exemple opposée à la pratique du char à voile sur le DPM à Cherrueix. Aujourd'hui les autorités administratives ont accepté cette activité qui représente une ressource économique en pleine expansion, apportant à la commune des retombées importantes et une image forte. • Il semblerait cependant que si cette activité devait être lancée aujourd'hui, elle ne serait pas autorisée. • Faut-il donc accepter une certaine souplesse dans les mesures de protection de l'environnement ? La nécessité d'aménager le littoral quand il y a des enjeux économiques importants est-elle compatible avec la protection du DPM ? • Le "gel" du littoral et de sa Baie est-il compatible avec le développement durable dans le sens où il est aussi question pour les populations d'activités économiques génératrices d'emplois stables à l'année ? • l’OGS constitue un outil très efficace de préservation de la baie car il s’agit d’un projet d’ensemble qui fédère les différents acteurs et fait passer de la difficile gestion de multiples lois et règlements à la mobilisation de la majorité des acteurs pour des actions coordonnées et durables donnant tout leur sens à la protection et à la revalorisation de la Baie.

  30. Débat houleux sur le projet de parc naturel dans la baie Faut-il créer un Parc naturel régional (PNR) en baie du Mont-Saint-Michel ? Le sujet ne faitpas l'unanimité si l'on en juge d'après le débat houleux qui s'est déroulé lundi soir, à la salle Couleur en musique. Une association, qui porte le nom d'Initiative citoyenne, proposait d'expliquer où en est le dossier et quelles sont ses chances d'aboutir. A sa tête, Pierre Le Calvez, militant PS connu dans la région, qui a créé récemment le réseau Vigibaie avec d'autres défenseurs de l'environnement. « Je travaille depuis trois ans sur ce projet. Ce parc naturel pourrait correspondre aux frontières historiques de la baie, de Cancale à Granville, en incluant le marais de Dol. » Dès le début de la réunion, la salle a été investie par une trentaine d'agriculteurs, bien décidés à se faire entendre. Avec eux, Eugène Baratte, président départemental de la Coordination rurale. « Les parcs naturels gèlent l'activitééconomique. L'agriculture génère beaucoup d'emplois, elle participe à la sauvegarde de la faune et de la flore. On ne veut pas que la baie devienne une réserve d'Indiens », clame le leader syndical, en prenant exemple sur le parc du Cantal « où il a fallu des années de procédure pour qu'un jeune éleveur puisse agrandir sa porcherie. » Le ton est donné. Les agriculteurs présents ne veulent pas, mais alors pas du tout, entendre parler d'un parc naturel. Au risque de ne pas écouter les arguments des autres personnes présentes dans la salle.« Qui te nourrit, toi ? Ce sont bien les paysans !, » répond sèchement un des opposants à un participant qui essaie de se faire entendre. Le débat tourne rapidement au dialogue de sourds. « Vous ne savez pas faire la différence entre du pois et du maïs, vous voulez faire travailler des fonctionnaires, disent encore les agriculteurs. Nous n'avons pas confiance en vous, c'est aux élus de s'occuper de ce dossier. » Face à l'avalanche de critiques, Pierre Le Calvez se sent bien seul. II tente tout de même de convaincre par tous les moyens, en diffusant même un petit film sur la biodiversité. « Je suis rentré en contact avec Michel David, le président de la Chambre d'agriculture d'Ille-et-Vilaine. On va mettre en place une association citoyenne, dans laquelle les agriculteurs auront aussi leur place. Dans ce projet, on est tous acteurs. Une ferme disparaît toutes les vingt minutes en Europe. II faut penser à une autre modèle, basé sur le développement durable. » Malgré ses efforts, chacun est resté campé sur ses positions. Pour l'instant, le projet a du mal à tracer son sillon... Olivier BERREZAI.

