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Les enjeux de Bâle II. Sommaire . L’évolution de la surveillance prudentielle Bâle I, le ratio Cooke Bâle II, Mac Donough Les conséquences possibles de Bâle II. L’évolution de la surveillance prudentielle. Evolution de la surveillance prudentielle. 1ère version de l’accord de Bâle II.
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Les enjeux de Bâle II Les enjeux de Bâle II
Sommaire • L’évolution de la surveillance prudentielle • Bâle I, le ratio Cooke • Bâle II, Mac Donough • Les conséquences possibles de Bâle II Les enjeux de Bâle II
L’évolution de la surveillance prudentielle Les enjeux de Bâle II
Evolution de la surveillance prudentielle 1ère version de l’accord de Bâle II Free Banking Version finale Ratio Mc Donough Abandon du ratio Cooke 1824 Suffolk bank Ratio Cooke 1861 Avt 1837 1933 1975 1988 1999 2001 2002 2003 2004 2006 2007 1ère application Ratio Mc Donough Nouveau cycle de consultation Période du Charter System Directive européenne Banking Act National Bank Surveillance System Les enjeux de Bâle II
Le Comité de Bâle • Institué à la fin de 1974 sous l’appellation du « Comité des règles et pratiques de contrôle des opérations bancaires », par les gouverneurs des banques centrales des pays du Groupe des dix. • Objectifs: Qualité et efficacité de la surveillance bancaire à l’échelle mondiale. • 3 axes privilégiés d’intervention : • L’échange d’informations sur les pratiques nationales de contrôle • L’amélioration de l’efficacité des techniques mises en œuvre pour la surveillance de l’activité bancaire internationale • La fixation de normes prudentielles minimales Les enjeux de Bâle II
Bâle I : le ratio Cooke Les enjeux de Bâle II
Bâle I : Le ratio Cooke • Mis en place en 1988 et appliqué dans les pays du G10 depuis 1992 • Objectifs : • Renforcer la solidité et la stabilité du système bancaire international • Promouvoir des conditions d’égalité de concurrence entre les banques à vocation internationale Les enjeux de Bâle II
> 8 % > 4 % Bâle I : Le ratio Cooke • Définition :Ratio prudentiel destiné à mesurer la solvabilité des banques. Le ratio Cooke définit le montant des Fonds Propres minimum que doit posséder une banque en fonction de sa prise de risque. Le ratio Cooke impose 2 contraintes : • (fonds propres + quasi fonds propres) ensemble des engagements • fonds propres ensemble des engagements Les enjeux de Bâle II
Bâle I : Le ratio Cooke • Les limites : • Inadaptation des pondérations • Non prise en compte de l’évolution de la qualité de la signature des contreparties • Mauvaise prise en compte des risques souverains • Le remaniement s’articule sur 3 axes : • Affinement du traitement des risques de crédit • Mise en place d’un dispositif de surveillance • Meilleure transparence dans la politique de communication des banques Les enjeux de Bâle II
Bâle II, Mac Donough Les enjeux de Bâle II
Bâle II, Mac Donough • Principales composantes, 3 piliers complémentaires : • Des exigences quantitatives minimales, • Un processus de surveillance prudentielle plus élaboré, • Une discipline de marché accrue. • Un ratio de fonds propres (FP) sensible aux risques réellement assumés par les banques. • risque de crédit, • risque opérationnel (et risques de marché). • Un cadre plus complet pour l’appréciation des risques bancaires. • Pour chaque type de risques plusieurs options pouvant s’appliquer à toutes les « banques significatives ». Les enjeux de Bâle II
Bâle II, Mac Donough Les enjeux de Bâle II
Pilier 1 : Exigence minimale de fonds propres Plusieurs options pour calculer les exigences de FP • Pour le risque de crédit : • La méthode standard, • La méthode de base des notations internes, • La méthode avancée des notations internes (AMA). • Pour les risques de marché: • La méthode standard, • La méthode des modèles internes. • Pour le risque opérationnel: • La méthode de l’indicateur de base, • La méthode standard, • Les méthodes avancées. Les enjeux de Bâle II
Pilier 1 : Le Risque de CréditLa Méthode standard(notations Standard & Poors) Les enjeux de Bâle II
