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Valeurs de références de l’indice linéaire de pertes des réseaux d’alimentation en eau potable Application dans le contexte du SAGE Nappes Profondes de Gironde Eddy RENAUD. Volumes annuels des sercices d’eau. Définition des volumes 1/2. Volume mis en distribution (Vd).
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Valeurs de références de l’indice linéaire de pertes des réseaux d’alimentation en eau potable Application dans le contexte du SAGE Nappes Profondes de Gironde Eddy RENAUD Réunion du bureau de la CLE 21 septembre 2009
Volumes annuels des sercices d’eau Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Définition des volumes 1/2 Volume mis en distribution (Vd) Volume consommé autorisé (Vca) Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Définition des volumes 2/2 Volume non consommé (VNC) Volume de pertes (P) Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Indicateurs de pertes • L, longueur du réseau de distribution hors branchements particuliers en kilomètres ; • N, nombre d’abonnés du service. • Indice linéaire des volumes non comptés (ILVNC) • Indice linéaire de pertes en réseau (ILP) Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Indicateurs Urbain/Rural • Densité d’abonnés (D) • Indice linéaire de consommation (ILC) Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Référentiels « publics » selon D - 1/2 Référentiel « AEAG – SMEGREG » Référentiel GEA Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Référentiels « publics » selon D - 2/2 Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Référentiels « distributeurs » selon ILC - 1/2 Référentiel SAUR Référentiel VEOLIA Référentiel LDE Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Référentiels « distributeurs » selon ILC - 2/2 Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Collectes des données nationales • Une enquête a été lancée auprès de l’ensemble des DDAF. • 81 des 97 DDAF concernées ont répondu, 69 ont transmis des bases de données non vides. • La base de données ainsi créée comporte 15 295 lignes. Elle concerne 2096 services sur les années 1990 à 2004. • Elle présente de grandes disparités entre les départements. Peu de données avant 1998. • Après nettoyage (Correction des erreurs évidentes et suppression des données aberrantes), 14 987 valeurs d’ILP ont pu être calculées. Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Description des données • 14 987 valeurs • Distribution • Ratios Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Répartition par densité La densité est inférieure à 25 pour environ 70 % des valeurs Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Répartition par ILC ILC est inférieur à 10 m3/km/j pour environ 75 % des valeurs Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Corrélations entre les données de base • Toutes les données de base sont corrélées, • il existe une corrélation très forte entre le volume non compté (Vnc) et le volume mis en distribution (Vd). Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Analyse par classes de densité • Les données sont regroupées par classes de densité avec un pas de 5 abonnés/km • En raison du faible nombre de valeurs, les densités au-delà de 45 abonnés/km ne sont pas prises en considération. • Pour chaque classe : Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
ILC en fonction de D Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Comparaison des critères Urbain/Rural • Pour la définition d’un service rural, les systèmes « publics » et « distributeurs » sont équivalents (25.3 pour 25), en revanche pour la limite « intermédiaire / urbain » un écart important est constaté (75.9 pour 50). Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
ILVNC en fonction de ILC Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
ILVNC en fonction de D Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Références distributeurs et droite de régression Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Référentiels « publics » et droite de régression Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Tous référentiels et droite de régression Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Indicateurs IWA : UARL • UARL (Unavoidable Annual Real Losses ) • Exprimées en litres/branchement/jour avec : • Lm = Longueur du réseau hors branchements en km • Nc = nombre de branchements • Lp = longueur moyenne des branchements de la voirie au compteur en m • P = pression moyenne de service en m • Hypothèses simplificatrices: • Nc (nombre de branchements) = N (nombre d’abonnés) • Lp = 8 • P = 50 • UARL (m3/km de réseau/jour) Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Indicateurs IWA : CARL • CARL (Current Annual Real Losses) : Pertes nettes. Volume non compté (Vnc) diminué des volumes autorisés (consommation non comptés et eaux de services) et des pertes apparentes estimées (vol d’eau et sous comptage). Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Indicateurs IWA : ILI • ILI (infrastructure leakage index), indice de fuites structurelles : Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Pertes incompressibles en fonction de la densité Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Indice de pertes structurelles selon la densité Pour les faibles densité : Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Référentiel alternatif : Méthode • On considère que : • Le seuil moyen découle de la régression linéaire passant par l’origine calculée à partir de l’ensemble des données regroupées par classes. • Les seuils haut et bas sont construits à partir des régressions linéaires passant par l’origine calculées sur les services situés respectivement au dessus et en dessous de la droite de régression linéaire moyenne regroupés par classes. • On définit ainsi 4 niveaux de pertes: • Niveau de pertes faible ; • Niveau de pertes modéré ; • Niveau de pertes élevé ; • Niveau de pertes très élevé. Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Référentiel alternatif ILVNC selon ILC Pour ILC < 30 Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Référentiel alternatif ILVNC selon D Pour D < 45 Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Comparaison des référentiels « alternatif » et « AEAG » Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Référentiel basé sur IVNCA • Indice des volumes non comptés par abonné • Le référentiel alternatif résulte de relation du type Soit qui peut s’écrire Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Collecte des données girondines • Le CG33 a confié à SAFEGE la réalisation d’une synthèse départementale de la distribution d’eau potable. Dans le cadre de cette étude, des données techniques relatives aux 110 services d’eau potable du département de la Gironde ont été recueillies pour les années 2003, 2004 et 2005. • Certaines collectivités ont dû être exclues de l’étude : • Collectivités n’exerçant pas la compétence distribution ; • Collectivités ayant subit une réorganisation territoriale sur la période étudiée ; • Collectivités pour lesquelles certaines données de base sont manquantes ou manifestement erronées ; • La Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB), trop atypique pour être intégrée dans une étude statistique des données. Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Description des données Girondines Informations complémentaires • Le diamètre des canalisations (non exhaustif) ; • Le matériau constitutif des canalisations (non exhaustif) ; • Le type de sol (sable, non sable, mixte). Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Répartition par densité d’abonnés Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Corrélations Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
ILP selon le diamètre Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
ILP selon le taux de PVC Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
ILP selon le type de sol Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Evolutions interannuelles des pertes globales Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
ILP selon D pour les données Girondines Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Synthèse des régression linéaires Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Résultats Girondins et référentiels Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Conclusions 1/6 • Il n’existe pas de référentiel partagé des indicateurs de pertes • Pour définir le caractère Urbain/Rural les organismes publics utilisent des seuils de la densité d’abonnés, les distributeurs se basent sur l’indice linéaire de consommation. • L’étude de données nationales aboutit aux relations suivantes : Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Conclusions 2/6 • Les deux méthodes d’évaluation du caractère urbain ou rural d’un service sont largement concordantes • la contribution du linéaire de réseau aux pertes n’est pas prépondérante par rapport à celle du nombre d’abonnés. • Il n’y a aucun intérêt à apprécier le caractère urbain ou rural d’un service par seuils. • Des références faisant intervenir un lien continu de l’ILP avec un indicateur de la densité urbaine du réseau semblent préférables. Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Conclusions 3/6 • Exprimer ILVNC ou ILP en fonction d’ILC revient quasiment à raisonner en termes de rendement du réseau, avec les mêmes inconvénients. • Pour les réseaux peu urbains, la densité d’abonnés et la densité de branchements ont des valeurs très voisines et constituent des indicateurs pertinents pour apprécier le caractère rural ou urbain d’un service : • La densité de branchements a l’avantage de représenter une caractéristique physique du réseau indépendante des règles de gestion du service. • La densité d’abonnés présente l’avantage d’être calculée avec des données dont la production annuelle est explicitement prévue dans le cadre du RPQS. Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Conclusions 4/6 • La méthode IWA d’évaluation des pertes incompressibles n’est donc pas pertinente pour les services ruraux français • Pour les données Girondines, aucune influence propre du diamètre moyen, du taux de PVC ou du type de sol sur l’ILP n’a pu être mise en évidence. • De 2003 à 2005, chaque année la performance globale des services girondins s’améliore significativement. • les niveaux moyens de pertes girondins sont significativement inférieurs à ceux constatés au niveau national, moyenne 2005 : Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Conclusions 5/6 • Référentiel alternatif d’ILP en fonction de D pour D<45 : • Référentiel alternatif de l’indice linéaire de pertes par abonné (IPA) en fonction de D pour D<45 Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009
Conclusions 6/6 • Les résultats de cette étude nous montrent que pour les réseaux peu urbains, le niveau des pertes est davantage lié au nombre d’abonnés qu’au linéaire de réseau. • Le nombre de branchements, généralement proche du nombre d’abonnés est une donnée qui présente l’intérêt de ne pas être influencée par des règles de gestion. • Un indice de pertes par branchement serait plus pertinent qu’ILP ou ILVNC pour évaluer les pertes des réseaux peu urbains. Ce type d’indicateur, qui n’est pas actuellement prévu par la réglementation française, fait partie de ceux préconisés par l’IWA. Réunion du bureau de la CLE – 21 septembre 2009