Les Aires Marines Prot g es. Outil global, d clinaisons locales.

1. Les Aires Marines Prot�g�es. Outil global, d�clinaisons locales. Sa�d-Chaouki Chakour, Boualem Chebira et Tarik Dahou Programme GOUVAMP Universit� de Jijel / Universit� d�Annaba / IRD (UMR patrimoines locaux IRD/MNHN)

2. Dynamique de cr�ation d�AMP en M�diterran�e Forte dynamique internationale � l�origine de leur cr�ation Objectifs centraux dans le cadre de la convention de Barcelone et CDB AMP des �les habibas � l�Ouest et Extension des parcs c�tiers de l�Est alg�rien (Taza et El Kala)

3. Les AMP dans le monde Les AMP ont deux objectifs principaux Conservation de la biodiversit� et d�veloppement durable des espaces littoraux. 70 % des AMP dans le monde n�atteignent pas leurs objectifs du fait d�une inadaptation des mesures de gestion aux contextes locaux (�cologiques et socio-�conomiques)

4. Une diversit� de normes et d�acteurs Le ��mille feuilles�� administratif et juridique Une diversit� des acteurs en interaction Des enjeux d�allocation de ressources

5. Les trois quarts des professionnels du secteur indiquent un fl�chissement important de la production, ce constat est valable pour toutes les esp�ces. diminution des revenus suite � la rar�faction de la la moiti� d�clare l�activit� de p�che pas ��assez�� rentable.

6. 2- Un conflit sur l�acc�s aux espaces ou un conflit sur les ressources ? La p�che au chalut : dans la limite des 6 Miles et des fonds d�� peine 30 m ne respecte pas la p�riode de fermeture du golfe, a des impacts n�gatifs sur les habitats qui diminuent la productivit� des autres types de p�che. men�e toujours dans les m�mes fonds (ou dans la nurserie ): affecte la biodiversit� benthique Et limite la production de biomasse p�lagique,

7. Les conflits d�usages,

8. 3- Les degr�s de conscience de la communaut� des p�cheurs quant � la n�cessit� d�une exploitation durable et raisonn�e de la ressource,  la grande majorit� : avoue que la p�rennit� et l�avenir de leurs activit�s (la p�che) restent tributaires de la r�glementation, de l�implication de la communaut� des p�cheurs et du contr�le de l�acc�s � la ressource.

9. 4- Le mode de gestion de l�AMP. La majorit� voit que la meilleure mani�re de g�rer durablement la ressource est le recours au contr�le de l�acc�s � la ressource : soit par la limitation de l�effort de p�che en contr�lant les captures, soit en optant pour des r�serves marines

10. Qui doit g�rer l�AMP ? La majorit� pr�f�re que l�AMP soit g�r�e par un conseil qui regroupe les services des p�ches, les gardes c�tes le PNEK et les associations des p�cheurs. Par contre, la m�me majorit� insiste sur la n�cessit� de confier l�ex�cution et le contr�le aux gardes c�tes, Par ailleurs, la majorit� �crasante souhaite �tre repr�sent�e dans le conseil par les pr�sidents d�associations. *Ces r�sultats sont d�une grande importance, dans la mesure o� l�identification et la caract�risation de la nature des relations entre diff�rents m�tiers et la prise en compte des avis et desaspiration des principaux acteurs permet l�orientation de l�intervention publique en mati�re d�am�nagement des p�ches et de r�glementation de l�activit�.

11. Importance du tourisme dans la r�gion d�El-Kala 9O kms de c�tes uniques avec quelques 13 plages surveill�es (40.000 baigneurs/jour) Des �cosyst�mes uniques (faunistique, forestier, marin, dunaire) Un patrimoine �cologique et historique riche Sources thermales Le tourisme est principalement baln�aire Il est aussi principalement familial (98% de familles) Il est principalement national (nationaux ou �migr�s alg�riens) Quelques deux millions de visiteurs (plages) Les chiffres officiels annoncent une baisse de l�activit� touristique d�ann�e en ann�e alors que les enqu�tes montrent une stabilit� voire une hausse.

12. H�bergement :activit� informelle Infrastructure d�accueil tr�s faible avec 14 h�tels � El-Kala de classe tr�s moyenne Environ 1000 lits auxquels il faudrait ajouter en saison estivale quelques 3000 lits des camps de toile et une demande importante (plus de 20.000 lits en saison estivale en moyenne) Recours � la location d�appartements chez le priv� avec un taux de loueurs important (75% selon les enqu�tes) Activit� enti�rement informelle, avec une complicit� tacite des autorit�s, et g�n�ratrice de revenu cons�quent (de 30 � 75% du revenu total avec une moyenne de 53%) D�o� un d�veloppement de cette activit� avec un impact sur l�urbanisme (constructions � usage de location).

13. Impacts Pressions fortes sur la n�gociation des PDAU (plan directeur d'am�nagement urbain) Le dynamisme urbanistique de la ville r�pond donc � une demande exog�ne, le rythme de croissance des logements d�passant largement la dynamique d�mographique de la ville. Impact aussi sur l�assainissement des eaux us�es (en inad�quation avec les �quipements existants) Menace sur les �cosyst�mes marins (rejet des eaux us�es directement en mer ou via les oueds) Impact sur l��cosyst�me dunaire de par l�extraction autoris�e ou non autoris�e de sable pour les constructions

14. Expansion touristique Des zones d�expansion touristique ont �t� cr��es et devraient � terme doubler l�offre de r�sidence, mais les plans d�am�nagement se concentrent autour de la plage la Messida, o� la construction d�une route c�ti�re au sein de la zone sauvage du parc a d�j� contribu� � acc�l�rer l��rosion de la dune bordi�re Cependant s�il semble que l�activit� touristique et ses r�percussions en termes de revenu sur la population locale, est appel�e � cro�tre, ses cons�quences sur l�environnement peuvent �tre n�gatives. La r�glementation existante n�est apparemment pas suffisante ou pas suffisamment appliqu�e pour assurer la protection et la conservation de la biodiversit� du patrimoine existant. N�cessit� d�une r�flexion et de mise en �uvre d�une strat�gie pr�nant l��cotourisme et un d�veloppement durable

15. Biais du plan de gestion et du zonage D�veloppement du tourisme aux d�pens de la p�che P�che artisanale est la plus affect�e par le plan de gestion (faible impact habitats et peu intensive) R�cifs coralliens non prot�g�s

16. conclusion Controverses cognitives Controverses normatives et instrumentales Pr�figure d�une faible appropriation dans un contexte o� les pouvoirs publics sont arbitres et parties