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Partie 2 De l’Antiquité aux Physiocrates. Les prémisses Le Mercantilisme 3. More et l’Utopie 4. Quesnay et la physiocratie. Partie 2 De l’Antiquité aux Physiocrates. Les prémisses Le Mercantilisme 3. More et l’Utopie 4. Quesnay et la physiocratie. Introduction à l’analyse économique
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Partie 2 De l’Antiquité aux Physiocrates • Les prémisses • Le Mercantilisme 3. More et l’Utopie 4. Quesnay et la physiocratie
Partie 2 De l’Antiquité aux Physiocrates • Les prémisses • Le Mercantilisme 3. More et l’Utopie 4. Quesnay et la physiocratie
Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates ARISTOTE (-384 - -322) « D'une part les animaux domestiques sont d'une nature meilleure que les animaux sauvages, d'autre part, le meilleur pour tous est d'être gouvernés par l'homme car ils y trouvent leur sauvegarde. De même, le rapport entre mâle et femelle est par nature un rapport entre plus fort et plus faible, c'est-à-dire entre commandant et commandé. Il en est nécessairement de même chez tous les hommes. Ceux qui sont aussi éloignés des hommes libres que le corps l'est de l'âme, ou la bête de l'homme (et sont ainsi faits ceux dont l'activité consiste à se servir de leur corps, et dont c'est le meilleur parti qu'on puisse tirer), ceux-là sont par nature des esclaves; et pour eux, être commandés par un maître est une bonne chose. »
Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates ARISTOTE (-384 - -322) « Il faut faire en sorte que l’architecte reçoive du cordonnier le produit du travail de ce dernier, et lui donne en contrepartie son propre travail. (…) Il doit donc y avoir entre un architecte et un cordonnier le même rapport qu’entre un nombre déterminé de chaussures et une maison (ou telle quantité de nourriture), faute de quoi il n’y aura ni échange ni communauté d’intérêts ; et ce rapport ne pourra être établi que si entre les biens à échanger il existe une certaine égalité. Il est donc indispensable que tous les biens soient mesurés au moyen d’un unique étalon, comme nous l’avons dit plus haut’. Et cet étalon n’est autre, en réalité, que le besoin qui est le lien universel. »
Partie 2 De l’Antiquité aux Physiocrates • Les débuts (Antiquité - Moyen-âge) • Le Mercantilisme1. Aspects généraux2. Sur la population3. Sur la monnaie4. Sur le colonialisme 3. More et l’Utopie 4. Quesnay et la physiocratie
Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates Jean BODIN (1529 - 1596) « Il n'y a personne qui gagne qu'un autre n'y perde. »
Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates Jean-Baptiste COLBERT (1619 – 1683) « Le commerce est une guerre entre les entreprises et les industries de toutes les nations. Elle est conduite par 20 000 navires... »
Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates Jean-Baptiste COLBERT (1619 – 1683) « On ne peut augmenter l’argent dans le royaume qu’en même temps que l’on en ôte la même quantité dans les États voisins. »
Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates Antoine de MONTCHRESTIEN (1575 - 1621) « Le bonheur des hommes (...) consiste principalement en la richesse, et la richesse dans le travail. »
Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates Antoine de MONTCHRESTIEN (1575 - 1621) « On dit que l'on ne perd jamais que l'autre n'y gagne. Cela est vray, et se connaist mieux en matière de trafic, qu'en toute autre chose. Je diray pourtant qu'en celuy qui se fait de citoyen à citoyen il n'y va de nulle perte pour le public. C'est, à son regard, comme si l'on tenoit deux vases en ses deux mains et que l'on versast la liqueur de l'un en l'autre. Il n'est pas ainsi des marchands et facteurs estrangers. Tout autant qu'il y en a parmi nous sont des pompes qui tirent et jettent hors du royaume non l'égout ou la sentine du vaisseau, si l'on ne veut appeler les richesses, mais la pure substance de vos peuples. Ce sont des sang-sües qui s'attachent à ce grand corps, tirent son meilleur sang et s'en gorgent, puis quittent la peau et se deprennent. »
Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates Antoine de MONTCHRESTIEN (1575 - 1621) « D’où l’on peut conclure que les marchands sont plus qu’utiles en l’État et que leur souci de profit, qui s’exerce dans le travail et dans l’industrie, fait et cause une bonne part du bien public. Que, pour cette raison, on leur doive permettre l’amour et la quête du profit, je crois que tout le monde l’accordera. »
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Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates Jean BODIN (1529 - 1596) « Il n’y a richesse ni force que d’hommes. »
Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates Jean-Baptiste COLBERT (1619 – 1683) « L’oisiveté des premières années est la source des désordres du reste de la vie. »
Partie 2 De l’Antiquité aux Physiocrates • Les débuts (Antiquité - Moyen-âge) • Le Mercantilisme1. Aspects généraux2. Sur la population3. Sur la monnaie4. Sur le colonialisme 3. More et l’Utopie 4. Quesnay et la physiocratie
Partie 2 De l’Antiquité aux Physiocrates • Les débuts (Antiquité - Moyen-âge) • Le Mercantilisme1. Aspects généraux2. Sur la population3. Sur la monnaie4. Sur le colonialisme 3. More et l’Utopie 4. Quesnay et la physiocratie
Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates Antoine de MONTCHRESTIEN (1575 - 1621) « (…) faire connaître le nom de Dieu, notre créateur à tant de peuples barbares privés de toute civilisation, qui nous appellent, qui nous tendent les bras, qui sont prêts à s’assujettir à nous afin que par de saints enseignements et de bons exemples, nous les mettions dans la voie du salut. »
Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates Antoine de MONTCHRESTIEN (1575 - 1621) « Il ne faut point douter qu’outre la bénédiction de Dieu, qui viendrait à ce grand et puissant État pour des entreprises si pieuses, si justes et si charitables... il s’ouvrirait par ce moyen, tant ici que là-bas, de grandes et inépuisables sources de richesses. »
Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates Francis BACON (1561 - 1626) « La monnaie est la vie du commerce, l’esprit vital des échanges ; comme le fumier, elle n’est bonne à rien si ce n’est à être répandue. »
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Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates Thomas MORE (1478 - 1535) « La noblesse et la valetaille ne sont pas les seules causes des brigandages qui vous désolent ; il en est une autre particulière à votre île. - Et quelle est-elle ? dit le cardinal - Les troupeaux innombrables de moutons qui courent aujourd’hui toute l’Angleterre. Ces bêtes si douces, si sobres partout ailleurs, sont chez vous tellement voraces et féroces qu’elles mangent même les hommes et dépeuplent les campagnes, les maisons et les villages ».
Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates Thomas MORE (1478 - 1535) « Ainsi, un avare affamé enferme des milliers d’arpents dans un même enclos ; et d’honnêtes cultivateurs sont chassés de leurs maisons, les uns par fraude, les autres par la violence, les plus heureux par une suite de vexations et de tracasseries qui les forcent à vendre leurs propriétés (...) Ils vendent à vil prix ce qu’ils ont pu emporter de leurs effets, marchandises dont la valeur est déjà bien peu de chose. Cette faible ressource épuisée, que leur reste-t-il ? Le vol, et puis la pendaison dans les formes. »
Partie 2 De l’Antiquité aux Physiocrates • Les débuts (Antiquité - Moyen-âge) • Le Mercantilisme • More et l’Utopie 4. Quesnay et la physiocratie1. Un précurseur : Boisguillebert 2. La physiocratie 3. Le Tableau économique Conclusion
Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates Pierre de BOISGUILLEBERT (1646 - 1714) « Il est certain que l’argent n’est pas un bien de lui-même et que sa quantité ne fait rien pour l’opulence d’un pays en général... L’argent n’est que le moyen et l’acheminement, au lieu que les denrées utiles à la vie sont la fin et le but. »
Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates Pierre de BOISGUILLEBERT (1646 - 1714) « [Le laboureur] donne le premier mouvement à tout. »
Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates Pierre de BOISGUILLEBERT (1646 - 1714) « Il est aisé de voir que pour faire beaucoup de revenu dans un pays riche en denrées, il n’est pas nécessaire qu’il y ait beaucoup d’argent, mais seulement beaucoup de consommation, un million faisant plus d’effet de cette sorte que dix millions lorsqu’il n’y a point de consommation ; parce que ce million se renouvelle mille fois, et fera pour autant de revenu à chaque pas, tandis que les dix millions restés dans un coffre ne sont pas plus utiles à l’État que si c’étaient des pierres. »
Partie 2 De l’Antiquité aux Physiocrates • Les débuts (Antiquité - Moyen-âge) • Le Mercantilisme • More et l’Utopie 4. Quesnay et la physiocratie1. Un précurseur : Boisguillebert 2. La physiocratie 3. Le Tableau économique Conclusion
Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates Pierre Samuel du PONT de NEMOURS (1739 - 1817) « La science économique n'étant autre chose que l'application de l'ordre naturel au gouvernement des sociétés, est aussi constante dans ses principes et aussi susceptible de démonstration que les sciences physiques les plus certaines. »
Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates François QUESNAY (1694 - 1774) « (...) que le souverain et la nation ne perdent jamais de vue que la terre est l'unique source des richesses, et que c'est l'agriculture qui les multiplie. »
François QUESNAY (1694 - 1774)
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Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates François QUESNAY (1694 - 1774) « C’est d’ailleurs un grand inconvénient que d’accoutumer le peuple à acheter le blé à trop bas prix ; il en devient moins laborieux, il se nourrit de pain à peu de frais et devient paresseux et arrogant : les laboureurs trouvent difficilement des ouvriers et des domestiques ; aussi sont-ils fort mal servis dans les années abondantes. »
Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates François QUESNAY (1694 - 1774) « L’argent n’est pas la véritable richesse d’une nation, la richesse qui se consomme ou qui renaît continuellement, car l’argent n’engendre que l’argent. Un écu bien employé peut à la vérité faire naître une richesse de deux écus, mais c’est la production et non pas l’argent qui est multipliée. »
Introduction à l’analyse économique 2. De l’Antiquité aux physiocrates François QUESNAY (1694 - 1774) Le dauphin : « Que feriez vous si vous étiez roi ? » Quesnay : « Monsieur, je ne ferais rien ».