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DOULEURS THORACIQUES AIGUES. Origine cardio vasculaire:Douleurs de topographie m
E N D
1. DOULEURS THORACIQUES P. STERN
2. DOULEURS THORACIQUES AIGUES Origine cardio vasculaire:
Douleurs de topographie médiane
Retro sternale ;Ascendante
Antécédents C.V
Facteurs de risques: tabac, le diabète, HTA, les dyslipidémies, l’obésité ;sédentarité
Examen clinique
Signes d’ accompagnements
Examens complémentaires
5. Syndrome coronarien:
Interrogatoire++++
Examen clinique
R.P. Nle
ECG+++
Dosages biologiques
7. Les examens biologiques:Troponine I : spécifique du myocarde, élévation très précoce.CPKMB : élévation dès la 3° ou 4° heure avec normalisation vers la 36° heure.Transaminases : élévation vers la 36°heure et normalisation en 4 à 6 jours.LDH : élévation plus tardive mais plus durable qui permet parfois un diagnostic rétrospectif.
8. CARDIO VASCULAIRE
1/ ANGOR : type.
Durée.
Nitro sensible.
ECG.
2/ I.D.M. : type.
durée.
Nitro resistant.
signes associés.
biologie
10. Dérivation Territoire Artère
D2, D3, AVF Inférieur Droite ou Cfx
D1, AVL Latéral Diagonale
V1-4 Antéro-septal IVA ou Diagonale
D1, D2, AVL, V1 à V6 Antérieur étendu IVA proximale
V3 V4 (D2) Apical IVA distale V3r V4r Extension VD Droite ou Cfx
la coronaire droite irrigue le noeud sino-auriculaire, le noeud auriculo-ventriculaire, le tronc du faisceau de Hiss et la division postérieure de la branche gauche dudit faisceau.
11. DISSECTION AORTIQUE = clivage longitudinal de la média aortique.
Une porte d’entrée intimale met en communication la lumière vasculaire avec la média disséquée, entraînant l’irruption de sang sous pression dans la nouvelle cavité.
13. Classification de De Bakey. Elle tient compte du siège de la porte d’entrée et de l’extension anatomique de la dissection. Classification de De Bakey. Elle tient compte du siège de la porte d’entrée et de l’extension anatomique de la dissection. Classification de De Bakey. Elle tient compte du siège de la porte d’entrée et de l’extension anatomique de la dissection.
14. Interrogatoire
Examen clinique
R.P.
Examens complémentaires
15. Homme 80 % > 60 ans
HTA
Le syndrome de Marfan
la coarctation aortique
Les causes traumatiques thoraciques
HTA +autres facteurs de risque de l’athérosclérose =>une dégénérescence de la paroi artérielle +épaississement de l’intima => rupture
16. COMPLICATIONS risque majeur =rupture externe:
péricarde (70%),
le médiastin (13%),
la plèvre gauche (25%),
l’espace rétro péritonéal (5%)
rarement la cavité péritonéale, le tube digestif, l’oreillette ou le ventricule droit.
18.
douleur (90%)
de siège antérieur rétro sternal (80 %),
spontanée,
intolérable,++++
non liée à l’effort,
intensité+++
type : déchirure, de torsion,
irradiant dans le dos, entre les 2 omoplates,
migration +++
19. isolée ou associée à une symptomatologie liée à une complication ou à l’atteinte des branches de l’aorte Syncope inaugurale (fréquente),
collapsus (tamponnade cardiaque)
ou au contraire hypertension,
insuffisance ventriculaire gauche (liée à l’insuffisance aortique)
infarctus, inférieur surtout (coronaire, droite ++)
ischémie d’un membre supérieur (sous clavière)
tableau d’accident vasculaire cérébral (troncs cérébraux)
paraplégie (intercostales)
ischémie mésentérique (artères à destinée digestive)
anurie (artères rénales)
ischémie d’un membre inférieur (iliaques),
asymétrie des pouls ou asymétrie TA (40%) signe pathognomonique de DA si asymétrie récente (=> toujours réaliser une mesure de la TA aux 4 membres
20. L’examen clinique recherche :
un souffle d’insuffisance aortique (30-40 %) avec souffle diastolique de fuite aortique
un frottement péricardique, (auscultation) signant un hémopéricarde
une asymétrie des pouls 40%
un déficit moteur
une asymétrie du murmure vésiculaire
une ischémie des membres inférieurs
une fièvre due à la résorption de l’hématome
des signes d’hémorragie (rupture dans un organe profond)
Signes de gravité
Etat de choc par rupture aortique
HTA (50 % des cas)
