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Les aides à la pierre DGALN /DHUP/PH2 Estelle Canonne

Prise de poste cadre de 1 er niveau – CVRH Tours Le 19 mars 2014. Les aides à la pierre DGALN /DHUP/PH2 Estelle Canonne. Aides a la pierre : sous quelles formes ?. Définition.

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Les aides à la pierre DGALN /DHUP/PH2 Estelle Canonne

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  1. Prise de poste cadre de 1er niveau – CVRH Tours Le 19 mars 2014 Les aides à la pierre DGALN /DHUP/PH2 Estelle Canonne

  2. Aides a la pierre : sous quelles formes ?

  3. Définition • Aide financière publique à la construction ou à la réhabilitation de logements destinés à la location ou à l’accession à la propriété et visant à réduire le niveau de loyer ou les annuités de remboursement afin de solvabiliser certaines catégories de ménages • Permet la constitution à long terme d’un important patrimoine social, notamment locatif

  4. Plusieurs dispositifs d’aides à la pierre • Développement de l’offre nouvelle de logements locatif sociaux mais aussi : - réhabilitation de logements - démolition de logements mais encore : - logements intermédiaires - accession sociale à la propriété - accueil des gens du voyage => Ici on ne parlera que du développement de l’offre nouvelle en LOGEMENT LOCATIF SOCIAL (= parc public) hors ANRU

  5. Différentes formes d’aides à la pierre - AIDES DIRECTES (= aides budgétaires) : subventions - AIDES INDIRECTES : • - aides dites de taux ou de circuit (prêts à taux bonifiés) • - aides fiscales, dont : • - exonération d’impôts sur les sociétés • - exonération de Taxe Foncière sur les Propriétés Bâties (exonération de 15 ans portée à 25 ans pour les opérations financées entre 2004 et 2014, compensation partagée entre l’État et les collectivités, exonération de TFPB étendue pour qualité environnementale : 5 ans supplémentaires) • - TVA à taux réduit • - exonération des droits de mutation à titre onéreux pour les OPH et les SEM • - + aides fiscales locales : exonération de taxe d’aménagement (pour les PLAI, de plein droit, sinon sur délibération) • Cf. intervention Maxime Vidal –FE1 • NB : requête automatique disponible sous SISAL pour une estimation de ces aides publiques indirectes sur un territoire

  6. L’offre nouvelle de logements locatifs sociaux : la gamme de financement

  7. 3 principaux produits de financement - le prêt locatif à usage social : PLUS • - Prêt le plus fréquemment mobilisé • - Prend en compte un objectif de mixité sociale - le prêt locatif aidé d’intégration : PLAI • - Destiné aux ménages cumulant difficultés sociales et économiques • - PLAI adapté : PLAI bénéficiant de la subvention spécifique en faveur du développement d'une offre de logements locatifs très sociaux (appel à projets) => pour les ménages cumulant des difficultés financières et sociales - le prêt locatif social : PLS • - Essentiellement pour du logement ordinaire pour les classes moyennes en zones tendues et le logement étudiant • - Ou destiné à des logements-foyers spécifiques

  8. Offre nouvelle : la gamme des financements (source : DHUP/FE1) Loyer Logements auprix du marché PLI Pris en compte dans les logements sociaux(au sens de l’art. 55 loi SRU) PLUS PLAI Plafonds de ressources PLS PLAI -A

  9. PLUS : règles de mixité sociale • R 331-12 du CCH, circulaires du 14/10/1999 et du 09/08/2001 - au moins 30 % des logements doivent être occupés par des ménages dont les ressources n’excèdent pas 60 % des plafonds de ressources du PLUS - au maximum 10 % des logements peuvent être loués à des locataires dont les ressources excèdent, dans la limite de 120 % des plafonds PLUS Pour le PLUS : au minimum 30 % des locataires Pour le PLUS : au maximum 10 % des locataires PLUS = plafond de base Plafonds de ressources PLAI =60% des plafonds PLUS PLS =130% des plafonds PLUS

  10. Aides a la pierre : les contreparties

  11. L’accès au logement locatif social : sous conditions de ressources Les plafonds de ressources : • R. 331-12 : ces logements sont « destinés à être occupés par des personnes dont l’ensemble des ressources, à la date d’entrée dans les lieux, est, au plus égale à un montant déterminé par arrêté » chaque année. Dépendent de plusieurs facteurs : • Le produit de financement : PLUS/PLAI/PLS et assimilés, • La localisation : Paris et communes limitrophes, reste de l’Ile-de-France et autres régions • La composition des ménages : 6 catégories selon le nombre de personnes composant le ménage, le nombre de personnes à charge • - particularité des jeunes ménages

