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Ecole élémentaire 11 rue de la Plaine Des classes engagées dans l’agenda 21 des écoles parisiennes. 3 axes de travail ont été retenus: L’habitat écologique La biodiversité L’eau t. Premier axe: L’habitat écologique.
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Ecole élémentaire 11 rue de la Plaine Des classes engagées dans l’agenda 21 des écoles parisiennes
3 axes de travail ont été retenus: • L’habitat écologique • La biodiversité • L’eau • t
Premier axe: L’habitat écologique
2 classes de CM2 ont participé à une classe culturelle de la ville de Paris sur le thème de l’habitat écologique. A cette occasion, ils ont découvert les caractéristiques de la maison passive, les enjeux de la rénovation de notre habitat, mais aussi comment faire au quotidien, à la maison pour adopter des gestes simples qui nous permettent de préserver notre environnement. Alors, on la construit cette maison écolo?
Nous avons découvert l’intérêt des énergies renouvelables comme le solaire, l’éolien, ou encore la géothermie pour couvrir les besoins en énergie de nos logements.
Puis nous avons rencontré M.Vacca, dont le métier est de construire des maisons écologiques. A ses heures perdues, il rénove sa maison à Montreuil avec les mêmes principes.
Isolation par l’extérieur, panneaux photovoltaïques, chaudière à haute performance, bref, une démarche globale pour une maison plus respectueuse de l’environnement.
Pour finir, nous nous sommes lancés dans la construction d’une maison en terre, comme on le fait encore dans certains pays… Contrairement à ce que l’on croit, la terre est un matériau résistant, et extrêmement respirant.
Dans un premier temps, on a appris les rudiments de la construction en terre… • Le colombin • La brique • La patine • Le pisée • Le quinconce • Etc. …avec plus ou moins de réussite!
Deuxième axe: La biodiversité
L’an dernier, nous avions remarqué que le béton poussait mieux que tout le reste dans notre école.
Qu’à cela ne tienne! Nous nous sommes lancés dans la construction d’un jardin en bacs.
Un peu de terre et quelques plantations plus tard, voilà notre jardin…
Cette année, nous continuons l’aventure! Nous avons commencé l’année en installant des bulbes d’automne
En novembre, nous avons mis en place les bulbes de printemps.
Au potager du parc de Bercy, Virginie et Hélène nous ont appris à manipuler la griffe, la serfouette et plein d’autres outils aux noms rigolos… C’est ça! Vous savez ce que c’est qu’une grelinette vous???
De retour à l’école, nous avons mis en pratique dans notre jardin. C’est parti, semons à tous vents!
…et le temps fera le reste! Un peu d’eau…
A la maison du jardinage, Virginie et Hélène nous ont aidés à fabriquer un lombricomposteur, afin de produire notre propre engrais naturel.
Matériel nécessaire: Des déchets (matière organique) Des vers de terre
Le concept est simple: 3 étages qui communiquent grâce à des trous au fond des pots. On dispose des déchets dans les trois pots et on place les vers dans le pot inférieur. Ils vont se nourrir de ces déchets et les transformer en compost. Quand ils n’ont plus rien à manger, ils déménagent à l’étage supérieur et le jardinier en profite pour utiliser l’engrais.
Troisième axe: L’eau
Comment nettoyer l’eau sale? En classe, nous avons mis en place quelques expériences pour vérifier nos hypothèses. Notre hypothèse: On peut nettoyer l’eau sale en utilisant des passoires et des filtres.
Première étape: On a utilisé une passoire à gros trous. Résultat: on a retenu du papier toilette, des morceaux de terre et de savon Deuxième étape: On a utilisé une passoire à petits trous. Résultat: on a retenu des petites saletés comme de la mousse et des petits morceaux de terre.
troisième étape: On a utilisé un filtre à café. Résultat: on a retenu des tous petits morceaux de terre. quatrième étape: On a utilisé un filtre fait avec du coton tassé. Résultat: on a retenu de l’huile, du ketchup et du sirop.
cinquième étape: On a fabriqué un filtre avec du coton et du charbon actif. Résultat: quand le coton est bien tassé, on obtient une eau presque claire. Résultat: On a réussi à enlever beaucoup de saletés, mais nous n’avons pas obtenu une eau transparente. Conclusion: La station d’épuration utilise des procédés complémentaires que nous ne pouvons reproduire en classe.
Et si les plantes pouvaient nous aider à nettoyer l’eau? A la maison du jardinage, nous avons fabriqué une maquette illustrant le procédé de la phytoépuration. Mais c’est quoi la phytoépuration? C’est un système d’épuration utilisant certains plantes aquatiques ayant la capacité de détruire les particules sales que l’on peut retrouver dans l’eau.
Bassin n°3: Eau propre Chez nous: Rejet d’eaux usées Bassins de décantation Epuration de l’eau par des roches volcaniques et des plantes épuratrices comme le papyrus.
A la maison du jardinage, nous avons aussi appris qu’il existait des plantes peu gourmandes en eau. Nous avons fabriqué un mini-jardin où les plantes s’arrosent toutes seules… Comment est-ce possible?
Le plus dur fut de mettre la terre dans la bouteille… et ensuite d’y glisser les plantes!
Pour l’an prochain, nous avons déjà plein d’idées pour poursuivre nos projets et en développer de nouveaux: • Installation d’un récupérateur d’eau pour notre jardin • Mise en place d’un jardin de plantes d’ombres • Installation d’une petite mare avec des plantes dépolluantes • Mise en place d’une charte d’éco-écolier de nos gestes quotidiens