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Des ateliers pédagogiques?. Pourquoi ces ateliers ?. L’enseignement est une pratique complexe où de multiples paramètres interviennent et où il faut sans arrêt développer des stratégies pour agir… au mieux…
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Pourquoi ces ateliers ? • L’enseignement est une pratique complexe où de multiples paramètres interviennent et où il faut sans arrêt développer des stratégies pour agir… au mieux… • Toutefois les situations-problèmes que vous rencontrez peuvent comporter des analogies voir des ressemblances très fortes • Et chacun développe des stratégies • Il serait dommage de ne pas échanger ... • D’où l’idée de créer un espace-temps dédié : les ateliers
A partir de là rien de figé … • Nos propositions : • partir d'une situation-type qui concerne la plupart des enseignants • la concrétiser par un témoignage • problématiser au moyen d'un débat qui s'amorce à partir de ce retour d'expérience concret • identifier d'éventuelles pistes d'approfondissement (qui mobilisent les SHS, des experts,…) • commencer la séance suivante si besoin par : • un exposé sur les approches SHS attendues • une intervention «experte» • …?
Quelques idées à débattre …(1) • Vous avez dit « pédagogique »? • Une petite définition : • « Effort pour penser et agir en même temps l'activité éducative, "théorie pratique" selon la formule de Durkheim ». P. Merieux • Une pratique et une réflexion sur cette pratique de laquelle se dégagent des courants et des méthodes qui peuvent : • Alimenter la réflexion sur sa propre pratique • Fournir des pistes d’actions (méthodes) • Mais gare aux recettes de cuisine… • Et à la démagogie … (cf. phénomènes de mode en pédagogie).
Quelques idées à débattre …(2) • Et les SHS? • La pédagogie puise ses sources théoriques dans les sciences humaines, • les sciences de l’éducation ne sont pas les premières sollicitées, • c’est la psychologie qui arrive en premier lieu (notamment la psychologie cognitive aujourd’hui), • Et loin derrière : l’ergonomie, la sociologie ( la sociologie des organisations),… • Et bien avant les sciences de l’éducation. • Une posture interdisciplinaire incontournable • Donc les chercheurs que vous êtes peuvent apporter des éclairages variés sur les différentes situations-problème • D’où la richesse potentielle de nos échanges
Quelques idées à débattre …(3) • Une approche à l’essai : • Partir de situations-problème concrètes pour : • Éviter de se mettre d’emblée dans une situation « passive » de réception d’un discours • Construire ensemble et par le débat une compréhension de ces situations • Et ensuite remonter aux éléments théoriques et méthodologiques si c’est pertinent • = approche socio-constructiviste (très en vogue) • Un moyen de l’expérimenter • Et aussi d’y faire des entorses …
Atelier 1 • La question : • Quelles méthodes pédagogiques pour faciliter le suivi des UV par les étudiants non francophones ? • Les témoignages : • Carole : le FLE à l’UTC • Helga : une enquête sur les besoins des étudiants • Des interviews d’étudiants • Des interviews d’enseignants • Le débat • La préparation de la séance suivante : • Vos réactions par rapport à ce premier atelier, vos attentes • Le choix du thème
Les témoignages d’étudiants (1) • 3 interviews : une chinoise, une vietnamienne, une brésilienne • Les motivations : • Découvrir la France, acquérir une langue • La préparation : • Stage intensif dans le pays d’origine (3 à 9 mois) • Un passage dans un centre de langues en France • Pas d’exigence de niveau de langue pour l’entrée à l’UTC • Les débuts : • Accueil satisfaisant • Des problèmes de compréhension et de suivi des UVs • Des problèmes de prise de notes
Les témoignages d’étudiants (2) • Un changement d’habitude d’apprentissage : • En Chine et au Vietnam : • Une relation à l’enseignant plus distante : on ne pose pas de questions, on suit le cours • Le cours est très structuré, il s’appuie de manière très étroite sur un manuel (préparation, pendant le cours, en révision) • Une appréhension pour interagir en France • Des classes ou des promos où l’on se connaît et l’on s’entraide (anonymat des UVs mal vécu) • Au Brésil : • Une relation plus proche avec l’enseignant (plus facile d’accès) • De plus petits groupes
