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La participation des habitants et la mobilisation des bénévoles dans les centres sociaux. Enjeux et analyse. Formation fédérale 2013. Tour de table : Présentation personnelle Pourquoi le choix de cette thématique ? Une attente particulière ?. Le contenu de la journée :.
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La participation des habitants et la mobilisation des bénévoles dans les centres sociaux. Enjeux et analyse Formation fédérale 2013
Tour de table : Présentation personnelle Pourquoi le choix de cette thématique ? Une attente particulière ?
Le contenu de la journée : 1) Définition des objectifs associatifs et professionnels « se mettre au clair » 2) Typologie du bénévole « cibler » 3) Freins et leviers « construire une stratégie» 4) Définition des axes opérationnels contextualisés « mettre en œuvre » 5) Travail en ateliers sur 3 situations vécues 6) Bilan de la journée
Si l’approche est thématique, le sujet est conditionné par le contexte local. Contexte global Contexte social Précarité, communautés, fragilité, RSA, etc. Territoire Géographie, histoire, urbain, rural, etc. Proposition de loisirs, culture et vie associative. Valeurs, sens, militantisme et vie politique locale. Sens du projet, démocratie locale et contre pouvoir, engagement politique militant. Réseau professionnel et institutionnel Contraintes, cahier des charges, évaluations, complémentarité…
1) Définition des objectifs associatifs et professionnels « se mettre au clair » • B) Participation des habitants • Faire participer des habitants à l’émergence de nouveaux projets (consultation). • Faire évaluer l’action par les habitants dans le cadre d’une évaluation d’action ou de projet (évaluation participative, diagnostic partagé). • Rendre les habitants acteurs de la menée des projets et des actions : encadrement d’activités, groupe de parole, bénévolat ponctuel sur évènementiel. • A) Participation des usagers • Faire participer une population à des propositions existantes. • Démultiplier une offre d’animation de territoire > nouvelles activités, nouveaux services. • Développer la fréquentation du Centre Social. • Mieux répondre à des besoins de territoire identifiés. • C) Mobilisation des bénévoles • Engagement en tant qu’administrateur, membre du bureau. • Engagement sur des commissions thématiques. • Référent d’un public, ou d’une thématique. • Portage de projets bénévoles. • Appui bénévole régulier sur actions. • Engagement fédéral Engagement progressif > Parcours d’engagement
1) Définition des objectifs associatifs et professionnels « se mettre au clair » B) Participation des habitants C) Mobilisation des bénévoles • A) Participation des usagers • Définir les visées de l’association : • A) • B) • C) • A+B • A+C • B+C • A+B+C
B) Participation des habitants C) Mobilisation des bénévoles A) Participation des usagers • Petit état des lieux
2) Typologie du bénévole « cibler » • Deux typologies sont possibles : • La typologie par catégorie de public : les séniors, les étudiants, les actifs, les non-actifs, les parents, etc… • La typologie par type (plus transversale, plus opérationnelle). • L’enjeu de cette typologie est d’identifier les caractéristiques premières d’un bénévole afin de pouvoir plus facilement construire une adéquation de propositions et d’attitudes professionnelles propres à ses attentes et besoins. • Besoins associatifs/besoins du bénévole
Le bénévole militant : • Attaché au sens, à des valeurs, le militant vient défendre une cause. • Il s’implique pour défendre un service, un acquis, une cause politique ou sociale. Individuelle ou collective. • C’est un « guerrier » qui n’a pas peur du conflit, voire qui le cherche parfois. • Il est généralement fortement engagé, s’applique à lui-même un code de conduite. • Du militant associatif à l’écologiste radical, du syndicaliste au catholique pratiquant, de l’actif libéral au populiste assumé, il y en a pour tous les goûts ! • Points + : motivation, volonté de convaincre, temps, on peut travailler sur la radicalité et les référentiels. Volonté d’être en collectif. Il vient souvent de lui-même. • Points - : les causes défendues sont-elles en compatibles avec le projet associatif ? • Capacité au débat et à l’écoute? • Capacité au compromis et au consensus ? C>B
Le bénévole consommateur/utilisateur : • Il vient avant tout utiliser un service ou consommer un loisir. • C’est un actif, son intérêt est avant tout lié à son activité, à sa pratique. • Et c’est d’abord dans ce cadre que son engagement prend racine (couture, Halte-Garderie, théâtre, etc.). • Sa connaissance associative est parfois faible. • Il ne vient pas forcément chercher du lien social ou une écoute, il est dans l’action. • Ainsi, il a besoin de pédagogie et d’accompagnement pour dépasser le stade de la « consommation ». • Si son intérêt s’éveille il peut rapidement être dans le faire, même si son temps est souvent compté. • Le bénévole utilisateur peut aussi mettre à profit l’environnement socioprofessionnel d’un CS dans le cadre d’un projet professionnel personnel. • Il peut utiliser les espaces d’action d’un CS pour renouveler un vécu familial en répétition d’un schéma profondément intégré. • Points + : utiliser son activité comme support de contact, aime partager son intérêt. • Un public intéressant pour travailler sur les référentiels de valeurs. • Points - : pas le temps, pas envie (donc pas besoin), individualisme, prend l’association pour une structure de prestation de services. A>B
