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Chapitre 1: Le monde en 1945 Introduction au programme d’Histoire. 1945 : rupture fondamentale dans l’histoire du 20ème siècle. -Pourquoi ? Bilan très lourd nouveaux rapports de force traumatisme de la guerre, volonté de se tourner vers l’avenir.
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Chapitre 1: Le monde en 1945 Introduction au programme d’Histoire 1945 : rupture fondamentale dans l’histoire du 20ème siècle. -Pourquoi ? Bilan très lourd nouveaux rapports de force traumatisme de la guerre, volonté de se tourner vers l’avenir Problématique : En quoi la fin de la guerre marque-t-elle une rupture qui ouvre sur le « second 20ème siècle » ?
Pays Nombre de morts % de la population totale URSS 21300000 12% CHINE 13500000 2.2% ALLEMAGNE 7060000 7% POLOGNE 5420000 14% JAPON 2060000 3% YOUGOSLAVIE 1700000 10% FRANCE 610000 1.5% ITALIE 420000 1% ROYAUME UNI 400000 1% ETATS UNIS 300000 0.2% I)1945 : un traumatisme sans précédent a) Une hécatombe démographique -les pertes globales -doc 2 p.27
Lieux et dates des bombardements Nbre d’avions bombardiers Tonnage de bombes déversés Nombre de morts DRESDE (8 fev 1945) 800 3000 135000 TOKYO (10 mars 1945) 249 1700 83000 HIROSHIMA (6 aout 1945) 1 1 bombe 70000 NAGASAKI (9 août 1945 1 1 bombe 36000 -les pertes civiles
. b) Les pertes matérielles et le désastre économique -Les destructions surtout en Europe sont considérables -la guerre n’a pas été que destructrice, mais l’existence quotidienne reste difficile. c) Le bilan moral et psychologique -Une Europe plongée dans la violence et les divisions -Traumatisme rétrospectif et prospectif -Des conséquences culturelles et psychologiques -La culture d’après guerre exprime cette angoisse. -L’Europe a perdu ses certitudes. -Le traumatisme aboutit au procès de Nuremberg. Notion de crime contre l’Humanité
II) Les grands changements territoriaux d’après guerre. a) La nouvelle carte politique de l’Europe (p 24-25) Des conférences préparant le sort des futurs vaincus et l’après-guerre ont lieu avant même la fin de la guerre. -La conférence de Yalta (fev 1945) (doc 2 p. 31): l’organisation de l’après-guerre en Europe -La conférence de Potsdam (juillet-août 1945): le sort de l’Allemagne vaincue (Doc 4 p. 31)
III) De nouveaux rapports de force internationaux après 1945 a) l’affirmation des deux « supergrands » -Les EU : arsenal des démocraties, ils sont la première puissance économique et financière. -Aux accords de Bretton Woods (doc 3 p. 31), le dollar devient la monnaie de référence -FMI et banque mondiale (BIRD) ont leur siège à Washington et les EU y ont un rôle essentiel. -L’URSS rejette le leadership des EU: -contrôle l’Europe centrale et orientale -prestige idéologique du communisme à travers le monde.
b) Le déclin de l’Europe. Champ de ruines. Elle n’est plus le centre du monde. Elle a besoin des EU pour se reconstruire. Elle se retrouve au cœur de l’affrontement entre les EU et l’URSS Dans les Empires coloniaux, la domination européenne commence à être remise en cause (Europe affaiblie + motifs de la guerre + rôle des EU et de l’URSS)
IV) L’ONU, espoir fragile d’un monde nouveau a) Les origines et les fondements de l’ONU: la charte de l’Atlantique (14/8/1941) et le préambule de la charte des Nations Unies (26/6/45), doc 1 p. 32 Des objectifs nobles: garantie de la paix dans le monde, respect des droits de l’homme,…
b) Les moyens de l’ONU pour la mise en œuvre d’un nouvel ordre mondial : docs 3 et 4 p. 33 Une réalité plus classique: rôle essentiel de quelques grandes puissances (vainqueurs de la guerre) et risque d’inaction si conflit entre les 5 membres permanents du Conseil de sécurité, (l’organe prépondérant)
CONCLUSION : La création de l’ONU intervient dans un monde nouveau. En effet, la seconde guerre mondiale apparaît bien comme une période de rupture. Elle a détruit l’ordre ancien dans lequel l’Europe jouait encore un rôle important et le remplace par un nouvel ordre dominé par deux superpuissances : les Etats-Unis et l’URSS. Ceux-ci s’accordent plus ou moins pour fixer les nouvelles règles du jeu international mais, la lutte contre l’Axe terminée, leur antagonisme fondamental reprend le dessus, faisant craindre au monde entier la possibilité de nouveaux affrontements. L’espoir cède vite la place à l’inquiétude.