21. DIAGNOSTICS DIFFERENTIELS PIED ?
-Péricardite
-Infarctus du myocarde (ECG ++++)
-Embolie pulmonaire
-Dissection Aortique
23. EXAMENS COMPLEMENTAIRES 4 examens utiles au diagnostic:
Le scanner thoracique
L’échographie trans-oesophagienne
L’angiographie aortique
L’IRM
24. Tomodensitométrie thoracique avec contraste d’une DA de type A avec mise en évidence du faux chenal au niveau de la crosse aortique (flèche)
25. EVOLUTION la rupture aortique
la thrombose du faux chenal
la cicatrisation rare.
Mortalité très élevée :
20% des patients meurent avant d’arriver à l’hôpital
50 % sont décédés à 48 h (1% par heure)
si le diagnostic est fait, la survie s‘améliore :
à 1 an : survie : type A - I : 52%, II : 69%, type B – (III) : 70 %
à 2 ans : 48%, 50%, 60%
26. TRAITEMENT EN URGENCE Etat de choc :?
-remplissage
-Contrôle de l’HTA
-Analgésie : morphinique
-Oxygénation
27. TRAITEMENT MEDICAL Association:
Bêtabloquant
Un vasodilatateur artériel =>abaisser la tension de paroi
Orientation vers un centre de chirurgie cardiaque.
28. TRAITEMENT CHIRURGICAL Indications:
TYPE A : chirurgie en urgence ++++? risque de rupture intra-péricardique
90 % des décès ?rupture intrapéricardique.
=> mort de 1 % des patients / H pendant 48 H.
à 10 Jours, 85 % de decès sans traitement chirurgical.
Passé ce délai, la survie est presque toujours obtenue.
TYPE B : traitement médical hypotenseur
mortalité =10 %
29. RESUME =une des urgences les plus graves
=un des 4 diagnostics ++++devant une douleur thoracique (Infarctus, Dissection, Embolie pulmonaire, péricardite).
Les DA de type A => service de chirurgie thoracique,
DA de type B =>vers une Unité de Soins Intensifs pour un contrôle de la TA.
30. PERICARDITE AIGUE Interrogatoire:
Début brutal
Irradiations+++
Augmentation inspi forcée+++
Signes fonctionnels
Examens complémentaires
Traitement :AINS
34. ORIGINE PULMONAIRE Douleurs laterales: E.P;PFLA;PNO;pleuresie
circonstances de survenue :
l’accentuation à la toux et à l’inspiration profonde ?origine pleurale
un syndrome infectieux associé ?une pneumopathie bactérienne, ou une pleurésie.
le « coup de poignard » initial, brutal ?PFLA et EP
le point de côté aigu, ? PNT, pleurésie ou pleuropneumopathies aiguës
douleur dorsale et médiane ? anomalie vertébrale.
35. R.P. PA = artère pulmonaire
TR = trachée
CL = clavicule
AA = crosse de l'aorte
SVC = veine cave supérieure
RA = oreillette droite
CoPhs = sinus costophrénique
LV = ventricule gauche
D = diaphragme
G = bulle d'air gastrique
L = foie
Sca = omoplate
R = côte
36. R.P 1 Sternum2 cerclage après sternotomie (status après pontage coronarien)3 articulation sterno-claviculaire4 clavicule5 arc costal6 corps vertébral7 trachée8 bronche souche gauche9 bronche souche droite10 Aorte descendante11 Hile pulmonaire droit12 Hile pulmonaire gauche13 diaphragme14 bulle à air gastrique15 coeur
37. R.P de PROFIL
38. EMBOLIE PULMONAIRE oblitération totale ou partielle du réseau artériel pulmonaire par un ou plusieurs caillots de sang
grave chez environ 100 000 personnes /an en France, =>20 000 décès.
La phlébite responsable ?dans 90% des cas dans les M.I.
Immobilisation
Cancer
Anomalies congenitales de la coagulation
Plus le calibre de la veine est important, plus le risque d’embolie est important et grave car plus le caillot sera volumineux et sa migration facile.
40. E.P. conséquences sont :
- Respiratoires:
Tachypnée compensatrice
L'infarctus pulmonaire que dans 10% des cas
-cardiovasculaires: une hypertension au niveau de l’artère pulmonaire, en fonction du degré d’obstruction.