Le bénévole en réparation : En fragilité, celui-ci vient avant tout réparer, compenser, au sein de l’association des problématiques personnelles. Il peut aussi être en rupture avec le monde professionnel (femme seule, RSA, problématique de santé, etc.). On le retrouve dans beaucoup d’espaces différents, il s’investit parfois dans plusieurs associations en même temps. Il est très présent, parfois envahissant. Il cherche l’écoute, la valorisation, la reconnaissance, il cherche à compenser des souffrances personnelles. La quête d’un statut est souvent facilement identifiable. En fragilité émotionnelle, il a besoin de beaucoup d’accompagnement, d’un cadre clair, de règles précises notamment relationnelles. Parfois en recherche de lien social et/ou en précarité économique, il se saisit facilement des propositions qui peuvent lui être faites. Une personne isolée socialement peut utiliser son activité dans l’association pour renouer des contacts avec d’autres individus, avec le travail (cas des chômeurs notamment) et avoir ainsi le sentiment d’exister. Il cherche à s’aider en aidant les autres. Points + : souvent disponible, en demande, bonne volonté, essaye d’être agréable. Un public en besoin pour lequel le bénévolat peut être un outil de reconstruction. Points - : fragilité, limite de compétences, besoin d’accompagnement, confusion des rôles. A/B/C
Le bénévole architecte : • Celui-ci vient construire. • Il se réalise dans les projets qu’ils soient associatifs ou ponctuels et les activités. • Souvent créatif et force de proposition, il marche à l’excitation en projection dans le futur. • Il aime participer aux commissions, formations. • Il entraîne souvent d’autres personnes dans son sillage, il aime manager de petits groupes. • C’est une ressource de qualité pour une association. • Points + : souvent disponible, en demande, force de proposition et de changement. • Un profil qui correspond bien à un mandat associatif. • Points - : prévoir de la formation pour « alimenter » sa volonté d’action, risque de confusion des rôles et/ou de prise de pouvoir. B/C
Le bénévole ouvrier : • Celui-ci vient faire, produire. • Il est dans l’appui manuel : peindre, porter, distribuer de la communication, faire la cuisine, bricoler, etc. • Loin des préoccupations conceptuelles, il a besoin de se sentir utile dans un acte concret, avec d’autres si possible. • Personne sur laquelle on peut compter pour la « soirée de l’année », il a besoin qu’on lui explique clairement les tâches à accomplir pour agir ensuite en autonomie. • La valorisation de son action auprès des autres et la reconnaissance de celle-ci est très importante pour lui. • Points + : souvent disponible, en demande, efficace. • Points - : les tâches doivent être concrètes, simples et claires. • Particulièrement sensible à l’injustice, peine à s’engager dans la régularité. B
Le bénévole festif : • Celui-ci vient s’amuser, prendre du plaisir. • Il est sur toutes les occasions de s’amuser, de faire la fête. • Facilement prêt à donner un coup de main. • Il apprécie particulièrement les ambiances collectives, les évènementiels, les projets culturels. • C’est généralement quelqu’un de convivial. • Souvent moteur il peut entraîner d’autres personnes avec lui. • Néanmoins, son engagement est sélectif. • Le portage politique, les commissions de travail, les formations, ne l’intéressent pas. • Son engagement est directement lié à la notion de plaisir. • Points + : moteur, convivial, efficace sous condition de motivation. • Points - : pas toujours efficace (dérives), peut « papillonner », peut vite perdre de vue les finalités de l’action et les modalités de son intervention. A/B
Le bénévole en développement personnel : Celui-ci vient s’enrichir, s’accomplir personnellement. Il recherche l’expérience humaine, le lien social. Il est dans l’ouverture envers autrui. Le partage d’expérience. Dans une volonté d’apporter une contribution utile à la société, il s’engage en faveur de projets, de valeurs, favorisant un plaisir collectif. Il n’a pas d’enjeux personnels ou d’égo à défendre. Mais une vision appuyée et généralement lucide des enjeux humains et sociaux. Plutôt dans la recherche du consensus, peu à l’aise avec les conflits ou les rapports de force. C’est quelqu’un pour qui la convivialité est importante, l’honnêteté et la transparence également. Prêt à s’investir durablement il recherche un espace offrant une alchimie avec ses aspirations humaines personnelles. C’est, de ce fait, un bon relais des valeurs des Centres Sociaux. Points + : engagement conscient, durable, solide, mais sous conditions. Aptitude à la communication, à l’écoute, recherche de consensus, se concentre sur les solutions plutôt que sur les problèmes. Points - : Risque de frustration si l’écart est trop grand entre l’utopie et la réalité. Difficulté à affronter les réalités pénibles. La recherche de consensus et la volonté d’éviter les rapports de force peuvent être un frein à la prise de décision. B/C
Outil d’analyse : Schéma des bénévoles dans ma structure (sur 25 ou 50 bénévoles). A croiser avec des données chiffrées : valorisation du bénévolat : volume horaire et nombre de bénévoles.
