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AVEC MARIJO. NEW-YORK. 5 -. La ville de New-York compte un nombre impressionnant de musées. On en recense plus de 150… Certains sont connus dans le monde entier. Ils regorgent de merveilles culturelles.
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AVEC MARIJO
NEW-YORK 5 -
La ville de New-York compte un nombre impressionnant de musées. On en recense plus de 150… Certains sont connus dans le monde entier. Ils regorgent de merveilles culturelles. Il est évident que si l’on n’y demeure pas plusieurs mois, il est impossible de tout voir. En une semaine, il est même impossible de visiter les plus connus. Et dans certains cas, comme pour celui qui abrite la collection Frick, il est interdit de photographier ce qui est bien dommage! Mais heureusement, pour la plupart de mes visites, les photos étaient permises…
MUSEE AMERICAIN D’HISTOIRE NATURELLE
C’est l’un des plus vastes musées de la ville de New-York. Il fut créé en 1869 mais son premier bâtiment fut entrepris en 1874. Il est aussi l’un des plus grands de ce type au monde. Ses concepteurs se sont donnés pour mission de permettre au grand public de s’approprier des connaissances sur les sciences de la nature. Il regroupe 25 bâtiments reliés ensemble et possède plus de 32 millions de pièces réparties dans 45 salles d’expositions permanentes. Il est donc bien évident que je n’en montrerai qu’une bien petite partie, principalement les animaux présentés dans de superbes décors avec une lumière soignée et des images de la partie anthropologique. Je n’ai malheureusement pas eu le temps d’aller visiter la partie consacrée aux dinosaures, très impressionnante paraît-il…
Les bâtiments d’une belle architecture occupent tout l’espace entre la 77e et la 81e rue…
L’entrée principale se présente en forme d’arc de triomphe mais elle était masquée lors de ma visite. En avant, cette très grande statue de Théodore Roosevelt qui était un naturaliste et l’un des grands amis du musée. On retrouve ses déclarations à l’intérieur de l’édifice dont celle-ci : « There are no words that can tell the hidden spirit of the wilderness, that can reveal its mystery, its melancholy and its charm”.
Dans le hall d’entrée, « l'immense squelette d'un apatosaure (un dinaosaure (sic) de près de 30 tonnes) défendant son petit attaqué par un terrible allosaure, un genre de Tyrannosaure ». (etats-unis.americas.fr)
Sous le thème de la biologie et de l’évolution humaine, le musée offre une gamme de présentations qui retracent la vie humaine. Notamment, quatre dioramas grandeur nature montrent nos prédécesseurs : Afarensis d'australopithèque, Ergaster de Homo, Neanderthal, etHôte-Magnon. Chacun est montré dans son habitat mais je ne m’y suis pas attardée. Je ne vous présenterai pas non plus le hall des minerais et des gemmes avec le plus gros saphir du monde,le « Star of India » de 563 carats, ni celui des météorites ou celui des fossiles…
Il est, certes, plus facile de présenter les dioramas grandeur nature pour lesquels artistes, photographes, taxidermistes et autres spécialistes ont uni leurs talents afin d’obtenir un résultat saisissant… Disséminés dans tout le musée, ils nous présentent des aspects variés de toutes sortes d’habitats. L‘ensemble le plus important est sans doute celui que l’on retrouve dans le hall de Karl Akeley, un taxidermiste tombé amoureux des forêts tropicales de l’Afrique.
C’est un troupeau d’éléphants qui nous accueille pour la découverte de la faune africaine… A gauche, le fier Nyala aux fines rayures blanches. Peu apte à fuir, il redoute les prédateurs et préfère les espaces couverts, ne se montrant que tôt le matin ou au crépuscule
A droite le buffle et, ci-dessous, différentes sortes d’antilope dont le bongo, très coloré qui tend à disparaître et ne se retrouve qu’en forêt pluviale.
A gauche, dans la région du haut Nil… Ci-dessous, différentes antilopes dont, à droite, les grands koudous aux cornes remarquables. Elles s’enroulent harmonieusement en trois spires.
