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Réduction des stéréotypies chez le vison par la sélection. Estelle Fonteniaud Marie aude Fournié Chloé Petit. Plan de l’exposé. I) Objectifs II) Matériels III) Méthodes utilisées IV) Résultats obtenus V) Conclusion VI) Discussion. I) Objectifs.
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Réduction des stéréotypies chez le vison par la sélection Estelle Fonteniaud Marie aude Fournié Chloé Petit
Plan de l’exposé I) Objectifs II) Matériels III) Méthodes utilisées IV) Résultats obtenus V) Conclusion VI) Discussion
I) Objectifs • Réduire les stéréotypies chez le vison (anomalies de comportement) par la sélection. • Estimer la covariance entre les caractères comportementaux et les caractères de production.
II)Matériels • Caractères étudiés pour le comportement: stéréotypies, actif, inactif et rester au nid. • Caractères étudiés pour la production: poids corporel et taille de la portée. • Etude faite par une équipe danoise sur 1515 mères d’un an et demi de couleur marron. • Essai de sélection mis en place en 2001. • Résultats basés sur une étude de 4 ans.
III)Méthodes utilisées • Observation du comportement Comportement stéréotypé : comportement sans but ni fonction répété au moins 5 fois. Afin d’observer un maximum de stéréotypies autres qu’alimentaires, le repas est donné à la fin de la période d’observation. • Expression des résultats: • pourcentage du type de comportement par rapport au nombre total des observations. • taille de la portée à 2-3 semaines - poids corporel relatif ( poids de la femelle par rapport au poids maximum atteint l’année d’avant)
Sélection A partir de 568 femelles adultes une lignée issue des 60 femelles les plus stéréotypées. une lignée issue de 56 femelles non stéréotypées. Dans cette population, 150 femelles et 30 males ont été sélectionnés (1 à 4 petits par portée avec max un male). L’année suivante 150 femelles et 35 males (1 à 3 petits par portée avec max un male. Critère de sélection : fréquence des stéréotypies
IV)Résultats obtenus • Moyenne: fréquence des stéréotypies de 10% Moyenne des Poids corporels: 1,4 kg correspond à 96% du PC adulte à 2-3 semaines • Héritabilité: Part de la variation phénotypique attribuable à la génétique (en valeur relative). Plus elle est élevée, plus le caractère étudié est sous la dépendance de la génétique. h2 des stéréotypies = 0,26 ( 0,08 pour le comportement inactif et 0,32 pour le poids corporel relatif)
Corrélation • Indique la tendance de 2 caractères à varier dans la même direction, en sens opposés ou d’être sans relation (de -1 à 1). • La corrélation génétique permet de prédire l’évolution d’un ou de plusieurs caractères en fonction de ceux sélectionnés. • Les corrélations génétique et phénotypique peuvent être de sens opposés, ce qui s’explique par l’effet du milieu.
Corrélations génétique: Influencée uniquement par la génétique >0 stéréotypie et inactivité <0 stéréotypie et rester au nid stéréotypie et le poids corporel relatif = 0 stéréotypie et activité stéréotypie et taille de la portée caractères comportementaux et taille de la portée Corrélation phénotypique: Influencée par la génétique et les conditions environnementales. >0 stéréotypie et activité/ inactivité (peu élevé) <0 stéréotypie et rester au nid stéréotypie et poids corporel relatif
V)Conclusion • Effet génétique additif : modéré pour les stéréotypies, l’activité, l’inactivité et le rester au nid la fréquence des stéréotypies répond à la sélection. • 0,1 < h2 < 0,3 ==> héritabilité modérée Comportement stéréotypé modérément influencé par la génétique. progrès génétique possible mais lent. Plusieurs générations d’animaux nécessaires pour diminuer ce comportement.
D’après les corrélations: -Comportements stéréotypés le plus souvent observés pour les animaux en cage. -Corrélation >0 entre la stéréotypie et l’inactivité : ces animaux ont besoin de périodes de repos (fatigue). -L’augmentation de la taille de la portée augmente la fréquence des stéréotypies. -La réduction de la fréquence des stéréotypies induit une augmentation du poids corporel; ceci est du à une moindre activité physique.
VI)Discussion • Les résultats fournis par les auteurs: • ne semblent pas avoir pris en compte la sélection des mères de départ. • ne différencient pas les 2 lots de descendants (issus de mères stéréotypées/non stéréotypées). • la moyenne des fréquences de 10 % n’est pas significative de cette sélection.
Au niveau professionnel: Dans le cadre d’un suivi d’élevage, plan de sélection basé sur le % du poids adulte à un age donné. L’éleveur devra s’attendre à une réduction de la taille de ses portées… • La réduction de la stéréotypie via la sélection génétique ne sera pas forcément avantageuse pour l’éleveur: • Phénomène lent • Diminution de taille de portée
De plus la stéréotypie est un indicateur de mal être animal. Sa réduction par la sélection ne résout pas le problème (héritabilité modérée), il serait plus judicieux d’agir sur l’environnement des animaux. Au vu de cette étude, la sélection génétique ne semble pas être la solution la plus adaptée.
Bibliographie • Bente Krogh Hansen, Leif Lau Jeppesen and Peer Berg. Stereotyped behaviour in mink can be reduced by selection; in 8th World congress on Genetics Applied to livestock production, August 13-18 2006, Bello horizonte, MG Brasil • www.vison-France.com • images sur différents sites via google image • http://www.bi.ku.dk