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Introduction de la démarche. À l'été 2012, le Réseau québécois de revitalisation intégrée (RQRI ) entame une démarche de réflexion qui vise à approfondir trois dimensions qui concernent ses membres et leurs actions :
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Introduction de la démarche À l'été 2012, le Réseau québécois de revitalisation intégrée (RQRI) entame une démarche de réflexion qui vise à approfondir trois dimensions qui concernent ses membres et leursactions : 1) La perspective de lutte contre la pauvreté, de la réponse aux besoins de base ainsi que de l’insertion sociale et citoyenne (participation sociale); 2) L’enrichissement de la dynamique territoriale et, plus précisément, l’impact des initiatives en termes de développement de l’empowerment collectif; 3) La coconstruction et la coproduction des politiques publiques favorisant la revitalisation intégrée dans les territoires.
Introduction de la démarche Pour réaliser cette réflexion, le RQRI a fait appel au Centre de recherche sociale appliquée (CRSA) afin de mener une recherche exploratoire sur le sujet autour de trois études de cas, soit : • l’Approche territoriale intégrée (ATI) Limoilou dans la région de la Capitale‐Nationale, • le Comité de revitalisation urbaine intégrée Saint‐Pierre à Montréal, • la Table de concertation et d'action Ascot en Santé dans la région de l’Estrie.
Présentation • Présentation des trois initiatives • Comité de RUI de Saint-Pierre • Ascot en santé • ATI Limoilou • Regard croisésur les 3 démarches • Pauvreté, inclusion sociale et RI • L’enrichissement de la dynamiqueterritoriale • Revitalisation et coconstruction des politiquespubliques • Conditions de réussite et obstacles • Conclusions et questions
CRUISP – contexte de création • Fusions municipales en 1999 et 2003 • Élaboration du programme RUI au Sommet de Montréal • Candidature déposée par Lachine • Planif stratégique et consultation publique • Élaboration du plan d’action ciblant 4 objectifs généraux • Création d’un OBNL en novembre 2004
CRUISP – structure • OBNL autonome gouverné par AGA et CA dont 5 de 9 membres sont citoyens • Plus 1 membre associé voté, 1 membre coopté et arrondissement qui détient 2 sièges • 4 comités relèvent de la coordination: Comité du Marché Saint-Pierre et trois comités de travail: loisirs, sécurité et rue principale • Lieux d’échanges, de dialogue et de réflexions qui font des recommandations au CA par le biais de la coordination
CRUISP – comités • Les quatre comités sont composés entre autre de citoyens • Rencontres 4 à 10 fois par an • Composition typique: coordination du CRUISP, citoyens, arrondissement, organismes communautaires, associations, clubs et commerces • La présence des membres varient entre 6 et 20 personnes par comité par rencontre
CRUISP – activités et réalisations • Marché Saint-Pierre • Caserne des jeunes • La p’tite maison • Fêtes de quartier annuelles notamment la Fête de la paix de Saint-Pierre • Aménagement d’îlots de fraîcheur, de fresques et d’aires de jeu • Mémoires, études et prises de position
2003, fusions municipales, questionnement, participation citoyenne centrale, territoire d’appartenance, 1er plan • 2006, forum citoyen = plan d’action multisectoriel et 2009 adhésions aux principes de revitalisation intégrée – adh. RQRI Ascot en santé – contexte de création • Né en 1989, sous l’impulsion de l’ancienne municipalité d’Ascot, rejoint le réseau VVS • Première action l’environnement puis virage intersectoriel en 1994 = pauvreté • 2000 inc., Table de concertation et d’action AES
4 assemblées de quartier par an +-50/70 membres • Forum citoyen au 3 ans environ = plan d’action • Plusieurs comités qui actualisent le plan d’action avec le CA et les AG de quartier AES – structure • OBNL autonome gouverné par des assemblées et un CA qui constitue la structure permanente • CA composés de 9 à 10 pers = 7 élus, 2 à 3 organismes partenaires cooptés, aux minimum deux citoyens
Journal de quartier* • Coopérative jeunesse de service • Offre alimentaire* • Économie au quotidien - service de proximité* • *COMITÉ PERMANENT AES – comités Comités formés en habituellement par les Assemblées de quartier • Conte et crayon* • Voisinage en fête • Fleurir le quartier • Rapprochement interculturel* • Aide alimentaire avec le milieu scolaire*
AES – activités et réalisations • Activités de rapprochement interculturel : Exposition de photos en plein air, Brunch familles d’ici et d’ailleurs, Souk • Plantation d’arbres, fleurir le quartier, parc-école • Journal communautaire, coop jeunesse, activités école-communauté • « Faire le bon match », compétence et emploi, Accorderie • Projet marché solidaire • Activités éveil à la lecture&l’écriture • Mémoire, prise de position… Un plan d’action en cinq axes • Vivre ensemble • Qualité et cadre de vie • Place aux jeunes • Économie au quotidien • Communautés et vie de famille
ATI Limoilou – contexte de création • 2008 :Signature de l’Entente spécifique de lutte contre la pauvreté et l’exclusion social dans la Capitale-Nationale et identification de 5 territoires ATI. • 2008-2009 : portrait consultation auprès de 23 groupes du quartier (138 personnes) Diagnostic: identification de 5 priorités d’actions • 20010 : Création de 5 chantiers et développement de projets: immigration, logement, éducation, sécurité alimentaire, famille
ATI Limoilou – structure Comité d’encadrement 4 chantiers Coordonnatrice Chargés de projet Chantier Limoilou Sous-comités Organismes mandataires
ATI Limoilou – Comités • Un comité d’encadrement : 2 citoyens, Ville, CLSC, Commission scolaire, CDEC, CLE, organismes communautaire. • Quatre chantiers de travail (citoyens, milieu communautaire et institutionnel) Entre 15 et 25 participants. 3-4 rencontres par an. • Rôle des chantiers: analyse du milieu, identification d’orientation de travail, échange d’information, formation, évaluation des projets. • Sous-comité de travail opérationnalise le développement des projets.
