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AVEC MARIJO. Comme souvent, même si on a retrouvé des preuves d’occupation durant l’antiquité (tombes mégalithiques et menhirs), les traces écrites de la cité remontent au Moyen-âge. C’est l’une des plus anciennes seigneuries du Languedoc, rattachée à la Couronne de France en 1266.
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AVEC MARIJO
Comme souvent, même si on a retrouvé des preuves d’occupation durant l’antiquité (tombes mégalithiques et menhirs), les traces écrites de la cité remontent au Moyen-âge. C’est l’une des plus anciennes seigneuries du Languedoc, rattachée à la Couronne de France en 1266. Son blason s’explique ainsi : « D’azur au château d’argent et ajouré de sable, donjonné de trois tourelles aussi d’argent, celle du milieu plus haute, le tout maçonné aussi de sable. »
Située dans ce qu’on appelle le « Piémont cévenol », Anduze est entourée de vignes et de garrigues odoriférantes. Auprès d’elles se regroupent sept petites localités pour former la « Communauté de Communes Autour d’Anduze ». Anduze
Le « Château neuf » , demeure seigneuriale du XVIIe siècle, fut intégré dans les remparts, lors de sa construction.
Plus loin, un dernier vestige des fortifications, la tour de l’Horloge, de trois niveaux, construite en 1320. Anduze ayant été un centre important du Protestantisme, aux XVIe et XVIIe siècles, lors de la paix d’Alès, à la fin des guerres de religion, on détruisit les remparts. Cette tour fut conservée eu égard à son ancienneté!
Sur son flanc sud, une « méridienne », cadran solaire qui permet de lire l’heure tous les quarts d’heures, entre 11 et 13 heures. On y observe une inscription en latin sur la fuite du temps et elle est ornée de signes du zodiaque.
La « Rue droite », en réalité sinueuse, est nommée ainsi car elle conduit directement de la porte à la place couverte. En langue d’Oc, « droite » signifie « directe »
Datant de 1457, la « Place couverte » est, essentiellement, occupée par une halle qui porta d’abord le nom d’ « Orgerie », marché aux graines, puis vit la distribution de châtaignes. Désormais elle accueille le marché de produits locaux, le jeudi matin.
Le seul coin libre de la place est investi par la « Fontaine Pagode ». Celle-ci fut offerte, en 1648, par un citoyen de la ville qui avait aimé l’architecture orientale, lors de ses voyages à la recherche de graines de vers à soie pour faire fortune! Elle a réussi à survivre à tous les courants de pensée qui la trouvaient ridicule!!! Dommage qu’un filet protecteur recouvre les tuiles vernissées.
Il faut noter qu’Anduze fut le berceau de la sériculture française et un centre important régional à la fin du XIIIe siècle. Au XIXe, ce furent les filatures de soie, la bonneterie et la chapellerie qui devinrent les principales activités.
De nombreuses fontaines ornent la ville. Ici, on trouve la « Fontaine du Pradier ». Avec sa colonne de marbre blanc surmontée d’un chapiteau corinthien, elle fut construite par un architecte de Nîmes, vers 1830
Cette curieuse fontaine, Place de l’Eglise, fut construite, en 1715, à l’emplacement d’un cimetière. Selon l’endroit, d’où on la regarde, elle peut sembler un peu déséquilibrée, par un effet d’optique dû à la présence des trois boules placées sous le cône de pierre.
La « Fontaine du Bicentenaire » est la plus récente de la ville, construite en 1989 pour marquer le bicentenaire de la Révolution. Ses trois colonnes illustrent les styles dorique, ionique et corinthien.
En parcourant les petites rues, qui constituent le centre, on rencontre de jolies demeures, ornées de balcons aux ferronneries intéressantes…
Au hasard de la promenade, de très vieilles portes aux ferrures recherchées comme ce heurtoir par exemple…
L’église Saint-Etienne fut construite, en 1686-1688, sur l’emplacement d’un temple protestant démantelé après la Révocation de l’Edit de Nantes en 1685. Le clocher, lui, date de 1588.
Sur le « Plan de Brie », le temple protestant est l’un des plus vastes de France. Il fut construit, entre 1820 et 1823, à l’emplacement des cours des casernes. Les casernes, elles, construites aux XVIIe et XVIIIe siècles, sont maintenant occupées, à gauche du Temple, par l’Office du Tourisme et, à droite, par la Mairie. Des concerts sont offerts chaque année dans l’édifice religieux qui offre, en plus d’un cadre superbe, une excellent acoustique.
Plan de Brie, le Temple protestant et les anciennes casernes.
Développé sur l’emplacement d’un ancien couvent, le Parc des Cordeliers offre un havre de paix avec ses belles allées, des terrasses, des essences rares et même un bosquet de bambous. A l’entrée du Parc, se dresse le Monument aux morts.
C’est dans cette verdure que s’achève notre promenade à Anduze. Mais nous allons traverser le Gardon pour trouver, à trois km de là, la célèbre Bambouseraie qui fera l’objet d’un prochain diaporama.
Musique : French Suite No 3 in B minor, Gigue Johann Sebastian Bach Informations de l’Office du Tourisme Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Octobre 2009 marijo855@gmail.com