  31. Controverse sur Natura 2000 Jean-Claude Lefeuvre, expert en biodiversité : Natura 2000, le contraire d'une réserve Écologue, Jean-Claude Leleuvre est une «pointure» qui se partage entre son laboratoire du CNRS, le Muséum d'histoire naturelle, ses étudiants de Rennes et le terrain. Cet orfèvre en biodiversité a son mot à dire sur «Natura 2000 », ses malentendus, ses enjeux (lire notre édition du 6 avril et dimanche Ouest France" d'hier), Interwiew Que vous inspire la levée de boucliers contre Natura 2000 ? Une erreur que j'ai commise moi-même en 1978 quand j'ai demandé au ministre de l'Environnement de l'époque de créer cent réserves naturelles et non pas dix. Il a créé ces réserves, Je le regrette amèrement... Pourquoi ? Parce que la réserve, c'est le contraire de la biodiversité, c'est-à-dire de la vision que l'on doit avoir des écosystèmes qui fonctionnent ensemble, en système ouvert où l'homme est central. La réserve au sens français du terme, c'est la mise sous cloche, l'aberration qui consiste à clore des espaces sans hommes Ce n'est pas Natura 2000 ? Au contraire, Natura 2000 consiste à considérer globalement les espaces; les espèces et les usages que l'on a de ces endroits. Et d'ouvrir au grand public qui a le droit de voir et de savoir. Ça consiste à dire aux chasseurs, aux forestiers, aux pêcheurs, aux paysans : vous chassez, vous plantez, vous pêchez, vous cultivez ? Bravo. Vous êtes formidables. Grâce àà vos activités, à votre présence, un espace a été modelé et ces espaces sont d'intérêt européen. Pourtant, les usagers des zones concernées se sont sentis agressés… La communication autour de Natura 2000 a été calamiteuse. Il n’y avait qu’une seule personne pour s'occuper d'un projet de cette envergure au ministère. Et le malentendu, le gigantesque malentendu a pris sur tout le reste. Là où l'on aurait pu attendre une négociation, il y a eu confrontation au pire, émotion au mieux. Quel dommage ! Natura vise à bousculer la notion, de réserve où tout était interdit. Pourtant, les usagers craignaient de se faire dire qu’ils étaient en trop. Malentendu, encore. Natura peut nous faire passer d'un système géré par l'État régalien à la décision locale. C'est une petite révolution, vous savez. On demande désormais aux gens de mieux connaître leur milieu, de regarder au-delà de sa parcelle, de son petit intérêt particulier et d'envisager autre chose. Avec des emplois à la clé car ces espaces préservés, il faudra les gérer, les animer. En fait, cette directive européenne est une leçon de nouvelle gouvernance. Dans bon nombre d’oppositions, j’ai cru entendre : nous sommes sur place, nous connaissons notre terrain. Bien. Mais la biodiversité est aussi une leçon d’humilité. Nous pensons connaître notre terrain. Et alors ? Et alors, nous devons connaître notre terrain comme Natura 2000 nous y incité : d'ailleurs, pour ne prendre que l'exemple de la Bretagne, sur 52 sites retenus su départ, 41 ont connu une issue favorable. Les scientifiques, les élus et usagers n’ont pas fait leur travail si mal que ça … Recueilli par François SIMON

  32. Localisation • Régions :BASSE-NORMANDIE (2.00 %), BRETAGNE (1.00 %) Départements : Domaine maritime (97 %), Manche (2 %), Ille-et-Vilaine (1 %) Superficie : 38747 ha Altitude minimale : -12 m Altitude maximale : 68 m Région biogéographique : Atlantique • La surface de ce site intersecte les Zones de Protection Spéciale suivantes :FR2510037 ChauseyFR2510048 Baie du Mont Saint Michel