ATI Limoilou –activités et réalisations • Immigration : Intégration à la vie de quartier (Bienvenue à Limoilou), sondage auprès des employeurs, Programme d’immersion en milieu de travail, focus groupe sur les besoins des immigrants concernant le milieu de travail, Matinée Info-Emploi. • Sécurité alimentaire : Sondage auprès des utilisateurs de distribution alimentaire, recherche participative sur les raisons de non recours au service d’aide alimentaire, capsule santé, projet de transport, projet en lien avec l’accessibilité au fruits et légumes, Promotion de nouvelles approches en insécurité alimentaire : La Trousse pour que le droit à l’alimentation devienne réalité. • Éducation: 8 projets liés à la persévérance scolaire • Logement : ABC du logement • Fiche d’appréciation du potentiel de développement des communautés
Pauvreté, inclusion sociale et R.I. Comment parle-t-on de la pauvreté et de l’inclusionsociale? Deuxgrandestendances…
Pauvreté, inclusion sociale et R.I. Comment aborde-t-on la question de la pauvretédans les actions proposées? 1) La dimension sociale et culturelle de la pauvreté; 2) La dimension matérielle de la pauvreté; 3) La dimension territoriale; 4) La participation citoyenne au cœur de la dimension politique de la pauvreté
Pauvreté, inclusion sociale et R.I. Des retombéesperceptibles
L’enrichissement de la dynamique territoriale • La notion de territoire; au centre de la dynamique des acteurs • Unelogiqueautonomisteouunelogiquecomplémentariste • Un sentiment d’appartenance au territoireadministratif variable • L’origine des démarchescommeélémentstructurant
L’enrichissement de la dynamique territoriale • La vivacité des démarches marqué par les rapports sociaux entre les différents acteurs du territoire • Uneapproche, des orientations et des actions qui permettent à tous de s’yretrouver • Une participation d’acteursdiversifiés, avec des rôles multiples • Uneopportunité pour aller plus loin dans le faire ensemble • Un espace de développement de l’empowermentcollectif et organisationnel • La mise en place de mécanismes pour soutenir la dynamiqueterritoriale
Construction des politiques publiques • Des structures qui facilitent la coconstruction et la coproduction des politiquespubliques • Un financement au coeur des rapports de pouvoir • Unegouvernanceterritoriale entre la logique de l’actionpublique et unelogique de l’actionsociale • Les limites de l’actionintersectorielle
Construction des politiques publiques Conditions qui influencent la cocontruction et la coproduction des politiquespubliques • Le niveau de mobilisation des acteurs • La dynamiqueterritoriale • Le rapport de force et la présencecitoyenne • La légitimité de la démarche de RI • La présenced’alliances • La reconnaissance des rôles de chacun • La capacité des représentants institutionnels à prendre des décisions ou à faire circuler l'information dans leur organisation
Construction des politiques publiques Quelquesexemples de coconstruction et de coproduction… • La présence de fonctionnairedans les démarches (instances de gouvernance, dans les comité, …) • La présenced’acteursinstitutionnelsdans les démarches • La participation des élusdans les démarches • L’apportlogistique des municipalités • La présence de points statutairesdans les rencontresd’élus • Les différentesreprésentations des partenaires et de la coordination • Les citoyens qui interpellent les élus • L’utilisation des démarches de RI comme lieu de consultation publique • …
Conclusions et questions • L’étude met en évidence la richesse de la diversité dans le vivre-ensemble • Les RI, uneétapevers la désectorisation des problématiquessociales au niveau territorial • Un espace pour repenser la ville pour le développement durable et la participation citoyenne • Les limites de l’intersectorialité • Comment surpasser le cloissonnement des groupessociaux? • La participation citoyenne et plus particulièrement des personnesvulnérablesest un défi constant • La présenced’une coordination commesoutien et consolidation de la démarche • La nécessité de se doter d’unepolitique de RI