Les témoignages d’étudiants (3) • Une difficulté d’intégration : • Le contact avec les étudiants français n’est pas évident (une expérience de parrainage sans suites) • La tentation est de se réfugier dans sa « communauté » • Éventuellement avec les autres étudiants étrangers
Les témoignages d’étudiants (4) • Le suivi des UVs : • Un problème de maîtrise du vocabulaire technique • Les UVs SHS posent plus de problèmes que les UVs scientifiques (vocabulaire et abstraction) • Les TDs sont plus faciles à suivre que les cours, les interactions sont plus évidentes • Les polys aident à la préparation et à compléter les prises de notes • Peu d’échanges de prises de notes avec les étudiants français • Une UV plébiscitée : l’intercuturalité • Une méthode appréciée : les résumés de cours • Les examens : • Un problème de compréhension des consignes (même pour les UVs scientifiques) • Un problème avec les questions ouvertes
Les témoignages d’étudiants (5) • En synthèse : • Les obstacles : • Le vocabulaire technique • La relation aux autres, la communication avec les français • La gestion du temps • La compréhension des consignes aux examens • Les aides : • Les supports de cours • Les explications des pairs et des enseignants
Les témoignages d’enseignants (1) • SI 28 (48 étudiants), Serge : • 2 étudiants italiens, une maîtrise quasi nulle du français • Formation de trinômes, projets : • Auto-régulation d’un binôme par un étudiant en FC (gestion de l’interculturalité) • Échanges écrits et oraux en anglais au départ • « clins d’œil » pour maintenir l’attention, montrer l’intérêt de l’enseignant • Échanges individuels après les cours • Cas d’une activité non familière et incompréhensible : présenter soi-même un logiciel aux autres • Bon résultats à l’UV • Nette progression en français pour l’un des deux étudiants
Les témoignages d’enseignants (2) • TD GE 37 (étudiants), Wilfrid : • La situation : • Groupe de TD avec 20% de non-francophones d’origine sud-américaine • Regroupements par nationalités lors de la constitution des sous-groupes • Perception d’un rejet des groupes non-francophones • La stratégie : • Déconstruction des groupes : 1 non-francophone par sous-groupe • 1 porte-parole du sous-groupe qui gère la communication avec le responsable de TD • 1 intervention du non-francophone obligatoire lors des 3 présentations des sous-groupes
Les témoignages d’enseignants (3) • …suite …TD GE 37 (étudiants), Wilfrid : • Un suivi spécifique : • Le travail en groupe se passe plus ou moins bien • Nécessité de réguler pour redonner si besoin sa place au non francophone dans le groupe (signes = retards, absence, repli sur le groupe d’appartenance ou sur soi…) • Lui donner la parole si il ne la prend pas • Demander aux étudiants de travailler au tableau • Demander aux étudiants de parler de face, calmement • Prendre du temps après les cours • Remarques générales : • Ne pas dépasser un étudiant d’une langue par sous-groupe, sinon scission du sous-groupe • Problème de compréhension des énoncés à l’examen final, simplifier la formulation?
Quelques pistes • Le tutorat : • Problème de la motivation : • Activité dans le cadre des UVs de langues rares (très demandées) : • Échanges avec un natif • Le contrat pédagogique, expliciter : • Les objectifs • Les méthodes de travail • l’évaluation • Les supports pédagogiques • Le travail en amont sur le lexique technique de l’UV • Conseillers enseignants en langues • Formation des enseignants à l’interculturalité • …
Idées pour les prochains ateliers … • Liste de thèmes • faciliter l'acquisition de concepts en sciences humaines • développer l'autonomie des étudiants • développer les capacités de méta-cognition des étudiants • gérer les différences entre le prévu et le réalisé • évaluer les étudiants • animer un cours magistral • choisir une méthode pédagogique • utiliser des pédagogies actives • expérimenter l'apprentissage collaboratif • …