  33. Description du site • La baie du Mont Saint-Michel constitue un site d'importance internationale abritant régulièrement plus de 20.000 oiseaux d'eau. Les prés salés atlantiques, par la diversité des groupements qui les composent et la surface qu'ils occupent, constituent un ensemble phytocoenotique de valeur internationale.D'autre part, des concrétions biogéniques de Maërl, considérées comme les plus belles populations d'Europe ont été identifiées.Motivations pour la liste des autres espèces importantes de faune et de flore (rubrique 3.3) : - protections réglementaires au niveau national ou régional ;- populations remarquables et valeur patrimoniale.La baie du Mont-Saint-Michel abrite une population résidente de phoque veau-marin (Phocavitulina) tout au long de l'année, avec reproduction annuelle.Enfin, une population de Grand dauphin est résidente dans le golfe normand-breton au sens large, dont ce SIC

  34. Site inter-régional, la baie du Mont Saint-Michel correspond à un vaste écocomplexe de haute valeur paysagère découvrant, à marée basse, plusieurs dizaines de milliers d'hectares de grèves, de vasières et de bancs de sable. Les phénomènes de sédimentation et de géomorphologie marines de grande ampleur lui confèrent un intérêt majeur. Le substratum profond, constitué de schistes, est recouvert de plusieurs mètres de sédiments meubles. Les étendues maritimes sont associées à des secteurs terrestres (cordon dunaire, falaises granitiques, marais et bois périphériques) qui s'inscrivent dans le contexte géologique et paysager de la baie.La cartographie des habitats naturels de la directive n'étant réalisée que partiellement, leur évaluation surfacique demeure actuellement approximative.La part de DPM représente environ 94% de la superficie du site.Dans la liste des habitats d'intérêt communautaire, la part de l'habitat 1130, correspondant à "estuaire", ne représente volontairement que 1% de la superficie du site, afin d'éviter les doubles comptes avec les habitats 1110, 1140 & les habitats de prés salés

  35. Composition du site : • Mer, Bras de Mer 45 % • Rivières et Estuaires soumis à la marée, Vasières et bancs de sable, Lagunes (incluant les bassins de production de sel) 45 % • Marais salants, Prés salés, Steppes salées 5 % • Dunes, Plages de sables, Machair 1 % • Galets, Falaises maritimes, Ilots 1 % • Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) 1 % • Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, 1 % • Forêts caducifoliées 1 %

  36. SITE À CONSULTER • http://natura2000.environnement.gouv.fr/especes/1106.html# • http://natura2000.environnement.gouv.fr/sites/FR2500077.html

  37. Sites Natura à différenteséchelles

  38. Habitatsnaturelsprésents • % couv. • Bancs de sable à faible couverture permanente d'eau marine41 % • Replats boueux ou sableux exondés à marée basse32 % • Préssalésatlantiques (Glauco-Puccinellietaliamaritimae)10 % • Récifs2 % • Estuaires1 % • Végétation annuelle des laissés de mer1 % • Falaises avec végétation des côtes atlantiques et baltiques1 % • Végétations pionnières à Salicornia et autres espèces annuelles des zones boueuses et sableuses1 % • Dunesmobilesembryonnaires1 % • Dunes mobiles du cordon littoral à Ammophilaarenaria (dunes blanches)1 % • Dunes côtières fixées à végétation herbacée (dunes grises)1 % • Dunes à Salix repens ssp. argentea (Salicionarenariae)1 % • Dépressionshumidesintradunales1 % • Lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou Hydrocharition1 % • Rivières des étages planitiaire à montagnard avec végétation du Ranunculionfluitantis et du Callitricho-Batrachion1 %

  39. Espèces végétales et animales présentes • MammifèresPR(2)Grand Dauphin (Tursiopstruncatus) Reproduction. Hivernage. Etapemigratoire. • Grand Murin (Myotismyotis) Hivernage. • Grand Rhinolophe (Rhinolophusferrumequinum) Hivernage. • Marsouin (Phocoenaphocoena) Etapemigratoire. • PetitRhinolophe (Rhinolophushipposideros) Hivernage. • Phoque gris (Halichoerusgrypus) Etapemigratoire. • Phoqueveaumarin (Phocavitulina) • Vespertilion à oreilleséchancrées (Myotisemarginatus) Hivernage.