Ci-dessus, l’antilope géante de l’île de Sable en Angola et, à droite, les gembsbocks(oryx gazelle) dont les cornes acérées leur permettent de s’attaquer aux grands prédateurs. En bas, plusieurs sortes d’antilopes dans le désert libyen.
Dans la salle des oiseaux du monde, ci-haut, à gauche, dans les Andes, à droite, la Georgie du sud et, en bas, le condor de la pampa.
Ces dioramas représentent à droite, le Japon, ci-dessous, la plaine d’Afrique de l’est et, à droite, le désert de Gobi.
Présentation de la biodiversité : le continent nord-américain.
En haut, à gauche, l’élan d’Amérique, à droite, les mouflons. En bas, le pécari.
Dans l’immense salle consacrée à la vie aquatique, la salle de Milstein, une reproduction de baleine bleue grandeur nature!
Avec beaucoup d’intérêt, j’ai parcouru les salles d’anthropologie : peuples d’Asie, du Pacifique, d’Afrique mais aussi, bien sûr, largement développée, la vie des peuples d’Amérique du nord et latine.
A gauche, l’âge d’or du commerce à Samarkand et à droite, l’Arménie.
Encore l’Arménie et ses traditions chrétiennes qui remontent à l’an 301…
A gauche, célébration religieuse en Inde; ci-dessous, une scène dans un village de Malwa Plateau, environ 60 km à l’est de Bhopal, capitale de l’état de MadhyaPradesh.
Dans le Nord-est de la Chine, pays de naissance de Confucius, une chaise de mariage. La chaise, où la mariée est encaissée comme un colis, est munie de tous les talismans et amulettes désirables. Lorsqu’elle arrive devant la demeure de son futur, on ferme la porte d'entrée pendant quelques instants, afin de lui apprendre à être patiente devant les difficultés de la vie.
Dans un temple chinois. La religion est un mélange de Taoïsme, Bouddhisme et Confucianisme.
A gauche, un cavalier des steppes de l’Asie centrale; au centre, costume de l’extrême Nord-est de la Sibérie et ci-dessous, un cosaque de l’Ukraine.
Maintenant,une petite incursion chez les peuples de l’Océanie. C’est la collection réunie par Margaret Meazd(1901-1978), l’une des anthropologues les plus réputées du XXe siècle. Elle fut attachée au Musée d’Histoire Naturelle dès 1926. On peut voir ci-contre, des représentations d’Esprits chez les aborigènes de l’Australie.
Parce que Margaret Meazd a étudié les populations de Bali proche de l’Australie, ces marionnettes indonésiennes sont présentées dans la même salle.
Nous nous transportons maintenant en Amérique centrale, avec cette représentation olmèque malheureusement de mauvaise qualité, la plus ancienne et la plus mystérieuse civilisation du Mexique. Elle a existé de 1200 à 500 av. J.-C.
Reproduction du célèbre calendrier aztèque, lapiedradel sol! L’original se trouve au musée d’anthropologie de Mexico. Cette pierre fut découverte durant la construction de la cathédrale de cette ville, au XVIIIe siècle.
En 1987 a été découverte, au nord du Pérou, la tombe du Seigneur de Sipan de la civilisation des Moches, ou civilisation mochica qui s’est développée du IIIe siècle avant notre ère jusqu’au VIIIe.
Ci-haut, des pièces funéraires de l’Ouest de l’Amérique du sud. En bas, des objets de l’ancienne civilisation des Andes. Au centre, ces lamas d’argent proviennent d’une île sur le lac Titicaca, en Bolivie
Objets utilitaires provenant de chez les Indiens d’Amazonie.
En Amérique du Nord, la maison longue chez les Iroquois. Elle était construite de troncs d’arbres entrelacés et recouverte d’écorce. De cinq à dix familles habitaient dans une de ces maisons.
Habitation natchez, tribu indienne adoratrice du soleil dans le sud des Etats-Unis. Les Natchez luttèrent contre la domination française.