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1. Evolution de l'Action Socialeet pratiques innovantes Conseil Général du Loiret
Jean-Marie Gourvil
INDS
3. Introduction Les enjeux de l’Action sociale aujourd’hui
Les quatre étapes du changement
4. Introduction (2)
5. Introduction (3)
6. Introduction (4) Une série d'évolutions non encore maîtrisées,
pèse sur l'Action Sociale et sur les
collectivités locales
- une répartition des compétences non achevée entre l'Etat, les
collectivités locales et avec les organismes de Sécurité Sociale
- une confusion dans le rôle du secteur associatif (appareil d'Etat et/ou porteur de projets citoyens)
- une pression financière
- une crise sociale à visages multiples
- un management des organisations des services publics
qui reste expérimental
7. Introduction (5) Ces constats permettent de penser que nous sommes dans un moment
particulier de notre histoire. Nous sommes dans une phase de transition donc
de construction même si la période actuelle peut donner l'impression d'un
maquis, d'une forte incohérence, d'une forêt inextricable.
Ce constat s'impose aux dirigeants, aux cadres, aux professionnels et aux citoyens.
L'EVOLUTION DU SERVICE PUBLIC ET DE LA
DEMOCRATIE EST NOTRE ENJEU COMMUN
8. Introduction (5) Pour faciliter l'évolution de l'Action
Sociale et à celle des collectivité locales...
... osons un regard large, historique qui tente de montrer que la crise, les crises, les tatonnements, les expériences manifestent peut être que nous changeons de période de l'histoire....
9. Première partie :Revenons sur l'histoire de l'Action sociale Renaissance Crise de l'Etat
Providence
Antiquité
Moyen Age Modernité Post-Modernité ?
10. l'histoire de l'Action sociale (2) Antiquité et Moyen-Age :
- Des solidarités communautaires et des cultures religieuses basées sur un « enchantement du monde »
- Une place singulière du « pauvre » qui témoigne d'une autre appréhension du « travail sur soi », du travail de « l'homme intérieur »
11. l'histoire de l'Action sociale (3) L'époque moderne :
La montée de l'Eglise et de l'Etat
- l'école
- la santé
- le social....
.....la gestion de la souffrance par des appareils
.............L'ETAT PROVIDENCE
12. 12 Deuxième partie :Les critiques de l'Etat providence La critique marxiste
La critique culturaliste (M. Foucault)
La critique de Michel Crozier
La critique solidariste (P. Rosanvallon)
La critique des années 2000 :
« La démocratie contre elle-même »
13. 13 Deuxième partie (2) :Les critiques du travail social Des diagnostics sociaux très « psy », centrés sur l'individu et leurs problèmes
Une forte tendance à l'institutionnalisation
Une méconnaissance des solidarités locales
Une relation d'aide centrée sur l'aidé (sa posture) et non sur l'aidant (ses ressources)
14. Troisième partie :Les hypothèses et une perspective: La modernité est arrivée à bout de souffle?
Quelles sont les hypothèses :
- la nostalgie des années 1975
- le renforcement des caractéristiques de la modernité par une hyper-modernité technocratique (l'Etat social actif)
- refonder la modernité ou fonder la post-modernité
15. 15 Une mauvaise réponse à la crise de l'Etat providence Les débats lors des Etats Généraux du social de 2004 (position de M. Chauvière, J. Ladsous...)
La dénonciation constante du néo-libéralisme et du retrait de l'Etat
Le procès de marchandisation du travail social
La nostalgie des années 1975
16. 16 Une stratégie pour l'Action Sociale :
Prendre distance avec les nouvelles formes de
la technocratie et du centralisme (L'état social
actif)
Ecouter la souffrance.....
/ mobiliser les ressources
......dans une perspective de développement social local
24. la nécessité de penser la synergie endogène / exogène Le développement intègre toujours deux logiques qui forment une synergie :
une logique ascendante, endogène
une logique descendante, exogène La succession des deux logiques peut être inversée, mais il n’y a pas de développement sans cette synergie
25. 25 le DSL question de méthode Pour un schéma général
du système
Développement social local
27. la synergie endogène / exogène Maintenir l’aide individualisée
Développer systématiquement les actions collectives
Dégager les capacités de leadership des usagers
Mettre en place les comités locaux de développement social aptes à générer des projets et à dialoguer avec les élus locaux
28. Quatrième partie : les raisons des difficultés actuelles Les effets d’instrumentalisation du territoire des politiques sociales exogènes
La difficulté à s’intégrer dans les dispositifs arrivant par vagues successives
La difficulté structurelle des répartitions des compétences entre les opérateurs de l’Action sociale
29. La difficulté à sortir de la modernité et de l’Etat-providence
la difficulté à sortir d’une aide centrée sur l’aidant et à passer à une aide centrée sur l’aidé, ses ressources et son milieu.
La difficulté à se saisir de l’empowerment, à lier relation d’aide et aide à la relation, aide à la citoyenneté
La difficulté à inventer un management des organisations de service public
30. Les lignes de forces à privilégier Maintenir la perspective des trois dimensions du développement : “développer le développement”
Pour passer des actions collectives au DSL, mobiliser les usagers capables d’un leadership dans des comités locaux de développement (l’organisation communautaire)
31. Les lignes de forces à privilégier
Developper les compétences nécessaires pour inventer les modes d'intervention « innovants »
Développer les compétences nécessaires pour accompagner les diagnostics de territoire et l’élaboration des projets sociaux de territoire
Développer un management des équipes professionnelles axé sur la territorialisation de l’Action sociale et le DSL
…et donc plus sur des missions
que sur des professions
32. 32 Une dernière interrogation Le développement social local constitue une
perspective globale pour l'Action Sociale
mais tous les services ne sont pas impliqués
de la même façon dans une co-construction
avec les usagers...citoyens
.....Principe de pertinence des actions et des partenariats
33. 33 Répartition des compétences en niveaux de service et mobilisation participative
34. Il convient donc de définir Quels services du Conseil Général sont :
- des services de premier niveau
- des services de second niveau
- des services de troisième niveau
Pour ceux de premier niveau le service assume la mobilisation par des actions collectives et la démarche DSL
Pour ceux de second niveau le service collabore (par convention) avec les services (des villes...) qui peuvent mobiliser les usagers
Pour ceux de troisième niveau le service assume son rôle en se dotant des instruments de pilotage nécessaires
35. Conclusion
36. Conclusion (2)Les domaines de compétences à développer :