  40. POISSONS • PR(2)Alosefeinte (Alosa fallax) Etapemigratoire. • Chabot (Cottus gobio) • Grande Alose (Alosa alosa) Etapemigratoire. • Lamproie de Planer (Lampetraplaneri) • Lamproie de rivière (Lampetrafluviatilis) Etapemigratoire. • Lamproie marine (Petromyzonmarinus) Etapemigratoire. • SaumonAtlantique (Salmo salar) Etapemigratoire.

  41. Sites à consulter • Journal de l' OGS en baie du mont saint Michel • http://www.baie-saintmichel.com/home.php • Site officiel du syndicat mixte pour le rétablissement du caractère maritime du Mont avec une page pour les enfants • www.projetmontsaintmichel.fr • Commission Interbassins de la Baie du Mont Saint-Michel • http://www.eaubaiedumont.com/francais/accueil.asp • ... la Commission, la Lettre, les partenaires, la Baie, état des lieux, forum,galerie, liens, ... La baie du Mont Saint-Michel Ce site est optimisé pour ... • Maison de la baie du Mont Saint-Michel mytiliculture et découverte ... • www.maison-baie.com • Découverte de la mytiliculture et randonnées nature guidées en baie du Mont saint-Michel. Expositions sur le patrimoine. Éducation à l'environnement. • Le Mont-Saint-Michel : suivez le projet de désensablement avec ... • http://dossiers.ouestfrance.fr/DOSSIERS/msm_accueil.asp • Le Mont-Saint-Michel a mené l'enquête. Pour ou contre la destruction de la digue-route ? ... arrivée à l'abbaye du Mont-Saint-Michel le 24 juin 2001, ... • Natura 2000 : Fiche du site FR2500077 (BAIE DU MONT SAINT-MICHEL) • http://natura2000.environnement.gouv.fr/sites/FR2500077.html • Site inter-régional, la baie du Mont Saint-Michel correspond à un vaste écocomplexede ... Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes), 1 % ... • Nature et artificialisation dans la baie du Mont-Saint-Michel • Pourtant, le colmatage de la baie du Mont-Saint-Michel s'inscrit dans ...naturel et mouvant d'eaux et de grèves dans un espace suffisant autour du Mont. ... • Ces échanges productifs entre herbus et eaux côtières participent à la ...La Baie du Mont-Saint-Michel est une zone remarquablement riche au niveau ... • Le Mont Saint Michel • www.ville-avranches.fr/mont-saint-michel.htm • La baie du Mont Saint Michel - Avranches la cité des manuscrits du Mont saint... La marée y est de très grande amplitude (15 m) et la montée des eaux à ...

  42. Journal de l' OGS en baie du mont saint Michel • Valorisation de la baie du Mont Saint Michel - projet 21b ... maritime du Mont-Saint-Michel, plusieurs actions de mise en valeur de la baie sont prévues : ... • Mont Saint-Michel - Wikipédia, l'encyclopédie libre et gratuite • http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Mont-Saint-Michel - 49k -L'architecture prodigieuse du mont Saint-Michel et sa baie en font le site touristique... Au fil des années, la baie du mont Saint-Michel fut sujette à la ... • Barre de navigation du ministère de l'Equipement • www.equipement.gouv.fr/article.php3?id_article=1709 - 16k16 juin 2006 • FR : Le Mont Saint-Michel et sa Baie • www.unesco.org/whc/sites/nom/fr-80.htm - 21k -LE MONT SAINT-MICHEL ET SA BAIE ... Le site de la Baie du Mont- Saint-Michelintéresse plusieurs communes (voir le dossier cartes et plan et le détail des ... • Abbaye du Mont Saint-Michel - des origines à l'arrivée des BénédictinsSaint Michel et le dragon, miniature des Très Riches Heures du Duc de Berry, ... • www.encyclopedie-universelle.com/abbaye-Mont-Saint-Michel1.html - 34k • France 5 : Environnement - Dossier RIVAGES... • www.france5.fr/environnement/W00236/16/126448.cfm - 117k vidéo +Carte de la baie du Mont-Saint-Michel Présentation du lieu sur le site duConservatoire du littoral. Visualiser la carte. Lien complémentaire : ... • Dans la région du Mont Saint-Michel, ce sont surtout les sables et les vases .. • www.inra.fr/dpenv/bourrc31.htm - 26k • rôle des tangues dans l'agriculture Dans les polders de la baie du Mont Saint-Michel, créés à partir de 1856, ...

