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Groupe de suivi du Plan Mayotte 2015

Groupe de suivi du Plan Mayotte 2015. Eléments de méthodologie et de calendrier. I. Eléments de cadrage. Le constat fait au moment des Etats généraux de l’outre-mer est sans équivoque : Total consommation des produits alimentaires à Mayotte : environ 90 000 tonnes / an

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Groupe de suivi du Plan Mayotte 2015

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Presentation Transcript


  1. Groupe de suivi du Plan Mayotte 2015 Eléments de méthodologie et de calendrier

  2. I. Eléments de cadrage • Le constat fait au moment des Etats généraux de l’outre-mer est sans équivoque : • Total consommation des produits alimentaires à Mayotte : environ 90 000 tonnes / an • Sur ces 90 000 tonnes, 41 456 tonnes sont importées, et 49 926 tonnes (estimées) issues de la production locale • Sur ces 49 926 tonnes, seules 9 660 (19%) sont en revanche commercialisées par les circuits de distribution identifiés (le reste – 81 % - est autoconsommé !) • Ce taux de commercialisation atteint seulement 3% sur les « nouveaux marchés » (GMS, cantines scolaires, etc.)

  3. I. Eléments de cadrage • Ce constat posé, il convient désormais de sortir de la phase de réflexion / décision qui a été celle des EGOM / CIOM / assises des territoires ruraux pour engager un processus de mise en oeuvre très opérationnelle du Plan Mayotte 2015. • Tel est l’esprit des 31 fiches actions du plan qu’il apparaît désormais souhaitable de décliner selon un échéancier précis, avec des objectifs clairement identifiés. • La déclinaison de ce plan suppose : • La concrétisation d’un certain nombre d’avancées à un niveau transversal et stratégique (II.1) • L’appui concret au montage de projets dans les différentes filières, à travers la mise en place de groupes d’accompagnement et de suivi opérationnels (II.2),

  4. II. Méthodologie proposée • 1. Les enjeux transversaux • a. L’établissement des réserves foncières utiles à l’activité agricole et la viabilisation des pistes rurales nécessaires au développement endogène • Création à venir de l’EPFR : prise en compte souhaitée d’une compétence de SAFER : 2010 • Poursuite du travail d’élaboration du schéma de développement agricole (identification des SAU) : réunion de lancement prévue fin janvier 2010, puis réunions communales au premier semestre, avant présentation d’un premier jet à l’été 2010. Approbation du schéma avant fin 2010.

  5. II. Méthodologie proposée • b. les avancées nécessaires en matière d’emploi, de statut et de formation • Suivi du projet d’apprentissage et poursuite des réflexions sur les groupements d’employeurs : résultats attendus avant l’été 2010 • Réflexion en cours sur la mise en œuvre d’une retraite agricole, dans le sillage de la récente mission de la MSA : définition des coef. de pondération, juin 2010 etconcrétisation attendue, septembre 2011 • Accès au financement : réunion avec les banques avant fin mars 2010 (sur des dossiers concrets) et relance auprès de Paris pour le bénéfice des prêts bonifiés

  6. II. Méthodologie proposée • c. Les enjeux de recherche / développement, et d’accompagnement technique des filières • Poursuite de la mise en œuvre de la convention avec le CIRAD (2008-2014) : souhait d’une approche plus « opérationnelle » et d’un retour auprès des professionnels concernés (premiers résultats attendus avant fin 2010). • Mise en place d’exploitations de références in situ, avec l’appui de la CAPAM (PRDA), le lycée et le CIRAD. • Montée en puissance de la pépinière d’entreprise du lycée agricole (objectif : tous les « tunnels » occupés avant fin 2010).

  7. II. Méthodologie proposée • 2. Le soutien spécifique à l’émergence des filières : la mise en place de 5 groupes d’appui à la gestion de projets • Groupe opérationnel d’appui pour le développement de la production fruitière / maraîchère : • Cf. objectif de production de 310 tonnes légumes / an en 2015 • Dès 2010 : concrétiser la réalisation de 2 ha nouveaux de culture maraîchère irriguée, produisant au moins 40 tonnes / an • Assurer par ailleurs la production d’au moins 5000 m² nouveaux de culture sous serre.