Le rapport de compensation : • Le moyen par lequel la personne prend contact avec le CS n’a aucune importance : on ne fait pas venir des bénévoles. On fait une proposition qui correspond à un besoin, on crée un espace de contact : • Activités • Service • Réseau de connaissance • Orientation • Présence contrainte • Projet • Evénementiel, • Etc. • L’objectif est de mobiliser des personnes pour les rendre acteurs, donc bénévoles. • Et même des personnes qui ne pensaient pas s’engager dans du bénévolat. • Cette bascule ne peut se produire que s’il existe un rapport de compensation.
L’engagement n’existera que si la personne en retire un bénéfice direct, conditionné par ses besoins et son profil personnel : • Valorisation, • Sentiment d’utilité, • Reconnaissance, • Plaisir, • Lien social, • Sentiment d’appartenance, • Etc. • Il s’agit donc de construire une stratégie basée sur la mise en relation des besoins du CS avec les besoins des personnes. • En s’appuyant sur des leviers visant à désamorcer tous • les freins et obstacles à l’engagement.
3) Freins et leviers « construire une stratégie» Les Freins : - Difficultés relationnelles, psychologiques. - Autoritarisme, appropriation. - Déficit de reconnaissance. - Incompétence, mise en échec. - L’absence de cadre d’expression. - Manque de cadres, de règles, flou de fonctionnement. - Confusion des rôles. - Demandes non-exprimées. - Absence d’espace d’expression > « bénévoles caution ». - Une relation déshumanisée et trop technique. - L’instrumentalisation du bénévole par l’association. - Manque de moyens (frustration). - La communication toxique. - Le clientélisme. - Le déni de réalité. - Les enjeux de pouvoirs et d’égo. - Substitut à une carrière professionnelle difficile - Etc. De nombreux leviers existent pour lever ces freins…
La clarté du cadre et des règles de fonctionnement Les leviers à l’appui d’une stratégie de mobilisation Gérer les relations interpersonnelles et l’impact social Des projets supports Se protéger des personnes toxiques La relation de confiance La connaissance du bénévole La formation et la qualification des bénévoles Le rôle des professionnels Le bénévole « recruteur » L’adhésion de valeurs Association L’adéquation avec les besoins des personnes La promotion et le renouvellement démocratique L’engagement sur mesure La dimension festive Le sentiment d’ appartenance Rituels de remerciements collectif et individuels Le sentiment d’utilité sociétale La valorisation du bénévole Clarté de la place du bénévole La convivialité
3) Freins et leviers « construire une stratégie» • Pour agir efficacement dans la mobilisation, des leviers sont disponibles pour construire une stratégie de participation : • L’adhésion de valeur : En affichant, en communiquant, en diffusant fortement sur ses valeurs et objectifs on va renforcer le rapport de proximité avec des habitants porteurs de valeurs identiques. • > un document synthétique, de la communication, du relationnel. • La dimension festive : démultiplier la facette festive d’un CS a un double intérêt : • 1) c’est attractif pour capter les habitants en quête de convivialité, • 2) cela permet de renforcer positivement les liens existants entre les bénévoles actifs. • > Créer des occasions festives. • La clarté du cadre et des règles de fonctionnement : offrir un cadre clairement établi permet d’éviter nombre de conflits, frustrations, cela rassure l’habitant sur l’équité des relations au sein du CS. Savoir ce que l’on peut faire, et inversement, permet la mise en œuvre. • > des professionnels bien formés, un règlement intérieur. • La formation et la qualification des bénévoles : le fait de former les bénévoles, c’est accorder de l’importance à leurs actions, c’est les qualifier, donc leur permettre de mieux s’affirmer, se positionner, mieux prendre leur place. • > formation FD, Afipar, mandats fédéraux, observateur de rencontres.
