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Séminaire national des chefs de travaux. Le chef de travaux. Le chef de travaux est le relais pédagogique des corps d’inspection dans les établissement scolaires. Son rôle ne se limite pas à celui d’un gestionnaire (comptes, achats, emplois du temps, …).
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Séminaire national des chefs de travaux Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Le chef de travaux Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Le chef de travaux est le relais pédagogique des corps d’inspection dans les établissement scolaires. Son rôle ne se limite pas à celui d’un gestionnaire (comptes, achats, emplois du temps, …). Le chef de travaux doit être imaginatif, convaincant et persuasif. Pourquoi ? Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Pour prendre en compte les élèves tels qu’ils sont et non pas tels que nous aimerions qu’ils soient. Le comportement des jeunes générations a changé : - l'impatience (besoin de réactivité dans les rapports humains ou les interfaces hommes-machines) ; - le multitâche (habitude d'utiliser plusieurs médias à la fois), la communauté virtuelle (chat, réseaux sociaux, jeux en ligne, etc.) ; Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
- le flux continu (besoin de rester connecté ou proche d'un accès) ; - la nécessité d’être acteurs de leurs apprentissages. La méfiance de l’autorité et de l’information descendante sont des caractéristiques que les enseignants ne peuvent ignorer. Les professeurs doivent trouver le juste équilibre entre les attentes des élèves et les exigences de résultats. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
La forme des enseignements en STI doit convenir aux jeunes d’aujourd’hui, à condition bien mettre en exergue la démarche de projet et les autres démarches de pédagogie active. Le chef de travaux doit mobiliser les professeurs sur ces évolutions. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Le chef de travaux doit prendre en compte, dans ses réflexions, la diversité des publics. L’innovation pédagogique et l’adaptation des formations aux contextes locaux sont des enjeux stratégiques forts pour assurer une meilleure efficience de la formation. Le chef de travaux doit être un CATALYSEUR. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Il s’agit d’une tâche complexe, difficile certes. Mais « Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles » - Sénèque Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Le point sur les réformes S-SI et STI2D Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
La réforme du lycée s’est faite dans un contexte de diminution des effectifs au cycle terminal du lycée, en STS, et dans les premiers cycles universitaires scientifiques. La série S ne peut à elle seule fournir les bacheliers nécessaires à la formation des cadres scientifiques et technologiques dont la Nation a besoin. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
En effet, si 95 % des S-SI poursuivent des études longues, ils ne sont que 40 % en S-SVT. Les séries STI, très spécialisées (13 spécialités) étaient organisées par champs professionnels. Les appellations, ainsi que des enseignements technologiques, très porteurs de savoir-faire professionnels, entretenaient une confusion entre les objectifs de formation des baccalauréats STI et ceux du baccalauréat professionnel. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Le ministre a donc souhaité réorienter la série STI2D clairement vers la préparation d’études supérieures longues scientifiques et technologiques, même si de nombreux parcours passent par un BTS, et si des étudiants continuent à s’insérer professionnellement à ce niveau. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Série STIDD Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
La réforme de la voie technologique industrielle doit permettre de participer à la réponse de 3 exigences : - égalité sociale, afin de corriger la courbe d’évolution de la répartition des CSP de la 6e à l’université ; - nécessité d’élargir le vivier de recrutement des filières scientifiques et technologiques supérieures ; - objectif de 50 % d’une classe d’âge au niveau L. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Les enjeux fixés par le ministre au CSE du 1e avril 2010 sont les suivants: • préparer les élèves à la poursuite d’études jusqu’à M2 ; • retrouver les effectifs du début des années 2000. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
1. Préparer les élèves à la poursuite d’études jusqu’à M2 L’objectif n’est pas l’obtention, pour la grande majorité, du BTS même si de nombreux parcours passeront par ce diplôme. L’objectif doit être plus ambitieux afin de rendre la voie technologique, en particulier STI2D, attractive. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