  12. Les conditions de ressources Texte de référence : Arrêté du 29 juillet 1987 relatif aux plafonds de ressources des bénéficiaires de la législation sur les habitations à loyer modéré et des nouvelles aides de l'État en secteur locatif (modifié chaque année en fin d’année) • Plafonds de ressources révisés chaque année en tenant compte de la variation de l’IRL (= Indice de Révision des Loyers) • En 2014, pour le PLUS :

  13. Les plafonds de loyers Dépendent de 2 facteurs : • Le produit de financement : notamment PLUS/PLAI/PLS, • La zone géographique : • zonage 123 pour les PLUS/PLAI • zonage ABC pour les PLS • Les plafonds de loyers par zone et par produit sont révisés chaque année par circulaire en tenant compte de la variation de l’IRL + marges locales (uniquement en PLUS et PLAI) et coefficients de structure (cf. circulaire loyers annexe 4 et 7) • Le loyer est exprimé en euros par mois et par m² de SU: • Loyer max convention = LM zone (loyer maximal de zone cf. circulaire) x CS x (1 + marge locale %) • Plafonds de loyers inscrits dans la convention APL, mais il ne s’agit que de plafonds • possibilité de loyer pour les annexes = loyer accessoire (être vigilant sur les montants)

  14. Les plafonds de loyers - Fixés annuellement par circulaire. En 2014, exemple avec 65 M² SU • - Pour les PLUS et PLAI : • - Pour les PLS :

  15. Conventionnement APL Tout logement bénéficiant d’aides de type PLUS/PLAI/PLS doit faire l’objet d’une convention, qui ouvre le droit à l’Aide Personnalisée au Logement pour les locataires Articles relatifs aux conventions entre l’État et les bailleurs : R. 353-1 et suivants

  16. Montages d’opérations

  17. Les maîtres d’ouvrage • selon la nature de l’opération et le produit de financement, il ne s’agit pas des mêmes familles de maîtres d’ouvrage

  18. Production de nouveaux logements locatifs sociaux essentiellement : • - par la construction neuve de logements (éventuellement en VEFA : articles L 261-1, L 261-3, L 433-2 du CCH, article 1601-3 du Code Civil, circulaire de programmation 2001) - par l’acquisition de logements suivie ou non d’amélioration - par la transformation en logements de locaux non-résidentiels - par la réalisation de résidences sociales et de logements-foyers (articles L. 633-1, R. 351-55 et R. 351-56 du CCH) ATTENTION : ON NE PEUT PAS REFINANCER UNE OPERATION AYANT DEJA BENEFICIE D'AIDES DE L'ÉTAT (y compris celles n'ayant pas bénéficié de subventions mais seulement de prêts de la CDC) cf. R. 331-5 du CCH Cf. R. 331-1 du CCH pour le champ complet des opérations

  19. Maîtrise du foncier - Pleine propriété - Bail emphytéotique et Bail à construction(cf. L 251 et s. du CCH) • Usufruit locatif social(cf. Art. L 253 et suivants, Circulaire UHC/FB3 n°2007-27 du 17 avril 2007 concernant la mise en œuvre de l’ULS)

  20. Le prix de revient de l’opération • Annexe 1 de l’Arrêté du 17 octobre 2011 • 3 éléments constitutifs : • - la charge foncière (neuf) ou immobilière (AA) (part du coût d'une construction qui est imputable au terrain et à son aménagement) (cf. flash DGALN n°13-2010 pour la VEFA et l’AA) • - le prix de revient du bâtiment (neuf) / coût des travaux (AA) • le coût des prestations intellectuelles

  21. Les financeurs/les réservataires/ l’équilibre d’opération

  22. Les financeurs/les réservataires • Mobilisation de différentes aides et co-financements : • - L’État, via les subventions et les aides indirectes. • - Les collectivités territoriales : Région, Département, Groupements de communes, Communes (subventions, apport de foncier, garantie d’emprunt…) • - La CDC pour les prêts et, pour le PLS, les autres banques agréées • - Action Logement (ex-1% Logement), en contre-partie de droits de réservation, notamment dans le cadre de la règle du « 1 pour 1 » • - Les organismes via leurs fonds propres • - Éventuellement d’autres financeurs : aides européennes (FEDER), Programme d’investissements d’Avenir (PIA), CGLLS …

  23. Les financeurs/ les réservataires R 441-5 du CCH

  24. L’équilibre de l’opération • Circulaire n° 97-51 du 29 mai 1997 (annexe IV) ; note technique du 28 décembre 2011 • « Une opération est considérée comme équilibrée lorsque les loyerspermettent de couvrir : • - Le remboursement des prêts • - Les frais de gestion et d’entretien • - La Taxe Foncière sur les Propriétés Bâties (TFPB) • - Les grosses réparations • - Les aléas (vacances, impayés, …) » • « Une opération est considérée comme équilibrée dès lors que le solde de trésorerie (en € constants) cumulé de celle-ci est positif ou nul année après année pendant toute la durée du prêt » • Calcul du loyer d’équilibre = LOLA • Cf. intervention Maxime Vidal –FE1

  25. Leviers permettant d’optimiser le montage financier • - Diminuer les charges • - Diminuer le prix de revient • - Diminuer les frais de gestion • - Augmenter les recettes • - Augmenter les fonds propres • - Optimiser les réservations • - Augmenter les subventions • - Augmenter la constructibilité • - Vérifier le pré-financement

  26. Les caractéristiques des principaux produits de financement PLUS PLAI PLS

  27. Les aides à la pierre PLUS/PLAI/PLS et leur octroi

  28. Les prêts PLUS PLAI PLS

  29. L’assiette de subvention PLUS PLAI Arrêté du 5 mai 1995 Uniquement pour les PLUS et PLAI Le montant de la subvention est égal au produit du taux de subvention et d’une assiette de subvention (AS) • AS = SU x CS x VB x (1+MQ+ML) + (CFG x NG) • - SU = surface utile de l’opération = SH + ½ SA => cf. art. R 331-10 du CCH, arrêté du 9 mai 1995, guide de la surface utile • - CS = coefficient de structure qui tient compte de la taille des logements = 0,77 x [1 + (nbre logts x 20 m2 / SU)] (en logement ordinaire) • - VB = valeur de base (avis du 4 janvier 2014) • - 1 + MQ + ML = 1 + majoration pour qualité + majoration locale • - MQ : Majoration pour qualité : critères nationaux sur la qualité énergétique des logements, l’accessibilité handicapés, la présence ou non d’ascenseur… => cf. arrêté du 17 octobre 2011 • - ML : Majoration locale : critères locaux par rapport aux problématiques locales • - CFG = coût forfaitaire pour chaque garage construit (avis du 4 janvier 2014) • - NG = nombre de garages

  30. Les taux de subvention • -Taux de subvention maximum (hors Corse et hors délégation de compétence) : • - Pour les délégataires : majoration possible de 5 points (R.331-15-1) • - En acquisition-amélioration la subvention est plafonnée à 13 % (logement ordinaire) ou 25 % (PLAI) du prix de revient.

  31. Les montants de subvention de référence • - Construction des enveloppes à partir d’un montant de référence par produit, et non plus d’un montant moyen de subvention en fonction des coûts des opérations, constatés en m² de surface sur les 4 dernières années • - Montants maximum de subvention de référence 2014 • Ces MMS constituent une cible dont le respect est indispensable à l’atteinte des objectifs • - Modulation en fonction des priorités locales afin d’atteindre les objectifs de production d’une offre nouvelle

  32. La surcharge foncière • Calcul réglementaire : articles du CCH : R.331-24 (ou R 331-24-1 pour les délégataires) et R.331-25 et, pour la région IDF, articles R.381-1 à R.381-3 – arrêté du 5 mai 1995 relatif aux subventions de l’Etat- circulaire 89-80 du 14 décembre 1989 • Principe : subventionner la partie de la charge foncière de l’opération (en neuf) ou du prix de revient de l’opération (en acquisition de logements existants) qui dépasse une valeur de référence. Dépassement = différence entre la charge foncière réelle et la charge foncière de référence • - La SF nécessite une participation des collectivités territoriales au moins égale à 20% du dépassement de la valeur de référence (sauf pour les délégataires) • - Plafond = 50% du dépassement de la valeur de référence de l’opération (60 % si participation CL > 40 %) • - Octroi de cette subvention à apprécier : si l’équilibre le justifie et que les conditions sont remplies. Elle n’est pas de plein droit. Attention en ZAC => Circulaire du 14/12/1989