Pilier 1 : Le Risque de CréditNotations internes avancées (AMA) • Repose sur l’appréciation du risque crédit par les banques elles-mêmes; • Elle est basée sur 3 éléments principaux: • les paramètres d’appréciation du risque (la probabilité de défaillance, la perte en cas de défaillance, etc.), • une fonction de calcul des pondérations, • des exigences minimales de qualité à remplir par les banques désireuses de voir leurs systèmes validés; • Soumise à la validation et à l’approbation des superviseurs; • C’est une méthode évolutive. Les enjeux de Bâle II
Pilier 1 : Le Risque de Crédit La méthode des notations internes Paramètres à utiliser pour les notations internes • Une notation de l’emprunteur sur la probabilité de sa défaillance (PD) dans les 12 mois à venir, • Une appréciation de la perte en cas de défaillance de l’emprunteur (LGD) liée aux caractéristiques du crédit en cause, • Une mesure du montant en risque (EAD) au moment de la défaillance, • La maturité, • Les pertes escomptées/probables (EL), • Les pertes exceptionnelles (UL). Les enjeux de Bâle II
Pilier 1 : Le Risque de Crédit La méthode des notations internes Standards à respecter pour les méthodes NI: • Doivent fournir une différenciation adéquate des risques de crédit; • Les bases de données doivent être suffisamment complètes et robustes; • Les notations internes doivent faire l’objet d’une révision indépendante; • Les notations internes doivent être au coeur de la culture et de la gestion de l’établissement de crédit. Les enjeux de Bâle II
Pilier 1 : Le risque opérationnel Définition du risque opérationnel, selon le Comité de Bâle: Le risque de pertes directes ou non, une inadéquation ou une défaillance est attribuable à : • des organisations • des procédures • des personnes • des systèmes internes • des événements extérieurs • Ces évènements de risque sont notamment : • Les fraudes internes ou externes, • Les problèmes liés à la gestion du personnel, • L'interruption totale ou partielle des systèmes ou des processus, • La mauvaise exécution de certains processus qu'ils soient internes ou externe à la banque, • Les facteurs de risques opérationnels identifiés par le Comité de Bâle : • L’optimisation des techniques • Le développement de l ’e-commerce • Les techniques de réduction des risques • Les fusions de grande ampleur • Le recours à la sous-traitance Les enjeux de Bâle II
élevé Approche « indicateurs de base » Approche « standardisée » Capital Organisation Approche « mesures internes » lourd Pilier 1 : Le risque opérationnel • Approche indicateurs de base : • Provisoirement fixé à 15 % du PNB moyen des 3 années précédentes ; • => FP = . PNB : facteur de pondération (12 à 20 % selon l’activité) • Approche standard : • Différenciation par ligne de métier de 12 à 18% du PNB • =>FP global = ßi . Indicateur de risque i i : catégorie d ’activité • Approche avancée (AMA) : • Collecter les incidents et les données de risques associées (5 ans et 3 ans) => développer des modèles d'évaluation • Les risques feront l'objet d'un calcul (value at risk) => intervalle de confiance de 99,9%. Les enjeux de Bâle II
Pilier 1 : Le risque opérationnel Les enjeux de Bâle II
Pilier 1 : Ratio des risques Les enjeux de Bâle II
Pilier 2 : Processus de surveillance prudentielle • Objectif :Assurer que les banques appliquent des procédures internes saines et efficaces pour évaluer l’adéquation de leurs Fonds Propres grâce à une évaluation approfondie des risques encourus. • Ce processus doit s’appuyer sur 4 principes : • Les banques doivent avoir un processus d’évaluation du niveau global des FP et d’une stratégie permettant de maintenir ce niveau • Les autorités de contrôle doivent vérifier et évaluer ce processus ; • Les autorités de contrôle attendent des banques un maintien des Fonds Propres supérieurs aux ratios réglementaires ; • Les autorités de contrôle exigeront l’adoption rapide de mesures correctives si les 3 premiers principes ne sont pas respectés Les enjeux de Bâle II