L’adéquation avec les besoins des personnes : c’est arriver à identifier les motivations profondes de la personne, au-delà de la demande verbalisé, pour favoriser une proposition en concordance. • > entretien individualisé, échanges informels, écoute, partage transversal entre professionnels. • L’engagement sur mesure : la prise en compte individuelle de la personne est primordiale pour définir les espaces et propositions les plus aptes à celle-ci. • > écoute, entretiens individuels, concertation d’équipe. • La valorisation du bénévole : faire sentir aux bénévoles l’utilité de leur action, de leur présence, et par conséquent leur propre utilité et valeur: • > que ce soit par des mots, des actes, des rituels collectifs et individuels, un repas. Utiliser un exemple concret pour continuer sur la perception identitaire. • La relation de confiance : Clef de la relation entre professionnels et bénévoles, une relation de proximité, lisible, transparente, comprise, doit s’établir entre l’équipe et les bénévoles. Les bénévoles doivent être sécurisés en étant dans la certitude que les professionnels dont ils dépendent sont honnêtes, justes, qualifiés et porteurs d’une équité de traitement.
Le rôle des professionnels : Le fait de définir clairement dans les missions et attribution des équipes l’action de repérage et d’accompagnement des bénévoles est nécessaire. Le professionnel doit garder cette dimension vivace dans sa pratique quotidienne et être attentif à tous les signes et occasions « d’accroche» ou de « consolidation» d’un bénévole. • > Inscrire la fonction de repérage et d’accompagnement des bénévoles au sein des fiches de poste. Evaluer celle-ci . • Gérer les relations interpersonnelles et l’impact social : les conflits, rapports de forces et enjeux de personnes sont destructeurs du tissu associatif. • Il est donc important d’organiser, voire de former, les bénévoles à la communication, à • la gestion relationnelle, aux processus psychologiques destructifs. De même le • professionnel à un rôle majeur de « régulateur » des relations. • Il arrive également que le discours des bénévoles à l’extérieur soit destructeur et puisse • générer d’importants dysfonctionnements. • La gestion immédiate de ce type de dérive est absolument nécessaire. • > gestion stricte de la communication entre bénévoles, formations, repose du cadre, médiation.
La convivialité : Pour un bénévole, c’est un point majeur du plaisir d’être présent. Cette dimension est cruciale et va générer une atmosphère positive. Cela implique pour le professionnel l’acceptation d’être « connecté » humainement avec le bénévole. • Le cadre, la lumière, la décoration, l’écoute, la bonne humeur, être souriant, avoir à • disposition un café, une gourmandise, ne pas faire ressentir que le bénévole « nous • dérange », sont autant d’éléments importants. Prendre le temps. • Il est nécessaire de casser un peu le formalisme, sans pour autant faire de concession sur • le cadre de fonctionnement. • > ambiance de l’accueil, travail sur la posture professionnelle, favoriser l’émergence de temps conviviaux formels et informels. • Des projets supports : de nombreux bénévoles ont besoin d’un support pour s’investir, pour créer de la motivation et du plaisir, avoir le sentiment d’être créateur. Le parcours du projet est un outil pertinent pour susciter l’adhésion. Que celui-ci soit à l’initiative d’habitants ou de professionnels importe peu, c’est le chemin parcouru ensemble, tout au long du projet qui compte et va sceller, ou pas, une relation durable. • > créer du projet, utiliser les réseaux relationnels, faire bouillonner les volontés, être créatif, s’autoriser un peu de folie, faire rêver…
Le sentiment d’utilité sociétale : favoriser pour la personne la prise de conscience de l’importance de son engagement, l’impact de son action, l’utilité de son aide, va renforcer la vision positive et valorisante de son rôle dans l’association, le territoire, la société. Le ressenti d’avoir un rôle à jouer, d’être utile pour les autres, donne du sens à l’existence, surtout en période de doutes. • > remercier, signifier l’utilité de l’action, rappeler que sans cet engagement, cela aurait été différent. • Le sentiment d’appartenance : le sentiment d’appartenir à une communauté, à un groupe, est un moteur puissant du sentiment d’appartenance à une organisation. • En s’appuyant sur les points communs entre individus et des finalités mobilisatrices on • peut renforcer ce sentiment d’appartenance qui est un facteur de l’engagement durable. • >projets collectifs, valeurs collectives, communication personnalisée, donner de la valeur à l’engagement associatif. Créer les espaces, et les temps adéquates : Il est utile de créer des espaces, formels (dans le cadre des actions) et informels (repas, soirées) qui permettent aux bénévoles et aux professionnels de se rencontrer, de s’organiser et de se rapprocher. • La connaissance du bénévole : la connaissance de la situation personnelle du bénévole, de son état, de ses freins, de ce qui lui convient ou pas est utile à la gestion des aspirations de celui-ci au sein de l’association. Cette connaissance peut permettre aussi, parfois, de déclencher certaines mesures d’alertes ou de sauvegarde. • > entretien personnalisé individuel
La promotion et le renouvellement démocratique : Une démocratie vivante au sein de l’association autorise l’investissement et la découverte des responsabilités associatives pour les nouveaux venus. • Cela illustre aussi la pluralité de la gouvernance et la possibilité, pour tous, de • participer à celle-ci. L’information et la promotion du statut d’administrateur doivent • être permanentes. • > cumul, durée et renouvèlement des mandats, délégation de pouvoir, possibilité de découvrir les diverses instances, information. • Rituels de remerciements collectifs et individuels : Chaque occasion doit pouvoir être l’occasion de remercier et mettre en valeur l’action d’un ou plusieurs bénévoles, de manière spécifique. Des moments peuvent être créés à cette attention par les professionnels, le bureau ou le CA (barbecue, soirée, restaurant offert, photos dans les outils de communication). • Clarté de la place du bénévole : La confusion des places est chose courante chez le bénévole : administrateur, membre du bureau, utilisateur d’un service, bénévole sur une action, référent, ami, etc. L’explication des enjeux de chacune de ses postures, de leurs limites, est salutaire pour anticiper les mauvaises perceptions. La parfaite compréhension par les bénévoles des processus hiérarchiques, des délégations de pouvoirs, des responsabilités de chacun est un facteur qui permet d’éviter de nombreux dysfonctionnements. • > Formation des bénévoles, explications, clartés des processus d’organisation, supports écrits, affirmation des limites entre posture personnelle et professionnelle.
Se protéger des individus toxiques : Il arrive que certains habitants mettent en place des jeux psychologiques pervers, soit destructifs dans leurs attitudes et propos. Et que malgré les tentatives d’accompagnement ou de régulation, ces personnes ne puissent modifier leur comportement. Dans ce cas, il est nécessaire de protéger l’organisation et les autres bénévoles pour éviter des dommages relationnels importants et souvent irréparables. Dans cette configuration la mise à l’écart, permanente ou définitive, de la personne concernée est nécessaire, car même si elle est conflictuelle, elle peut aussi permettre de rompre les jeux psychologiques en cours. Et dans le meilleur des cas contraindre la personne à s’interroger sur les évènements. • Le bénévole recruteur : L’utilisation des réseaux relationnels des bénévoles actifs est un des meilleurs outils de « captage » de l’habitant. Les amis, la famille, les relations, c’est un réseau exponentiel qu’il ne faut pas hésiter à solliciter à chaque occasion. • > Il faut aller au-devant des habitants, ne pas être passif et impliquer les bénévoles comme interface de contact avec un nouveau public.
4) Définition des axes opérationnels contextualisés « mettre en œuvre » Nous savons que la mobilisation et la participation dépendent principalement de ressorts humains liés à la concordance entre les besoins et attentes d’un individu et les positionnements techniques et relationnels d’une organisation.
A) Je définis les besoins de mon organisation B) J’évalue mon action participative C) Je repère mes faiblesses et détermine des axes de mobilisation : Je cible les leviers les plus appropriés D) Je mets en œuvre et j’évalue
5) Travail en atelier sur 3 situations (20mn) : • Mobilisation : • 3 Facteurs de réussite • 3 Facteurs d’échec • > 3 préconisations. • Retransmission et débat 20mn x3 6) Bilan de la journée Support téléchargeable sur www.cscruffecois.fr Rubrique : nos documents