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INTRODUCTION ET NOTIONS DE BASE. 2. Économies contemporaines: perspective historique. 1. Applications de l ’analyse économique. 3. Les économies et le phénomène de rareté. 4. Modèle simple d’échange. 5. Principes de l’analyse économique. 1. Applications de l ’analyse économique.
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INTRODUCTION ET NOTIONS DE BASE 2. Économies contemporaines: perspective historique 1. Applications de l ’analyse économique 3. Les économies et le phénomène de rareté 4. Modèle simple d’échange 5. Principes de l’analyse économique
1. Applications de l ’analyse économique • Il existe une grande variété de stratégies d ’investissement et de pratiques en gestion. • Est-ce simplement le fruit du hasard si certaines pratiques et stratégies conduisent à de meilleurs résultats? HYPOTHÈSE SOUS-JACENTE À L ’APPLICATION DE L ’ANALYSE ÉCONOMIQUE EN GESTION: Il existe un ensemble de principes qui peuvent aider le gestionnaire à prendre de meilleures décisions Note: ceci n ’élimine pas les effets de la chance et du hasard
1. Applications de l ’analyse économique (suite) Au cours de la deuxième décennie du 20ième siècle, l ’entreprise d ’Henri Ford devient le plus gros producteur de voitures au monde. Pourquoi a-t-il pu ainsi se démarquer? À quel niveau a-t-il génial? AU NIVEAU ORGANISATIONNEL? AU NIVEAU TECHNOLOGIQUE ? À UN AUTRE NIVEAU ?, SI OUI, LEQUEL?
1. Applications de l ’analyse économique (SUITE) Quelques dates sur Henri Ford et son entreprise: • naissance en 1863, en milieu rural • 1879: quitte la campagne pour devenir apprenti machiniste • après un bref retour à la campagne, il entreprend une carrière chez Edison Illuminating Co de Détroit (il quittera en 1899) • opère son premier moteur à explosion en 1893 / complète la construction d ’une première voiture en 1896 • courses automobiles: 1901(bat meilleures européennes, 1903(atteint 100 milles à l ’heure) • 1901: première entreprise portant son nom: Henri Ford Motor Co (2ième à laquelle il contribue): quitte et fonde en 1903 Ford Motor Co. • octobre 1908: introduction du modèle T, production en 1913 de 240,000 unités >>> production totale des autres entreprises
1. Applications de l ’analyse économique (suite) • Quoi conclure? • Pas de chaîne de montage en 1913 • Le modèle T n ’a rien de hors du commun au niveau de ses performances ou de ses composantes Henri Ford est devenu le plus gros producteur en étant génial au niveau de sa compréhension des besoins • débuts tumultueux de sa carrière et points de vue des entrepreneurs de l ’époque / débats sur la fonction de l ’auto • utilisation de la théorie économique pour représenter les enjeux stratégiques et les choix d ’investissement Différence fondamentale entre les résultats tangibles (sensoriels) de l ’activité économique et la nature non-tangible de l ’activité économique (allocation des ressources vers les besoins) L ’analyse économique: instrument pour observer et saisir le non-tangible
1. Applications de l ’analyse économique (suite) Autre exemple d ’application: la prévision de Léontief concernant la demande d ’acier après la deuxième guerre mondiale • point de vue des spécialistes de l ’industrie de l ’acier en 1944 • point de vue de Léontief, sur la base d ’un modèle d ’analyse économique: un modèle simple d ’entrées sorties (input/output) Représentation du débat et de ses enjeux avec les courbes d ’offre et de demande Stratégie et rentabilité de l ’entreprise ayant parié sur la prévision de Léontief L ’exemple illustre l ’utilité d ’avoir des outils permettant d ’aller au-delà du sensoriel
2. Économies modernes: perspective historique • Changements découlant de la Révolution industrielle • urbanisation • moyens de transport et de communication • production domestique / production marchande • Faire des affaires avant la Révolution industrielle • entreprises surtout familiales et petites • nombreux intermédiaires / exemple / pourquoi ? • analogie contemporaine : marchés des céréales dans certains pays en développement • importance des innovations organisationnelles / marché à terme à Chicago • un cas unique en matière de croissance démographique
3. Le phénomène de rareté et nature d ’une économie • 3.1 Le phénomène de rareté • ensemble limité de ressources (à chaque point du temps) / limites subjectives non-finies des besoins, • l’état de rareté appelle des choix, • diversité des ressources (talents, minerai, outils, infrastructure, ...), • production: activité contribuant à l’amélioration du bien-être de quelqu’un, • 3.1.1 L’obligation pratique de rationner • l’allocation d’un ensemble fini de produits parmi une infinité de besoins constitue une forme de rationnement, • l’état de rareté impose le rationnement, • le prix : une condition de rationnement parmi d’autres,
3. Le phénomène de rareté et nature d ’une économie (suite) • 3.1.2 L’état de rareté engendre la compétition • la compétition porte sur les moyens permettant de satisfaire les conditions de rationnement, • analogie : le revenu est au marché qui utilise le prix comme condition de rationnement ce que le rang est à la file d’attente qui utilise la règle du premier arrivé premier servi comme condition de rationnement, • le rationnement par les prix est une incitation à poursuivre des activités qui génèrent du revenu. Est-ce que les prix sont un instrument complet de rationnement? Non / vente de billets de spectacles, première émission de titres ...