Pilier 3 : Surveillance du marché • Objectif : Améliorer la transparence et la communication financière des banques Permettre aux investisseurs de connaître leurs profils de risque, la gestion et la couverture de ces risques. • Ces exigences devraient promouvoir la solidité des banques et des systèmes financiers. • Les établissements devront communiquer, au moins 1 fois/an, sur 3 domaines : • Le montant et la structure des Capitaux Propres ainsi que les méthodes de valorisation des éléments de son bilan ; • Une analyse détaillée de l’exposition de l’établissement en termes qualitatifs et quantitatifs, ainsi que la stratégie de gestion des risques ; • Le montant des Fonds Propres et leur adéquation avec le niveau de risque de l’établissement ainsi que leur allocation par activité. • Les autorités de contrôle s’assureront de la mise en place de mesures correctives en cas de manquement. Les enjeux de Bâle II
Ratio Cook & Mc Donough Ratio Cooke Ratio Mc Donough Périmètre de Contrôle • Calcul du besoin en Fonds Propres • Contrôle du processus interne • Transparence financière • Risque crédit • Risque de marché • Risque opérationnel • Pondération forfaitaire • Ou méthodes de calcul interne • Catégories d’actifs plus fines • 3 approches possibles pour le risque crédit et le risque opérationnel • Calcul du besoin en Fonds Propres • Risque crédit • Risque de marché • Pondération forfaitaire • 3 grandes catégories d’actifs • Une seule approche possible Périmètre de Risques Mesure du risque Spécificité / Précision Flexibilité Les enjeux de Bâle II
Tableau comparatif des pondérations Les enjeux de Bâle II
Les conséquences de Bâle II Les enjeux de Bâle II
Conséquences de Bâle 2 • Les impacts les plus directs pour les banques • Coût et complexité de mise en œuvre * quantité/qualité des ressources humaines nécessaires (en interne et en externe) * adaptation technologique (élaboration des modèles internes) * jurisprudence (« risque opérationnel » ?) • Baisse progressive du rôle des agences de rating * ne sont plus sollicitées dans les méthodes internes * MAIS gardent tout de même une place de 1er plan Les enjeux de Bâle II
Conséquences de Bâle 2 • L’accès au crédit des PME • Impact du pilier I : * variable selon la méthode de notation adoptée par les banques, encouragement à s’orienter vers les méthodes internes (V. Tableau 4) * les PME situées dans la clientèle de détail et les grandes sociétés favorisées (V. Tableau 4) • Impact du pilier II : influence potentielle des autorités de surveillance bancaire sur la mise en œuvre précise des règles de capital des banques • Impact du pilier III : contrainte de diffusion d’informations par les banques sur les caractéristiques de leurs prêts Les enjeux de Bâle II
Conséquences de Bâle 2 : Tableau 4 Les enjeux de Bâle II
Conséquences de Bâle 2 • Sur la procyclicité du ratio de solvabilité fonds propres + quasi fonds propres≥8% ensemble des engagements pondérés par leurs risques • Depuis Bâle 1 : procyclicité logique du numérateur du ratio de solvabilité. Mais souvent contestée par les faits ---> V. Graphiques 2a et 2b. • Bâle 2 rajoute la procyclicité du dénominateur du ratio • Des conclusions à mitiger cependant Les enjeux de Bâle II
Conséquences de Bâle 2 : graphique 2a Les enjeux de Bâle II
Conséquences de Bâle 2 :graphique 2b Les enjeux de Bâle II
Conséquences de Bâle 2 • Le cas des PED • difficultés d’adapter aux PED des dispositifs élaborés dans les PID : > forte volatilité, problèmes de transparence > coût et complexité de mise en place imposent l’approche standardisée (externe) • Impact sur le circuit de financement : > risque de renchérissement des crédits internationaux > impact positif du pilier II Les enjeux de Bâle II
Vers Bâle III • Adoption par toutes les banques d’une méthode interne de pondération des risques • Optimiser la transparence de l’information Les enjeux de Bâle II
FIN Les enjeux de Bâle II
Bâle I : Le ratio Cooke Définition des fonds propres : Les enjeux de Bâle II
Définition du risque de marché et du risque opérationnel : Les enjeux de Bâle II