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FODESA PROGRAMME FONDS DE DEVELOPPEMENT EN ZONE SAHELIENNE

FODESA PROGRAMME FONDS DE DEVELOPPEMENT EN ZONE SAHELIENNE. ATELIER REGIONAL SUR LE DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE. Accra – Ghana (du 14 au 17 mars 2006). Le FODESA résulte:. - des enseignements tirés de l'expérience du FIDA au Mali et,

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FODESA PROGRAMME FONDS DE DEVELOPPEMENT EN ZONE SAHELIENNE

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Presentation Transcript


  1. FODESAPROGRAMME FONDS DE DEVELOPPEMENT EN ZONE SAHELIENNE

  2. ATELIER REGIONAL SUR LE DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE Accra – Ghana (du 14 au 17 mars 2006)

  3. Le FODESA résulte: - des enseignements tirés de l'expérience du FIDA au Mali et, - de son premier COSOP (1997-2002). Son approche est celle dite à la demande.

  4. Zones couvertes - Régions sahéliennes de Ségou, Koulikoro, Mopti et Kayes; - il prévoit de toucher 700 communautés de base (villages) ou 71.200 ménages.

  5. Objectifs Stratégiques Contribuer à la réduction de la pauvreté à travers l’amélioration des conditions de vie, la gestion durable des ressources naturelles, l’accroissement des revenus des populations, notamment les plus démunis et le renforcement des capacités des Organisations paysannes et autres acteurs du Programme.

  6. Objectifs Intermédiaires - Promotion d’un processus de développement participatif et durable et; - satisfaction des demandes des communautés en participant à la réalisation de leurs initiatives à travers la fourniture de services et financements appropriés.

  7. Modalités d’exécution - Durée: 10 ans - Exécution organisée en trois phases : Phase 1 : 2000 à 2OO2 Phase 2 : 2003 à 2007 Phase 3 : 2007 à 2009.

  8. Stratégie d’intervention • Réponse prioritaire aux besoins exprimés par les démunis ; • Approche participative à tous les niveaux ; • Développement des ressources humaines et matérielles par le renforcement des capacités; • Amélioration de l’accès à l’information, aux infrastructures sociales et aux moyens de production y compris le crédit ;

  9. Stratégie d’intervention (suite) • Promotion constante de réseaux de coordination et de collaboration aux niveaux local, régional et national; • Développement et renforcement des partenariats, notamment la recherche de synergie d’actions entre les différents acteurs du développement local; • Utilisation maximale des capacités locales et nationales (promotion du secteur privé).

  10. CIBLAGE Le Programme: • appuie les initiatives définies par les communes, villages et organisations paysannes; • vise les villages les plus pauvres à l’intérieur desquels une attention particulière est accordée aux couches vulnérables telles que les femmes et les jeunes.

  11. - Identifie communes et villages pauvres sur base résultats études/ vulnérabilité par Direction Nationale Statistique et Informatique. - Méthode permet choix villages pauvres, mais ne différencie pas groupes au sein villages.

  12. MECANISMES FODESALEURS IMPLICATIONS - Le FODESA est né du constat qu’un certain nombre de besoins prioritaires à la base ne pouvaient être pris en charge par les projets et programmes classiques à activités préprogrammées. - Sa démarche, grâce à la souplesse qu’elle offre, permet aux communautés de s’exprimer librement et d’organiser l’exécution de leurs activités.

  13. Mécanismes & Implications (suite) - Sa mise en œuvre est organisée à travers des Associations situées au double niveau National et Régional. - L’Association Nationale s’occupe: consolidation des programmes et résultats, gestion des relations avec l’Etat et les Bailleurs de fonds et orientations stratégiques des activités.

  14. Mécanismes & Implications (suite) - Les Associations Régionales programment les activités à l’échelle régionale, approuvent les demandes de micro-projets et organisent la mise en œuvre des activités en partenariat avec les prestataires de services et travaux.

  15. Mécanismes & Implications (suite) - Les villages et organisations paysannes de base commandent et lancent les activités du Programme grâce aux demandes qu’ils expriment auprès des Associations Régionales.

  16. Mécanismes & Implications (suite) Depuis le démarrage du Programme en 2000, le niveau de représentativité des Associations a peu évolué. Les nouvelles adhésions enregistrées ne sont intervenues qu’en fin 2005. Quant au renouvellement des instances, bien que réalisées aux échéances prévues par les statuts, très peu de changements sont intervenus parmi les dirigeants. Cette situation a eu comme conséquence :

  17. Mécanismes & Implications (suite) - l’affaiblissement des Associations dans leur rôle de porte parole du monde paysan et leur capacité à comprendre et à défendre les intérêts du groupe cible ; - la limitation de leur capacité d’action en direction du groupe cible ; - le manque d’ouverture du Programme à d’autres partenaires.