3. Le phénomène de rareté et nature d ’une économie (suite) • 3.2 Représentation d ’une économie • ensemble des ressources • ensemble des besoins • fonction de l ’économie / allocation et nature d ’une économie • un ensemble de règles Note: les entreprises: un sous-ensemble de l ’économie • 3.3 Représentation graphique simplifiée du phénomène de rareté / Courbe des possibilités de production (CPP) • hypothèse et règles d’interprétation : • quantité fixe de ressources pleinement utilisées • technologie donnée • axes : quantité de produits
3. Le phénomène de rareté et nature d ’une économie (suite) • 3.3 (suite) • En termes de CPP, comment illustrer les phénomènes suivants ?: • le chômage • la croissance • l’innovation technologique • changements légaux de nature à inciter les gens à être plus productifs (exemples de tels changements ?) • 3.4 Types d ’économie : planification centrale (« socialiste ») ou marché et droits de propriété privée (« capitaliste ») • deux méthodes pour répondre aux trois questions fondamentales : QUOI, COMMENT ET POUR QUI • .
3. Le phénomène de rareté et nature d ’une économie (suite) • 3.4 (suite) • attributs de la planification centrale : • inventaire des besoins et des ressources • transferts d’information • contrôle et mesure de performance (quantités plutôt que valeurs) ( ? : problème type ?) • attributs comparatifs du marché : • pas d’inventaire centralisé des ressources ou des besoins • transferts plus limités d’informations • fondements du régime d’incitations : générer revenus en créant valeurs • découverte des besoins : guidée par la rémunération courante des ressources
3. Le phénomène de rareté et nature d ’une économie (suite) 3.4 (suite) • les économies nationales actuelles : le plus souvent un mélange des deux méthodes • exemple : soins médicaux et services de coiffure dans l’économie canadienne • classification des ressources et représentation graphique des enjeux • du point de vue de l’efficacité d ’une économie à remplir sa fonction première d ’allocation de ressources, il est utile de recourir à la classification suivante: • Rb: ressources satisfaisant directement besoins • Rdvb: ressources nécessaires pour amener Rb vers les besoins • Rnu: ressources non utilisées
4. Le modèle simple d ’échanges 4.1 Origine du bien-fondé des échanges, en d ’autres mots de la production marchande : • distribution hétérogène des ressources dans le temps et dans l’espace • différences dans les goûts et les besoins parmi les gens • productivité de l’effort humain et spécialisation des tâches • économies d’échelle 4.2 Distinction fondamentale entre la nature de l’activité économique et les résultats de l’activité économique • Résultats de l’activité économique : surtout du domaine du tangible • Biens /services disponibles pour satisfaire besoins courants • Capital physique, (machines, bâtiments, …) pour la production au-delà de la période courante
4. Le modèle simple d ’échanges (suite) 4.2 Distinction fondamentale entre la nature …. (suite) • Nature de l’activité économique (du point de vue de la production marchande ou production pour l’échange / dorénavant implicite) : un ensemble d’interactions sociales 4.3 Schéma d’une situation d’échange (d’application très générale / relation commerçant - consommateur, relation employeur - employé, achat d ’un certificat de dépôt auprès d ’un employeur) • 4.3.1 Les concepts de prix de réserve: • Prix de réserve de l’acheteur • Prix de réserve du vendeur (?: le lien entre ces concepts et le schéma d ’une économie?)
4. Le modèle simple d ’échanges (suite) • 4.3.2 Mesure des bienfaits économiques de la vie en société • Le gain total à l’échange (GTE) (Q: Est-ce qu’il y a une relation entre le PIB et la notion de GTE? et si oui de quelle nature?) • 4.3.3 La règle de partage du gain de l’échange • Le prix de transaction
4. Le modèle simple d ’échanges (suite) 4.3.3 (suite) La valeur des prix de transaction dans les multiples marchés et situation d’échange, en d’autres termes la distribution des bienfaits économiques de la vie en société est un enjeu fondamental. Ceci dit, on peut distinguer deux rôles fondamentaux pour les prix : • un instrument de partage du gain à l’échange, ou plus généralement de la richesse et de la production générée au sein d’une société • un instrument pour guider l’allocation des ressources (rappel : les fondements du régime d’incitations à la production marchande : générer du revenu en créant de la valeur) (Q: Donner quelques exemples d’institutions ou mécanismes utilisés en pratique pour découvrir un prix de transaction?)
4. Le modèle simple d ’échanges (suite) • 4.3.4 Distinction entre gain total à l’échange et gain net à l’échange / le concept de coût de l’activité d’échange (CAE) Distance entre ressources et besoins / Perspective historique • Productivité croissante de l’effort humain avec spécialisation des tâches • Importance relative croissante de la production marchande • Volume minimum de clientèle pour rentabiliser production marchande • Ce volume croît avec spécialisation des tâches • Nécessité d’aller chercher clientèle de plus en plus loin • Distance croissante entre ressources et besoins visés par leur utilisation
4. Le modèle simple d ’échanges (suite) 4.3.4 (suite) Composition du coût de l’activité d’échange (CAE) • Coûts de transport • Coûts d’information et de négociation (coûts de transaction) • Taxation • Autres (par exemple les coûts de surveillance d’exécution si la transaction s’étale dans le temps, coûts pour se prémunir de diverses incertitudes reliés aux échanges) Exercices : à l’aide du schéma approprié, expliquer les phénomènes suivants : E1 La relation positive observée entre libéralisation des échanges et croissance économique (base factuelle : classification des 100 pays les plus pauvres de la planète au début des années 60, degré de libéralisation et taux de croissance)
4. Le modèle simple d ’échanges (suite) Exercices (suite) E2 La croissance économique plus rapide des collectivités ayant mis rapidement en place des infrastructures et des institutions d’échange (marché à terme pour le grain / Chicago /1958). • E2.1 Phénomène relié : les retards de développement d’économie contemporaine n’ayant pas les moyens de mettre en place et maintenir de telles infrastructures E3 La croissance économique de pays à taxation élevée, suite à une réduction de leur taux de taxation E4 L’existence de produits qui continuent d’être échangés localement, même après des accords de libre-échange et l’existence de produits échangés au niveau planétaire.
4. Le modèle simple d ’échanges (suite) • Exercices (suite) • (Q: serait-il souhaitable d’avoir une orangeraie dans le stade olympique?) • (Q: Dans le modèle d’échange présenté ci-haut la part de l’un dans le gain de l’échange augmente au détriment de l’autre, est-il juste d’en conclure que du point de vue économique et de la gestion des affaires, la vie en société est un jeu à somme nulle, c’est-à-dire, ce que l’un gagne l’autre le perd? • Sous-question : quel est alors l’origine de la croissance économique (indice : le passage de la production domestique à la production marchande?)
4. Le modèle simple d ’échanges (suite) 4.3.5 Quelle est le lien entre la classification de ressources présentée à la section 3 et le CAE? 4.3.6 Compléments Q: Pourquoi chaque partie tend à conserver l’information sur son prix de réserve confidentielle? Q: Quelle est l’utilité de la notion de prix de réserve si cette variable est rarement observable directement? Utilité des théories? • Identifier des informations pertinentes et combiner de façon cohérente un plus grand volume d’informations
Mot de la fin de Partie I, Section 1 Utilité des théories? (suite) • Meilleure capacité d’interprétation et de prévision : applications • choix stratégique en gestion (ex. la guerre de prix dans l’essence, la réaction des indépendants et richesse des modèles théoriques utilisées pour modéliser la compétition) • choix d’investissement pour une entreprise nord-américaine ou pour un gestionnaire de portefeuille dans le milieu des années 90, et richesse des modèles utilisés pour interpréter la conjoncture (modèles traditionnels des cycles économiques et modèles plus riches)
Exercices complémentaires 1. En vue de protéger les consommateurs et promouvoir la sécurité, les gouvernements de divers pays ont adopté des règlements exigeant que les automobiles soient dotées de dispositifs comme les coussins gonflables. Bien que ces dispositifs augmentent les coûts de production et le prix des automobiles, ils offrent plus de sécurité aux acheteurs de ces automobiles. Est-ce que par ailleurs certains effets secondaires de ces règlements peuvent être contraires à une plus grande sécurité automobile? A) le prix plus élevé des automobiles neuves incite les gens à conduire plus longtemps des voitures plus âgées offrant moins de sécurité, outre l ’absence des nouveaux dispositifs. B) le comportement plus risqué de conducteurs trop confiants dans les nouveaux dispositifs.