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Infection à HPV. Juliette Pavie. Infection à HPV. Infection sexuellement transmissible la plus fréquente Virus à ADN de petite taille Plus de 120 sérotypes, certains sont oncogènes d’autres non Prévalence HPV est de 75% chez les personnes sexuellement actives.
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Infection à HPV Juliette Pavie
Infection à HPV • Infection sexuellement transmissible la plus fréquente • Virus à ADN de petite taille • Plus de 120 sérotypes, certains sont oncogènes d’autres non • Prévalence HPV est de 75% chez les personnes sexuellement actives. • L'HPV infecte l'épithélium génital et se dissémine par le contact muqueuse à muqueuse • Le plus souvent disparition spontanée de l’infection • Mais en cas de co infection avec le VIH, infection persistante qui est le facteur principale de lésion de haut grade et d’évolution vers un cancer • Cancer viro induit
HPV Groupe de virus à tropisme génital – HPV non oncogènes : HPV 6, 11... - verrues génitales ou condylomes acuminés (périnée, vulve, vagin, col, anus, verge) - condylomes plans cervicaux – HPV oncogènes : HPV 16, 18, 31, 33, 35, 51… - dysplasie cervicale (CIN), cancer col - dysplasie vulvaire (VIN) : maladie de Bowen, PB - Egalement : vagin , pénis , anus
Condylomes Asymptomatique le plus souvent Apparition de condylomes Lésions souvent multifocales Contagieuse condylomes
Caractéristiques de l’infection HPV chez les femmes séropositives pour le VIH • Prévalence élevée: entre 60 et 70 %, • HPV à haut risque oncogène : entre 20 et 34 %, • infection multiple: entre 36 et 51 %, • À charge virale élevée: entre 46 et 57 % Facteurs de risque d’évolution vers dysplasie
L’incidence des lésions du col utérin est augmentée chez les femmes séropositives • Il s’agit surtout de lésions de bas grade dont l’évolution ne semble pas particulièrement agressive et il y a probablement peu à attendre du traitement antirétroviral • La récidive après traitement des dysplasies est observée environ 1 fois sur 2 • Bien réfléchir avant de traiter, mais surveiller • Globalement le risque relatif de cancer du col est plus élevé dans cette population mais de façon modérée avec une hétérogénéité dans différents sous groupes ( toxicomanes, fumeuses…) et l’infection par le VIH ne serait pas “en soi” un facteur favorisant l’invasion
SUIVI • Examen Soigneux de la Vulve à la recherche de condylomes : localisation et taille • Pas de biopsie des condylomes typiques • Avis dermato +/-biopsie si les lésions s’aggravent, sont pigmentées, indurées ou ulcérées, ou si lésions planes (papulose bowenoïde/ VIN3)
EXAMEN GYNECO ET FROTTIS • Examiner tout le tractus génital • Lors du diagnostic de la séropositivité • Frottis : 2/ an, puis 1/an si normal • Plus fréquent si • Frottis antérieur anormal, ATCD de lésion du col • Infection HPV connue • Après traitement d ’une lésion cervicale • Si CD4 < 200/mm3
Interprétation des frottis • Caractère satisfaisant de l’échantillon • Classification: • Normal (modifications bénignes) • Atypies des cellules malpighiennes • ASC-US • ASC- H • LSIL= Bas grade (CIN 1, condylome) • HSIL = Haut grade (CIN 2-3, CIS) • Atypies des cellules glandulaires
Conduite à tenir en cas de frottis anormal : Colposcopie • A réaliser devant toute anomalie du frottis • Elle permet de repérer des lésions et d’orienter les biopsies pour confirmer les anomalies. • Critères de qualité de colposcopie: - Opérateur entraîné - Jonction vue et situation précisée - Noter emplacement des biopsies
SUIVI GYNECOLOGIQUE C’est aussi : • Le dépistage et le traitement des MST et Infections Génitales • L’examen des seins • L’information sur les AES (couples sérodiscordant) ...
CAT devant lésion du col • Examen proctologique++ • CIN 1 et colposcopie satisfaisante : surveillance ++ tous les 6 mois • CIN 2/3 : traitement systématique (exérèse lésions: conisation) • Suivi après traitement ++ car fréquence élevée des récidives : contrôle par frottis et colposcopie à 3,6 mois puis tous les 6 mois
Influence du traitement antirétroviral • plusieurs études • peu ou pas d’influence de l’introduction d’un traitement sur survenue/régression/persistance des dysplasies du col
Infection à HPV responsable de cancer anal • Surtout chez les homosexuels • Pas de réduction de la prévalence depuis l’introduction des trithérapies, voir augmentation de l’incidence • Dépistage par examen proctologique des patients homo, des femmes présentant une anomalie du col et des patients ayant des condylomes ano-génitaux • Traitement des dysplasies : pas bien codifié ( chirurgie, podophylline, imiquimod…)