  33. La surcharge foncière • montants moyens pour surcharge foncière définis dans la lettre de notification, établis à partir des charges foncières constatées dans SISAL • respect du CCH obligatoire

  34. LA SURCHARGE FONCIERE - Plafonds de subvention :

  35. La prime d’insertion IDF - R.381-4 du CCH - Elle est attribuée en IDF pour améliorer l’équilibre financier des opérations qui comprennent des PLAI - Cas général : Subvention RESERVEE en priorité aux PLAI et représentant 10% du prix de revient sur la construction de logements neufs, limitée à 140% de l’assiette de subvention - Ouverture possible aux opérations avec du PLUS « dans la proportion du prix de revient égale à la part des logements qui doit être occupée par des ménages » aux ressources PLAI (30 % des PLUS, donc 3 % (=10 % X 30 %) du prix de revient PLUS). - C’est le chargé d’opérations qui apprécie l’octroi de cette subvention si l’équilibre le justifie, elle n’est pas de plein droit. - A Paris : le plafond peut être porté à 200 % de l’assiette de subvention. Dans les départements limitrophes : le plafond peut être porté à 200 % de l’assiette de subvention « en l’absence de subventions complémentaires ». - Exceptions : taux de 30 % ou 42,5 % dans certains cas dérogatoires (cf. R 381-4)

  36. La subvention spécifique PLAI adapté - R.331-25-1 du CCH : création d’une subvention spécifique en faveur du développement d'une offre de logements locatifs très sociaux qui peut être accordée aux logements financés en PLAI - Subvention complémentaire forfaitaire (fonction de la taille d’opération) accordée aux opérations sélectionnées dans le cadred’appel à projets (nationaux en 2014) - Conditionnée à la décision du comité de gestion du FNDOLLTS (Fonds national de développement d'une offre de logements locatifs très sociaux, cf. L302-9-1, L302-9-3 et L302-9-4, R. 302-24-1 du CCH)

  37. La subvention spécifique PLAI adapté - Modalités d’instruction = calées sur la programmation de droit commun (avec subvention complémentaire). Différence : versement de la subvention lors du solde - Publics : ménages sous plafonds de ressources PLAI et qui rencontrent des difficultés sociales, en particulier ménages reconnus PU au titre du Dalo ou répondant aux critères d’éligibilité du Dalo, publics PDALPD ou accords collectifs - Logements-foyers exclus - Le loyer doit être inférieur au loyer plafond pris en compte pour le calcul de l'APL - Les charges, y compris énergie et eau, doivent être inférieures au forfait charges majoré - Pas de loyers accessoires facturés en sus (garages, jardins …) - Gestion locative adaptée

  38. Démarrage et achèvement des opérations PLUS PLAI PLS • - Art. R 331-7 du CCH • - Démarrage et achèvement des travaux : • - Démarrage dans les 18 mois après la décision • - Achèvement dans les 4 ans : possibilité de prorogation de 2 ans maximum • - Après le financement : suivi du conventionnement APL, paiement des acomptes, suivi des livraisons, paiement du solde - Art. R 331-16 du CCH

  39. Les autres produits de financement d’offre nouvelle

  40. Les autres produits de financement d’offre nouvelle Certes les 3 principaux produits de financements sont les PLUS, PLAI et PLS mais d’autres produits finançant l’offre nouvelle existent et sont « assimilés » à ces 3 principaux produits dans les exercices de programmation et dans les bilans : Rappel : tous ces agréments PLUS/PLAI/PLS sont contingentés (R. 331-6 du CCH)

  41. La PALULOS Communale • - Subvention PALULOS (= réglementation PALULOS : R. 323-1 et suivants) attribuée à une commune en vue de créer des logements locatifs sociaux par l’amélioration de bâtiments communaux vacants, déjà à usage de logements : Ex : travaux de rénovation et d’adaptation d’un presbytère ou du logement de l’instituteur pour la réalisation de logements sociaux. • - Sont éligibles « les communes ne disposant pas d'établissements publics administratifs placés sous leur tutelle et gestionnaires de logements » (3° de l'article R. 323-1 du CCH). • - Plafonds de loyers : idem PLUS. • Dans les statistiques sur les logements financés et dans les exercices de programmation, la PALULOS communale est décomptée comme offre nouvelle en PLUS (et non pas comme PALULOS).

  42. Les PLUS-CD PLUS-CD = PLUS construction-démolition • - Accompagnement et anticipation des opérations de démolition. • - Objectif : relogement des familles à des loyers aussi proches que possible que le loyer initial (avant démolition) • - Régime identique au PLUS mais avec un taux de subvention maxima majoré : 12 % contre 5% pour un PLUS en construction neuve • - Dispositions spécifiques afin d’accompagner les opérations de démolition de bâtiments obsolètes ou très dégradés • - Produit privilégié dans le cadre de l’ANRU

  43. Le financement de l’hébergement • pour mémoire, le BOP 135 ne finance pas le fonctionnement, qui est financé sur le BOP 177 => lien à faire avec la DDCSPP • 3 modes de financement pour les structures d'hébergement : • 1)      transformation de LLS vacants en structure d’hébergement, dans les zones détendues : PALULOS hébergement possible (sur une dotation d’AE réservée au niveau central) • 2)      pour les opérations de construction neuve ou d’acquisition-amélioration (offre nouvelle ou reconstitution de l’offre), le type de financement à privilégier est le produit spécifique hébergement (PSH) => garantie de la pérennité des structures financées. • 3)      PLAI classique réglementairement possible • - En PSH ou PLAI : financement sur l’enveloppe « classique » LLS allouée à chaque région. Montant de référence fixé dans le cadre de la programmation de droit commun (cf. lettre de notification).

  44. Le financement de l’hébergement Décret n° 2009-1293 du 26 octobre 2009 relatif au financement des résidences hôtelières à vocation sociale et à la création d'établissements d'hébergement. • - Produit spécifique hébergement (R. 331-96 à R. 331-110) : • Pour qui ? • Idem organismes PLAI + CCAS • Pour quoi ? • Établissements d’hébergements + Lits Halte Soins Santé (structures médico-sociales chargée d’offrir une prise en charge médico-sociale aux personnes sans domicile dont l’état de santé, sans nécessiter une hospitalisation, n’est pas compatible avec vie à la rue) • Taux de subventions : • Idem PLAI • Plafonds de subvention : - 80 000 € par place créée lorsque l'opération est réalisée en zone A, à 60 000 € en zone B et à 48 000 € en zone C • Pas d’aide complémentaire possible (pas de surcharge foncière notamment) • Convention tripartite spécifique entre État ou délégataire, MOA et gestionnaire pour pérenniser la structure

  45. Le financement de l’hébergement Décret n° 2009-1293 du 26 octobre 2009 relatif au financement des résidences hôtelières à vocation sociale et à la création d'établissements d'hébergement. • - Produit RHVS (R.331-85 à R.331-95) : • RHVS définie au L. 631-11 du CCH : « La résidence hôtelière à vocation sociale est un établissement commercial d'hébergement agréé par le représentant de l'Etat dans le département dans lequel elle est implantée et non soumis à l'autorisation d'exploitation visée à l'article L. 752-1 du code de commerce. Elle est constituée d'un ensemble homogène de logements autonomes équipés et meublés, offerts en location pour une occupation à la journée, à la semaine ou au mois à une clientèle qui peut éventuellement l'occuper à titre de résidence principale. » • Prix de revient : - Peut inclure le prix de rachat du fonds de commerce lorsque l'opération est issue de la reconversion d'un hôtel existant. • Taux de subventions : • - 50% du prix de revient par la quotité de logements réservés au sein de la résidence • Plafonds de subvention : - 60 000 € par logement créé lorsque l'opération est réalisée en zone A et à 40 000 € lorsque l'opération est réalisée dans les autres zones • Pas d’aide complémentaire possible

  46. Quel produit de financement pour quel type de public ?

  47. Adéquation de l’offre et de la demande • Logements locatifs sociaux adaptés • - aux revenus des locataires • - aux caractéristiques des ménages (typologies, surfaces) • - aux besoins spécifiques de certaines populations (les étudiants, les personnes âgées…) • - aux besoins en gestion locative sociale / accompagnement social (résidences sociales, structures d’hébergement…)

  48. Populations cibles et nature de logements 49

  49. Bibliographie • - Des guides indispensables : • - Les aides financières au logement » - DGALN/DHUP/FE1 (septembre 2013) • - « Guide des dispositifs d’hébergement et de logement adapté » - DGAS et DGALN (novembre 2008) • - « Guide de la surface utile » (février 2008) • - Pour rester informés : • - Site délégation de compétence : http://www.dgaln.fr • - GALION-SISAL.info : http://galion-sisal.info.application.i2/ http://galion-sisal.info.application.logement.gouv.fr

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