  8. II. Méthodologie proposée • En matière de production fruitière : objectif de structuration de la filière en vue d’obtenir la commercialisation d’au moins 30 tonnes supplémentaires par an (dès 2010) sur les marchés GMS / restauration scolaire • Appui à la COOPAC dans son processus de montée en puissance. • Mise en relation directe des producteurs et des distributeurs dans certains marchés sectoriels (banane, ananas, chou, etc.) : montage de projets en ce sens en 2010

  9. II. Méthodologie proposée • Groupe opérationnel d’appui pour le développement des productions animales • Production bovine : cf. la complexité des circuits de distribution / valorisation (abattoirs, normes sanitaires pour la filière lait) : mise en place dès 2010 de deux « unités de référence », en vue d’une vente au détail à la ferme • Volailles : cf. l’objectif de 500 tonnes produites par an en 2015. Modalités : appui au montage dès 2010 d’au moins10 projets (de 1500 à 5000 poulets), représentant 40 unités de 500 volailles. • Œufs : concrétiser les projets permettant d’atteindre 9000 pondeuses en 2010

  10. II. Méthodologie proposée • Groupe opérationnel d’appui au développement de la filière pêche / aquaculture • Pêche : cf. l’objectif d’environ 200 tonnes de poisson pêché par an en 2015. • Modalités : dès 2010, achat de 2 nouveaux palangriers (+ recrutement et formation des équipages nécessaires), mise en place d’un ponton de pêche à Mamoudzou et travail sur la filière de commercialisation (GMS : objectif de tonnage à définir) • Aquaculture : restaurer dès 2010 l’objectif de production de 200 tonnes / an, et mieux orchestrer la pénétration des marchés locaux par le biais d’une coopérative de commercialisation (cf. rôle Copemay).

  11. II. Méthodologie proposée • Groupe opérationnel d’appui à la valorisation des productions (commercialisation, primo-transformation agro-alimentaire) • Dans le champ des productions maraîchères : appui à la mise en place dès 2010 d’au moins une unité de primo-transformation mutualisées (tri, calibrage, lavage, épluchage, conditionnement) • Pour les productions fruitières : montage d’au moins un projet de transformation agro-alimentaire, en vue d’une commercialisation (jus de fruits, confitures) et d’une mûrisserie • Valorisation des produits agricoles : réalisation d’une campagne « consommons mahorais » et travail partenarial en vue d’aboutir avant fin 2010 à une proposition de « label » pour les produits mahorais.

  12. II. Méthodologie proposée • Groupe opérationnel d’appui pour le soutien aux projets « éco-innovants » • Monter en 2010 au moins un projet d’envergure en matière de technologie agri-solaire • Monter en 2010 au moins un projet d’envergure en matière de valorisation énergétique des déchets (déjections animales, etc.) • Appui au développement des projets innovants en matière d’irrigation et d’usage de la ressource en eau.

  13. III. Composition des groupes et calendrier • Les enjeux transversaux (schéma de développement agricole, questions statutaires, recherche / développement) font l’objet d’un suivi spécifique avec l’appui des services de l’Etat / du Cg et des opérateurs concernés. • En ce qui concerne les groupes d’appui opérationnels au montage de projets, est proposée la composition suivante : • Groupe 1 (production fruitière et maraîchère).Animation : DARTM. Participants : CAPAM, DAF, DARTM, lycée agricole, ADVA, COOPAC, AMMEFLHORC, ASP

  14. III. Composition des groupes et calendrier • groupe 2 (productions animales).Animation CAPAM. Participants : CAPAM, DAF, DARTM, lycée agricole, ASP, ADEM, COMAVI • groupe 3 (filière pêche/ aquaculture).Animation Affmar. Participants : CAPAM, Affmar, DARTM, COPEMAY, COVIPEM, Aquamay • groupe 4 (valorisation des produits).Animation DAF. Participants : CAPAM, DAF, DARTM, lycée agricole, COOPAC, ADVA, EYGM, APYM, CIRAD, ATAVM • Groupe 5 (projets éco-innovants).Animation CDM. Participants : CAPAM, DAF, DARTM, lycée agricole, ADEME, SIEAM

  15. III. Composition des groupes et calendrier • Calendrier : • Au moins une réunion de chaque groupe d’appui opérationnel toutes les 6 semaines • 3 réunions du comité de suivi du Plan Mayotte 2015 par an sous la présidence du préfet ou de son représentant, où il sera rapporté : • Sur le travail de chacun des groupes d’appui opérationnels • Sur l’avancée des réflexions sur chaque enjeu transversal

  16. IV. Méthodologie d’évaluation du plan Mayotte 2015 (fiche n°11) • Objectifs visés : • Permettre un suivi en continu des actions menées et de leur impact • Le cas échéant, effectuer les ajustements nécessaires • Moyens : • Appui technique du Service de la Statistique et de la Prospective du MAAP • Pilotage par le SISE de la DAF de Mayotte • Suivi par le groupe de suivi du plan Mayotte 2015

  17. IV. Méthodologie d’évaluation du plan Mayotte 2015 (fiche n°11) • Méthode : • Situation de référence en 2010 grâce au RA • Point à mi-parcours (2013) et à la fin (2016) : mêmes questionnaires que le RA • Évaluation en continu sur des échantillons plus restreints et une série d’indicateurs clés

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