  18. Mécanismes & Implications (suite) Les décisions prises par les Associations n’ont concerné que l’approbation de demandes reçues de la base. Leurs fonctions stratégiques, destinées à orienter le Programme dans des activités visant à renforcer leurs propres capacités et par conséquent leur pouvoir et celui des plus pauvres qu’ils représentent, n’ont été que très peu exercées.

  19. Mécanismes & Implications (suite) Évidemment, la définition de visions stratégiques combinant les politiques de l’Etat, du bailleur et les intérêts des populations pauvres que ces Associations représentent, ne constitue point une tâche simple. Elle représente la facette la plus complexe de leur mandat. Les dispositions actuellement en cours pour tenter de combler cette lacune, portent sur deux axes :

  20. Mécanismes & Implications (suite) - l’animation, la sensibilisation afin de multiplier les nouvelles adhésions et d’élargir ainsi les bases institutionnelles des Associations; - le renforcement de leurs capacités d’orientation et de prise de décision des Associations par la mise en œuvre d’un service d’appui conseil dans l’exercice de leur fonction stratégique.

  21. Quelques points forts • Impulsion d’une réelle dynamique organisationnelle à partir des projets villageois (regroupement d’organisations primaires en unions ou fédérations en fonction des intérêts partagés); • Amélioration de l’approvisionnement en eau potable des populations dans les zones très difficiles du sahel.

  22. Quelques points forts (suite) • Contribution à la formation de capacités locales (animateurs villageois: relais entre villages et partenaires; agents communaux; prestataires locaux); - Démarche très sensible au genre : favorise expression des femmes et des jeunes en termes de choix, de décision et d’acteurs à part entière au sein de la communauté.

  23. Contraintes Les difficultés de mobilisation de la contribution des bénéficiaires - les conditions naturelles qui justifient en grande partie leur état de pauvreté ; il s’agit principalement des calamités naturelles fréquentes, voire endémiques que constituent les sécheresses et les déprédateurs au niveau de ces zones ;

  24. Contraintes (suite) • les pesanteurs sociales qui limitent l’accès de certaines couches telles que les femmes à certaines activités (formations, crédit, etc) ; - le niveau élevé des contributions exigées aux populations dans le cadre de la réalisation de leurs initiatives, la participation physique ne suffisant pas toujours pour couvrir les niveaux requis pour leurs contributions.

  25. Contraintes (suite) La trop grande étendue de la zone d’intervention: - Assistance de proximité difficile à conduire avec équipe réduite de projet sur grande étendue zone; - Approche demande ne permet pas d’avoir une zone forcément homogène.

  26. Contraintes (suite) La faible capacité des prestataires de services et travaux au niveau local: - Prestataires très peu équipés et qualifiés pour l’exécution des activités; - Volume travaux non incitatif pour les grandes entreprises de ville.

  27. Contraintes (suite) La faible représentativité des Associations chargées de la mise en œuvre du Programme: - les organisations de base qui les composent ne représentent qu’un nombre très limité de villages dans la zone à couvrir; - les membres des Associations ne maîtrisent pas bien leurs rôles et responsabilités; - très peu de nouvelles adhésions avant 2005.

  28. Quelques Enseignements - La durabilité des projets exécutés ou la viabilisation des opérations de développement initié dépendent largement du degré de participation des bénéficiaires au cycle de projet ; - la viabilité et la participation nécessitent que le contexte de mise en œuvre des projets ne considèrent pas les populations cibles comme des bénéficiaires, mais plutôt comme des responsables ayant en charge la mise en œuvre du Programme ;

  29. Quelques Enseignements (suite) • dans le cadre de l’approche à la demande, on observe chez les populations une nette tendance à proposer des projets susceptibles d’engendrer des avantages à court terme ; - le développement d’activités d’information et de communication à l’intérieur et à l’extérieur du projet est très important pour un Programme à multiples partenaires.

  30. SUJET DE DISCUSSION CONTRIBUTION DES BENEFICIAIRES Plusieurs villages pauvres du FODESA restent confrontés aux difficultés de mobilisation de leurs contributions initiales. La participation des communautés à la réalisation de leurs initiatives ne doit souffrir d’aucun doute, car elle détermine en grande partie leur volonté et leur engagement à mener à bien les projets nécessaires à l’amélioration de leurs conditions de vie.

  31. Sujet de discussion (suite) Le problème de la définition des conditions et modalités de cette participation reste cependant toujours posé. On assiste le plus souvent à des niveaux de contribution hors de leur portée, particulièrement pour ce qui concerne les apports en numéraire exigés lorsque ceux en nature ne permettent pas d’atteindre le niveau exigé.

  32. FIN MERCI !

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