« Ce changement de perspective est emblématique de l’évolution des formations technologiques industrielles, clairement tournées dorénavant vers la poursuite d’études supérieures au travers de spécialités plus polyvalentes ». Propos du ministre Luc Chatel – août 2010 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Programmes écrits en fonction des BTS STI2D BTS Au plus haut niveau : M2 donc L, BTS, DUT Prépare à la poursuite d’ études STI2D Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
2. Retrouver les effectifs du début des années 2000 « Les objectifs nationaux prévisionnels sont, à terme pour la série STI2D, de scolariser 35 % d’élèves de plus que la série STI en 2009-2010. Pour la série STL rénovée, l’augmentation pourrait atteindre 25 %. S’agissant de la série STI2D, l’augmentation susmentionnée permettrait de retrouver des effectifs qui étaient ceux de la série STI à la fin des années 1990 ». Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
« L’évolution de l’offre de formation technologique industrielle doit permettre de poursuivre le double objectif d’accroissement du nombre de bacheliers technologiques industriels et d’accueil d’un nombre croissant de jeunes filles dans la série STI2D ». Propos du ministre Luc Chatel – août 2010 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Faire de la voie STIDD une voie d’excellence au même titre que la voie générale destinée à conduire les élèves au niveau M d’où la mise en place d’une formation technologique plus globale, plus transversale et une déprofessionnalisation des baccalauréats technologiques industriels. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Formation technologique plus globale et déprofessionnalisation : sortir du geste du professionnel et/ou du spécialiste dans un domaine donné. Cela ne veut pas dire : - moins d’activités expérimentales ; - plus de cours de magistraux et « d’hypothético-déductif ». Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Développer des stratégies pédagogiques afin de positionner clairement, dans une démarche interdisciplinaire, les apports spécifiques des Sciences et Techniques Industrielles par rapport à ceux des autres disciplines, afin de permettre la réussite des élèves qui trouvent dans l'approche concrète proposée par les STI la motivation et l'expression d'une forme d'intelligence peu sollicitée par ailleurs. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Toutes ces réflexions et ces principes ont conduit à un baccalauréat technologique industriel avec 4 approfondissements. La formation a pour objectifs de faire acquérir à l’élève des compétences selon l’approche Matière – Énergie – Information, et les connaissances associées, indépendamment des supports utilisés lors des activités pédagogiques. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Système d’Information et Numérique Énergie et Environnement Architecture et Construction Innovation Technologique et éco conception Information Énergie Enseignements technologiques transversaux : 7 heures en première - 5 heures en terminale Matière Approfondissement : 5 heures en première – 9 heures en terminale Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Stratégie refusée Information Énergie Enseignements technologiques transversaux Matière Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
La « philosophie » de la voie STI2D et des programmes impose de ne pas découpler l’enseignement technologique transversal et l’enseignement spécifique de spécialité qui est en réalité un APPROFONDISSEMENT. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
La « philosophie » de la voie STI2D et des programmes impose de ne pas fractionner l’enseignement technologique transversal. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Organisation d’un site de formation Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Les équipements nécessaires au fonctionnement du nouveau baccalauréat STI2D ne font pas appel à des matériels professionnels industriels. Ce baccalauréat peut être implanté dans tous les établissements sans contrainte particulière, par aménagement d’un laboratoire de technologie adéquat. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Ces équipements doivent être représentatifs d’un ensemble de domaines différents (mécanique, électricité, automatique, génie civil, énergétique, etc.). Certains de ces équipements existent déjà dans les établissements technologiques industriels mais sont répartis géographiquement par filière spécialisée et devront donc être redistribués. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Les équipements devront donc être complétés par des systèmes didactiques réels associés à des simulations informatiques et/ou des systèmes instrumentés autorisant le travail à distance afin d’atteindre certains objectifs de formation sans disposer localement d’un équipement particulier. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Premier bilan de la réforme STI2D Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Effectifs en 1re STI2D en France métropolitaine La dernière ligne mérite l’attention car les effectifs dans les approfondissements ne sont pas encore connus pour toutes les académies, certaines proposent aux élèves de choisir au bout de quelques mois. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Enseignements L’esprit des enseignements n’est pas toujours respecté en STI2D, et la fragmentation dans l’ETT existe malheureusement. Certains enseignants ont du mal à se dégager de l’aspect professionnel de l’ancienne série STI. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Laboratoires Globalement, les laboratoires sont conformes à ce qui est attendu, grâce aux régions qui ont bien accompagné cette réforme, et ce dès la 3e année de mise en application de la réforme. Seuls ceux situés dans les lycées qui étaient spécialisés génie civil ne présentent pas toujours l’organisation et les équipements souhaités. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Enseignements spécifiques de spécialité Les progressions en ETT et en ESS ne sont pas toujours pensées comme formant un tout. Des progrès sont à faire dans ce domaine. Il faut veiller à ce que la composante professionnelle ne revienne pas par « la petite porte » en ESS. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
De plus en plus de lycées n’imposent pas à leur élèves de choisir l’ESS en début de première et mettent en place une organisation en conséquence. Cette initiative doit être considérée et approfondie. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Projet Le projet a créé une véritable dynamique qui correspond à l’état d’esprit des jeunes d’aujourd’hui. Des projets « inter ESS » sont de plus en plus en fréquents, il faut les encourager. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Série S-SI Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Dans la réforme du lycée, cette série a été souhaitée plus conceptuelle et plus scientifique. En sciences de l’ingénieur, le programme est basé autour du triptyque M-E-I et de la mise en évidence des écarts entre le souhaité, le réalisé et le simulé. Les domaines d’application ont aussi été étendus à celui de la construction. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Domaine du commanditaire Performances attendues Écart L-C Domaine du laboratoire Performances mesurées Écart S-C Écart S-L Domaine de la simulation Performances simulées Système souhaité Système réel Système simulé Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Le projet présente aussi un caractère novateur (B.O. spécial n° 9 du 30 septembre 2010). Interdisciplinarité: En classe de première, les travaux personnels encadrés sont intégrés dans l’horaire de sciences de l’ingénieur. Le principe de base est la pluridisciplinarité, deux disciplines au moins doivent être impliquées : la discipline caractéristique de la série ainsi que, par exemple, les mathématiques, la physique-chimie ou encore les sciences de la vie et de la Terre. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
En classe terminale, un projet interdisciplinaire sera également mis en place dans un volume horaire d’environ 70 heures en collaboration avec les disciplines scientifiques ou encore les disciplines de l’enseignement commun. L’horaire affecté pour le programme (hors projet et TPE) de sciences de l’ingénieur est donc de 6 heures, aussi bien en première qu’en terminale. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Objectifs 1. Gommer l’effet néfaste des 8 (respectivement 7) heures hebdomadaires en sciences de l’ingénieur en terminale (respectivement en première), en introduisant l’interdisciplinarité. 2. Initier et valoriser les comportements collaboratifs dans les classes. Le mode de formation traditionnel et unidirectionnel (un professeur face à ses élèves) doit être complété par une pédagogie plus participative. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Moyens pour le projet et le TPE L’horaire officiel de SI est de 8 heures en terminale (respectivement de 7 heures en première), dont 2 heures pour le projet (respectivement 1 heure pour le TPE). Ces2 heures (respectivement 1 heure) sont à répartir entre les professeurs qui interviennent sur le projet (respectivement le TPE). Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Les moyens existent donc pour mettre en place ces projets interdisciplinaires qui ne sont pas des projets GE-GM, contrairement à ce que sous-entend cette phrase maintes fois entendues : « certains chefs d'établissement et/ou chefs de travaux n'ont pas joué leur rôle incitateur arguant de l'absence de moyens horaires dédiés dans leur DHG ». Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
Différence entre S-SI et STI2D Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN
En S-SI : par une approche analytique et conceptuelle, s'appuyer sur les sciences pour découvrir et approfondir le monde technologique qui est associé aux études supérieures. Des sciences vers la technologie. En STI2D : par une approche concrète et active, s'appuyer sur la technologie pour acquérir les bases scientifiques nécessaires à la réussite dans l'enseignement supérieur. De la technologie vers les sciences. Les stratégies pédagogiques, les démarches (inductive, déductive), la durée de l’enseignement sont différentes. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN