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Comment vendre sa cause plus efficacement avec le marketing social Richard Leclerc, président, Publici-Terre. Qu’est-ce qui intéresse les agences et les concepteurs ?. Plusieurs agences de publicité soutiennent une cause humanitaire Dépendant des intérêts des gens qui y travaillent
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Comment vendre sa cause plus efficacement avec le marketing social Richard Leclerc, président, Publici-Terre
Qu’est-ce qui intéresse les agences et les concepteurs ? Plusieurs agences de publicité soutiennent une cause humanitaire • Dépendant des intérêts des gens qui y travaillent • Selon l’ouverture aux demandes qu’ils reçoivent régulièrement et de la disponibilité des équipes de création et de gestion • Aussi à cause de la notoriété que ces campagnes peuvent apporter à l’agence et des prix de création qui y sont souvent attachés
Qu’est-ce qui intéresse les agences et les concepteurs ? L’aura autour de la communication pour les grandes causes humanitaires • Ce sont des messages généralement remplis d’émotion, réalisés avec beaucoup de créativité pour pallier à l’absence de budget • Dans un festival de messages publicitaires, à Cannes, à Londres, à New York ou à Montréal, c’est la catégorie la plus touchante, tout particulièrement pour les concepteurs
Les priorités d’un organisme sans but lucratif Assurer le financement de l'association • Les collectes de fonds servent à couvrir les frais de structure, les actions entreprises et les investissements relatifs à la prochaine collecte. • Pour la plupart des associations, la collecte de fonds privés est vitale en ce sens qu'elle garantit leur indépendance financière vis-à-vis des bailleurs de fonds publics.
Les priorités d’un organisme sans but lucratif Mobiliser • Mobiliser consiste à motiver les gens, à l’interne comme à l’externe • L'élaboration de formes de participation adaptées à chaque public est nécessaire, afin de recruter et retenir la ressource essentielle de tout organisme humanitaire: les gens. • Différents types d'engagements exigent autant d'actions spécifiques selon que l'on s'adresse aux sympathisants, aux adhérents, aux bénévoles ou aux salariés et aux volontaires.
Les priorités d’un organisme sans but lucratif Informer • La prise de conscience précède tout engagement, c'est la pré-phase de toutes les formes de participation des publics à la vie de l'association. • Cette fonction revêt une importance croissante depuis qu'il est fait appel au grand public pour financer les associations. Elle est le cœur de l'activité des mouvements associatifs dont la cause touche à la politique (au sens étymologique du terme) • pour Amnistie internationale, le principal moyen d'action est précisément la diffusion des informations concernant les droits de l'homme (et leurs violations) au plus grand nombre
Les priorités d’un organisme sans but lucratif Informer • Les principales méthodes d'information et de sensibilisation sont : • organisation de campagnes de presse, de séries de conférences • des campagnes publicitaires (imprimées, radio ou télévision) • des remises de rapports aux pouvoirs publics • impression de tracts, diffusion du journal de l'association (qui fait souvent office de principal support de demandes de don par publipostage)
Les priorités d’un organisme sans but lucratif Modifier les comportements • Dans la mesure où elles se substituent parfois aux institutions publiques, pour la promotion de règles d'hygiène ou de santé (la Ligue contre le Cancer mène des campagnes contre le tabagisme ), certaines associations ont un objectif de modification de comportements, de la même façon que certains services publics
Les priorités d’un organisme sans but lucratif Modifier les comportements • Il existe trois types de situation où une intervention est souhaitable : • Lorsque de nouvelles informations doivent être diffusées (encourager les futurs parents à effectuer un diagnostic prénatal afin de prévenir les malformations). • Lorsqu'un contre-marketing est requis. Si les producteurs d'alcool investissent massivement dans la publicité, les associations contre l'alcoolisme se mobilisent. • Lorsque les gens ont besoin d'être encouragés à passer à l'action. Par exemple, amener chacun à recycler en triant ses déchets.
Les priorités d’un organisme sans but lucratif Modifier les comportements • Plusieurs domaines d'action doivent être envisagés pour obtenir des résultats probants. • Par exemple, pour favoriser la diminution de la consommation de tabac, il est nécessaire de mener de front des actions • au niveau législatif (militer en faveur d'une législation anti-tabac, qui interdise de fumer dans certains lieux...), • au niveau technologique (trouver des méthodes, des traitements permettant le sevrage ), • au niveau économique (faire augmenter le prix du tabac ), • et au niveau de la transmission d'informations (prévenir des dangers du tabac).
Les priorités d’un organisme sans but lucratif Promouvoir l'association • Pour exister, s'affirmer notamment face à la concurrence, l'association doit assurer sa propre promotion : il est nécessaire de se faire connaître auprès du grand public, mais aussi des institutions, de se positionner par rapport à une cause, d'afficher ses particularités, ses principes, voire sa méthodologie. • tous les médias sont utilisés: les mass-médias, l'événementiel, les médias de proximité et Internet.
Les priorités d’un organisme sans but lucratif Promouvoir l'association • Pour créer leurs campagne, certaines associations passent donc par des agences de publicité qui peuvent accepter de travailler gracieusement. • L'association et sa cause sont alors une vitrine intéressante pour l'agence, même si elle doit de plus en plus tenir compte d’une contrainte de rendement, comme dans ses campagnes commerciales.
Comment se préparer à collaborer avec une agence ou des concepteurs ? Pour obtenir des résultats concrets, il faut « briefer »correctement son agence ou son équipe de concepteurs • Établir des objectifs de marketing clairs et réalistes en terme : • de notoriété • de financement • de mobilisation • d’information • de changement de comportement
Comment se préparer à collaborer avec une agence ou des concepteurs ? • Fournir toute l’information pertinente : • sur l’association • sur sa mission • sur ses actions de communication préalables • sur sa concurrence (Eh oui! Même dans le monde du marketing social, on doit évaluer cet aspect) • sur ses moyens (même si on recherche du travail bénévole au niveau de la conception)
Comment se préparer à collaborer avec une agence ou des concepteurs ? • Identifier tout le matériel disponible pour communiquer, en commençant par l’identité visuelle, le logo • La reconnaissance est importante. Les noms et logos des associations doivent réussir à associer des valeurs à leur image, de la même façon que les marques. • Lors de la naissance d'une association, les responsables doivent avoir conscience de l'importance de l'adéquation entre le nom, premier élément de l'identité, et le projet (cœur de l'identité d'une association).
Comment se préparer à collaborer avec une agence ou des concepteurs ? Le nom et le logo • L'association Amnesty International a été fondée en 1961 par l'avocat britannique Peter Benenson. • Son premier appel intitulé « Les prisonniers oubliés » a été publié dans la presse londonienne le 28 mai 1961, et l'idée d'une campagne internationale pour la défense des droits humains a suscité plus de 1000 offres de soutien.
Comment se préparer à collaborer avec une agence ou des concepteurs ? Le nom et le logo • Peter Benenson, lorsqu'il eut à choisir un symbole pour Amnesty International, s'inspira d'un ancien proverbe chinois « Il vaut mieux allumer une bougie que de maudire l'obscurité. » • C'est ainsi que la bougie entourée de fil barbelé est devenu le symbole représentatif de l'organisation.
Comment se préparer à collaborer avec une agence ou des concepteurs ? Le nom et le logo • Évolution du logo d'Amnesty International : • ajout du nom de l'association (plus de visibilité et de reconnaissance) et de la section (plus de proximité - au Québec, on a francisé le nom Amnistie internationale) en gardant la force symbolique du fil barbelé et la bougie stylisés. • Ce signe distinctif est présent sur tous les supports (courriers, affiches, véhicules, produits dérivés, etc.) et les responsables d’une OSBL ne manquent jamais de l'arborer lors de reportages photographiques ou télévisés.
S’ouvrir aux différents outils du monde des communications Il suffit de regarder les affiches, d'ouvrir les pages des journaux et des magazines, d ’écouter la radio, de regarder la télévision ou de naviguer sur Internet pour s'en rendre compte : • aujourd'hui, les associations utilisent de plus en plus une palette très large de techniques de communication issues du marketing commercial
S’ouvrir aux différents outils du monde des communications 1. Le « couponing » • Le message publicitaire dans une publication comprend un coupon détachable qui permet de demander des informations supplémentaires ou de faire directement un don. • Cette technique permet de toucher des donateurs potentiels dont les caractéristiques correspondent à la cible définie dans la stratégie marketing de l'association. • Les associations utilisent aussi cette technique pour faire un appel au don émotif sur des actions spécifiques en opposition au don rationnel.
S’ouvrir aux différents outils du monde des communications 2. La création d'événements médiatiques • Quelques associations utilisent les opérations événementiels comme les Téléthons ou les « Journées Mondiales de… » qui focalisent intensément, mais brièvement, l'attention des médias (La Guignolée des médias). • concerts de soutien aux grandes causes • mobilisation autour de journées mondiales ou nationales contre le sida, la faim, les voitures en dans les centres des grandes villes…
S’ouvrir aux différents outils du monde des communications 3. Le publipostage • Le publipostage sert à fidéliser le donateur : • enveloppes qui « amorcent » le client, • textes où les phrases clés sont soulignées ou imprimées en couleur, • valorisation de l'interlocuteur, • demande d'une réponse rapide pour éviter que l’envoi ne sombre dans l'oubli, • coupon-réponse pré-imprimé et enveloppe à l'adresse de l'association pour faciliter la tâche du donateur.
S’ouvrir aux différents outils du monde des communications 3. Le publipostage • un des principaux outils de collecte de fonds • le nombre de campagnes par association se situe entre 5-6 et 10-12 fois par an (selon les missions de l'association et l'actualité) • un donateur, compte tenu de l'échange de fichiers entre association peut recevoir entre 50 et 120 sollicitations par an
S’ouvrir aux différents outils du monde des communications 4. Les campagnes publicitaires • Compte tenu de budget de promotion non comparable à ceux du secteur marchand, les associations parviennent régulièrement à obtenir des espaces d'affichage, des passages dans la presse, la radio, la télévision à titre gracieux ou à un tarif « grande cause ». • Si la conception est souvent gratuite, la production entraîne généralement des frais.
S’ouvrir aux différents outils du monde des communications 5. Les produits-partage • Pour palier l'insuffisance des dons, des associations consentent à ce que leur nom figure, temporairement, sur des produits. • L'entreprise partenaire augmente le prix habituel de son produit et reverse la différence à l'association (quelques fois, l'entreprise n'augmente pas le prix de vente et revoit sa marge à la baisse). • La somme de 1 $ prélevée sur chaque adhésion au Club Le Body Shop va au Fonds Mettons FIN à la violence faite aux femmes, qui appuie des programmes de prévention et de réhabilitation contre la violence faite aux femmes.
S’ouvrir aux différents outils du monde des communications 5. Les produits-partage • L'avantage est que l'association pénètre sans frais dans les foyers par l'intermédiaire de produits de consommation. • Le consommateur peut ainsi transformer un acte d'achat en un acte généreux, ce qui le valorise (le principe de valorisation du client étant au cœur des techniques de vente et de fidélisation de l'entreprise).
S’ouvrir aux différents outils du monde des communications 5. La vente de produits dérivés ou partenaires • Depuis que la planète a chanté « We are the world », les succès humanitaires s'enchaînent, mais compte tenu de l'accroissement de l'offre, certains observent une diminution des ventes. • Le 13 avril 1985 , la chanson arrivait première des ventes aux États-Unis et y restait 4 semaines. Le disque s'est vendu à 7,5 millions d'exemplaires aux États-Unis et a rapporté 50 millions de dollars.
S’ouvrir aux différents outils du monde des communications 5. La vente de produits dérivés ou partenaires Opération Give Peace a Chance ! • Le 26 mai dernier se tenait le vernissage de l'exposition de photos inédites prises il y a 35 ans par Gerry Deiter lors du Bed-In de Yoko Ono et John Lennon. Cette exposition prenait place au Rez-de-chaussée du Fairmont Reine Élizabeth. Une boutique y accueillait des bénévoles d'Amnistie qui se sont succédés toute la semaine pour faire connaître l’organisation, ses publications et ses objets promotionnels. Les dons versés lors de cette exposition étaient remis à Amnistie internationale..
S’ouvrir aux différents outils du monde des communications 5. La vente de produits dérivés ou partenaires Opération Give Peace a Chance ! • La semaine, placée sous la présidence d'honneur de Justin Trudeau, culminait le 1er juin, alors qu'une ribambelle d'artistes invités par Boom Desjardins (La chicane) et David Usher (Moist) ont réalisé l'enregistrement d'une nouvelle version de « Give Peace a Chance ».
S’ouvrir aux différents outils du monde des communications 5. La vente de produits dérivés ou partenaires Opération Give Peace a Chance ! • Parmi les artistes, citons : Boom Desjardins, David Usher, Bob Walsh, Nanette Workman, Francine Raymond, Nancy Dumais, Les Respectables, Alexandre Foster et J.F (In this Life), Bruno Pelletier, Vincent Peake (Groovy Aarvark), Luce Dufault, Jim Zeller, Dany Bédard, Marie-Pier Perreault, Andrée Watters, Martin Deschamps, les jumelles Villeneuve, Coral Egan, Antoine Gratton, Vincent Vallières, Philippe Berguella, Any Carrier, Jorane, Éloi et Jonathan Painchaud, de nombreux interprètes de Don Juan (Cassiopée, Dany Laliberté, René Lajoie, Benoît Miron et Geneviève Charest), de nombreux membres de Star académie, Jenifer Aubry, Michèle Richard, Jacques Gaines (Soul Attorney), Projet Orange, Fred (de Capitaine Révolte), Frank (de Grimskunk), Julie St-Pierre (Mix Mania), Jonas Tomalty, Jacynthe, Ève, Richard Pelland…
S’ouvrir aux différents outils du monde des communications 6. Les actions de proximité • De tous temps, les associations ont organisé des jeux (loteries, bingo, tombola, etc.) pour obtenir des fonds privés. • La Fondation des pompiers du Québec pour les grands brûlés est en fonction depuis 1988. • Grâce à sa Lotopompier, ainsi qu'à l'organisation d’activités spéciales, la Fondation est parvenue à verser plus de 8 millions $ pour la cause des grands brûlés au fil des ans.
S’ouvrir aux différents outils du monde des communications 7. La commandite • Alors que le mécénat consiste à donner de l'argent d'une manière désintéressée, la commandite (culturelle ou sportive) vise à soutenir financièrement ou techniquement une action afin de valoriser son image de marque. • Ainsi, l'association, grâce à ses partenaires, pourra mettre en œuvre des actions de promotion nécessitant un budget qu'elle n'aurait pas pu financer sur ses fonds propres.
S’ouvrir aux différents outils du monde des communications 8. Les porte-paroles • Comme les publicitaires, les associations font appel à des personnalités connues pour deux raisons : attirer l'attention des médias, bénéficier du capital de sympathie dont jouit la personnalité. • Les associations désignent souvent des ambassadeurs ou parrains, ce qui permet, lorsque ceux-ci sont fortement impliqués dans les activités de l'association de faire parler de celle-ci lorsque leur actualité le leur permet. • Dan Bigras, parrain du « Refuge des jeunes de Montréal » • Marina Orsini, porte-paroles de Tel-Jeunes
S’ouvrir aux différents outils du monde des communications 9. Les journaux internes • Plusieurs associations éditent un journal d'information destiné aux donateurs. Pour la plupart d'entre elles, ces journaux constituent des instruments de collecte importants. • Outil de fidélisation, ils peuvent aussi être considérés comme l'expression de l'image publique que l'organisation cherche à donner d'elle-même.
S’ouvrir aux différents outils du monde des communications 10. Internet • De plus en plus d'associations ont un site, véritables sources d'informations relatives au secteur dans lequel l'association œuvre. • Certains offrent de s’abonner à un newsletter ou la possibilité de faire un don en ligne
S’ouvrir aux différents outils du monde des communications 10. Internet • Ce nouveau média ouvre également la possibilité de réduire des frais de diffusion publicitaire en axant la communication sur l’adresse Web de l’association • On peut aujourd’hui héberger sur son site toute l’information sur l’association, sa mission, ses campagnes de financement, ses produits dérivés, des textes publiés par des médias, les endossements des porte-paroles, ses campagnes de communication... • La force de l’Internet, c’est qu ’il s’agit d’une information qu’on choisit plutôt qu’une communication qu’on subit.
Conclusion Les annonceurs investissent des sommes substantielles dans leurs campagnes de communication. • Les organismes sans but lucratif ne jouissant pas de budgets importants pour communiquer, ils doivent chercher à s’associer à des concepts puissants pour attirer l’attention. • Les agences et les concepteurs peuvent vous aider. Vous avez cependant un premier défi à relever : vous vendre à ces partenaires!