  43. Les zones humides lois et mesures • http://www.snpn.com/Baie du Mont Saint-Michel : aménagements de la réserve de chasse maritime. • ... veau marin en Baie du Mont Saint-Michel • par l'examen de la stabilité des groupes, • www.chez.com/gmnormand/lassociation.htm - 28k... Cette étude s'inscrit dans le projet de désenvasement de la Baie. ... • La surveillance de la qualité des eaux c i es l'IFREMER • www.ifremer.fr/envlit/pdf/documentspdf/rapsurv.pdf • Format de fichier : PDF/Adobe Acrobat - Version HTMLDésenvasement de ports, de baies. Assainissement. Aménagement ... La qualité du milieu marin littoral normand du Tréport au Mont Saint Michel. R.INT. DEL ... • L'océan et le littoral : La Baie du Mont Saint Michel et ses ...... Jean-Claude LEFEUVRE, Professeur au Muséum National d'Histoire Naturelle, • www.x-environnement.org/jr/JR02/lefeuvre.html • Les ZONES ATELIERS : des Plateformes Interdisciplinaires de ...Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat - Version HTML • ... Jean-Claude Lefeuvre, Baie du Mt St Michel ... La Zone-Atelier «la Baie du Mont Saint-Michel et ses bassins versants», est ... • Site de l'agence de l'eau Seine Basse Normandie • http://www.eaubaiedumont.com/

  44. La Préfecture de Basse-Normandie OGS Baie du Mont Saint Michel : c'est une opération de mise en valeur, la protection et de développement économique de l'ensemble de la baie destinée à ...http://www.basse-normandie.pref.gouv.fr/%20pref_bn/REGION/environnement.php • OGS - Opération Grand Site • ... Paysages > Valorisation de la baie du Mont Saint Michel - projet 21b ... L'opération Grand Site (OGS) a pour objet de requalifier et repenser les ... • Protection du littoral en France • Opérations Grand Site (OGS). 4.3 Zones naturelles d'intérêt écologique, ... C'est le cas notamment de la pointe du Raz, de la baie du Mont-Saint-Michel, ...http://www.techniques-ingenieur.fr/dossier/protection_du_littoral_en_france/C4695 • Bretagne Environnementhttp://www.bretagne-environnement.org/ • Un portail de référence co-financé par l'Etat et la Région avec toutes les données sur l'environnement en Bretagne, l'actualité dans ce domaine, un annuaire des acteurs de l'environnement, des liens vers d'autres sites... • La Direction Régionale de l'Environnement en Bretagne (DIREN)http://www.bretagne.environnement.gouv.fr/ • Les actions, les contacts des partenaires, des dossiers thématiques sur l'environnement. • L'Ademehttp://www.ademe.fr/bretagne • Une information complète sur les énergies renouvelables, la maîtrise de l'énergie, les déchets... • Le syndicat des énergies renouvelables http://www.ser-fra.com/ • Une information générale sur les énergies solaire, éolienne et géothermique • L'Agence de l'eau Loire-Bretagnehttp://www.eau-loire-bretagne.fr/ • De l'actualité, des infos pratiques, de la documentation complète y compris pour les plus jeunes. • Bretagne Eau purehttp://www.bretagne-environnement.org/acteur/bep/ • Une information complète sur le programme Bretagne Eau Pure pour la reconquête de la qualité de l'eau en Bretagne

  45. Réseau d'Education à l'Environnement en Bretagne.http://www.educ-envir.org/reeb/ • Le réseau informe et favorise la mise en relation des personnes intéressées par l'environnement C'est un espace de réflexion, d'échanges d'expériences et d'actions.

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