Si l’obstruction du réseau artériel pulmonaire est >à 60%?embolie pulmonaire massive et pronostic vital +++++
41. CLINIQUE début brutal=
un point de côté thoracique, +essoufflement angoissant.
Une toux irritative souvent.
Tachycardie
T°=38 à 38,5°C.
42. EMBOLIE PULMONAIRE Une sensation d'angoisse, un essoufflement même au repos,
Une forte douleur subite dans la poitrine pouvant irradier dans le cou, l'épaule et le bras.
Une inspiration profonde ou la toux peuvent l'intensifier.
L'accélération du pouls, une transpiration importante, des étourdissements, voire une syncope.
43. Examens biol: D DIMERES
Examens complémentaires
ECG
RP
GDS
Echo doppler veineux des MI
Scanner thoracique
Scinbtigraphie de perfusion et ventilation
44. Gravité
Immédiate si > 60%
Antecedants CV ;impossibilité d’ un tt anti coagulant=>risque de récidives
Evolution
Recidives++=> deces
Favorable dans les formes moyennes
TT?heparine perfusion 5mg/kg/J
Fibrinolyse IV
Filtre cave
45. RESUME Le diagnostic clinique d'une embolie pulmonaire ?faisceau d'arguments
Le polymorphisme de l'affection ++++
L’ anti coagulation permet la restitution du réseau vasculaire pulmonaire "ad integrum",
le risque mortel est réel dans les formes récidivantes ou massives.
diagnostic 2 temps:
affirmer l'embolie pulmonaire clinique+examens simples
mettre en œuvre les moyens d'imagerie nécessaires pour faire le diagnostic et estimer la gravité de l'affection.
La recherche d’une cause est indispensable+++
46. Epanchements liquidiens de la plèvre ou pleurésies Dl brutale +++
toux sèche, quinteuse,
souvent déclenchée par les changements de position
douleur à l’inspiration profonde ou à la toux, irradiant dans l’épaule +++
tachypnée superficielle si épanchements importants
47. l'épanchement important est responsable d'une opacité basale, à limite interne concave en dedans et en haut.
48. Signes physiques
l’inspection: une immobilité de l’hémi thorax
palpation: une abolition des vibrations vocales (signe fidèle)
percussion: une matité franche.
auscultation :
1. une abolition des bruits respiratoires normaux
2. éventuellement un frottement pleural
3. un souffle pleurétique
Examens complémentaires: R.P.
49. pneumothorax idiopathique
sujets masculins longilignes entre 20 et 30 ans, et fumeurs
a. Signes fonctionnels :
point de coté thoracique, brutal, aggravé par l'inspiration profonde
toux sèche, quinteuse,
changements de positon.
dyspnée modérée
52. Signes physiques :
à l'inspection : hémithorax distendu
à la palpation : abolition des vibrations vocales
à la percussion : tympanisme de tout l'hémithorax
à l'auscultation : silence auscultatoire
53. Signes radiologiques :
une hyperclarté gazeuse (sans trame pulmonaire)
un hémithorax distendu
éventuellement un déplacement du médiastin
54. Autres formes de pneumothorax un simple décollement de quelques cms
un pneumothorax bilatéral chez un insuffisant respiratoire
un pneumothorax avec bride
L'hémo-pneumothorax
55. Pneumopathie infectieuse Contexte infectieux
Auscultation
Percussion
R.P.
57. AUTRES ORIGINES Digestives
-Cholécystite aigüe
? colique hépatique + infection locale
-Pancréatite aigüe
Alcool + lithiase
Examens complémentaires:
Echographie
scanner
58. Douleur osseuses Fractures cotes.
Pathos SCC.
Lésions osteo.
59. FRACTURES DE COTES
60. ARTHRITE COSTO VERTEBRALE
61. Douleur neuro Zona:
Unilatéral.
Dermatomérique.
Type.
Vésicules en bouquets.
Traitement medico ostéopathique.
Tassement vertébral+++
63. DOULEURS THORACIQUES CHRONIQUES Cardio vascu:
?Angor d’effort
Digestive:
Spasme oesophagien
RGO
UGD
Rhumatologiques:
Arthrite
Syndrome de tietze
Fonctionnelles ?anorganique ?diagnostic d’ elimination? prudence!!!
64. Fonctionnelles ?anorganique ?diagnostic d’ elimination? prudence!!!
Examen clinique =NL
R.P.=Nle
ECG= NL
Absence de FDR
< 30ans
Contexte psy
Caractères ++ de la douleur