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LES DANGERS DU PLOMB

LES DANGERS DU PLOMB. PLOMB. Le plomb est un métal (symbole PB) Définition de la nuisance et du risque Point de fusion bas (327°) Volatilité (500°) Utilisation Tuyaux Sels de plomb incorporés dans les : peintures vernis céramiques. Présence de Pb dans les installations anciennes

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  1. LES DANGERS DU PLOMB CMPrévention - Formation

  2. PLOMB • Le plomb est un métal (symbole PB) • Définition de la nuisance et du risque • Point de fusion bas (327°) • Volatilité (500°) • Utilisation Tuyaux • Sels de plomb incorporés dans les : • peintures • vernis • céramiques CMPrévention - Formation

  3. Présence de Pb dans les installations anciennes • Risques rencontrés en particulier par les plombiers en entretien, dépannage, réhabilitation. CMPrévention - Formation

  4. LE RISQUE OU LE TROUVE-T-ON ? • (Réflexion au niveau du B.T.P) • Grattage Serrurerie Charpentiers • Découpage Métallerie Serruriers • Brûlage Menuiserie Chauffagistes • Ciments à la céruse Réhabilitation Tailleurs de pierre Maçons • Fraises Tunnel Mineurs • de grignoteuse CMPrévention - Formation

  5. Descellement de carrelages Démolition Carreleurs • Plâtrerie • Carrelage • Découpage de tuiles Démolition Couvreurs • (vernissage silicates de Pb) Rénovation Maçons • Pose de balcons Entretien Manœuvres Façadiers • Plombiers CMPrévention - Formation

  6. Démontage de câbles électriques Galerie souterraines Électriciens • etc. • Voir le tableau n° 1 du régime général • de la sécurité sociale CMPrévention - Formation

  7. VOIES D'ENTREE DANS L'ORGANISME • Voie digestive • Nourriture • Boissons • Mains portées à la bouche • Poussières ambiantes • Voies respiratoires par ingestion du mucus Il doit être transformé en sel soluble pour être absorbé. • Or l'acide chlorhydrique même concentré de notre estomac l'attaque difficilement. CMPrévention - Formation

  8. Voies respiratoires • 50 à 70 % du plomb inhalé peuvent être absorbés. • La pénétration des gaz et des vapeurs de Pb émises dès 500 °C dépend de leur solubilité dans l'eau. • Or, ils sont généralement peu solubles et migrent de ce fait jusqu'aux alvéoles d'où ils passent dans le sang lors des échanges air/sang. CMPrévention - Formation

  9. MECANISMES PHYSIO-PATHOLOGIQUES • Le Pb absorbé va être transporté par le sang et se fixer dans les os et les tissus mous. • La plombémie (Pb sanguin) est le résultat de l'absorption du plomb diminué du Pb fixé sur les os, les tissus mous et du Pb excrété. • Lorsque le Pb pénètre dans le sang, il est rapidement fixé (15 mn) aux globules rouges dans sa presque totalité (95%). CMPrévention - Formation

  10. Les hématies le libèrent dans le plasma d'où il est absorbé par les autres compartiments de l'organisme (tissus mous, os) • La durée de vie des hématies s'en trouve altérée. • Il en résulte une ANEMIE CMPrévention - Formation

  11. Le Pb agirait sur le système nerveux central en détruisant partiellement les neurones. L'élimination du Pb se fait par :  la salive  les excréments,  les urines,  la sueur,  les cheveux,  les ongles. CMPrévention - Formation

  12. PATHOLOGIE L'intoxication par le plomb dénommée SATURNISME, se rencontre encore trop fréquemment chez les salariés du BTP. Manifestations cliniques variées : • Anémie • Coliques de plomb • Atteintes neurologiques • Insuffisance rénale • Hypertension artérielle • Crise de goutte • Risque cardiovasculaire CMPrévention - Formation

  13. Tests d ’imprégnation : < 0,40 micrograme. Pas de signes par 100 ml de sang cliniques entre 40 et 70 mg Risque à long terme entre 70 et 80 mg Intoxication aiguë > 0,80 micrograme. Seuil du tableau (chronique) CMPrévention - Formation

  14. DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT • DES PEINTURES AU PLOMB • DANS L ’EXISTANT • Les interventions classiques dans l'existant CMPrévention - Formation

  15. LE DISPOSITIF RÉGLEMENTAIRE • Il n'existe pas d'obligation légale spécifique de diagnostic de la présence de plomb dans les peintures avant travaux. • Mais!!.......... CMPrévention - Formation

  16. LE DISPOSITIF RÉGLEMENTAIRE • Des leviers réglementaires existent qui imposent l'évaluation et la prévention du risque d'exposition auplomb. CMPrévention - Formation

  17. Les principes généraux de prévention ( loi n° 91-1414 du 31/12/1991) • La prévention du risque chimique ( décret n° 92-1261 du 3/12/1992) • Et • Il existe une réglementaire relative a la protection des travailleurs exposes au plomb • Décret n° 88-120 du 1er Février 1988 CMPrévention - Formation

  18. …qu’est-ce qui est interdit ? Décret du 1er février 1993 Interdiction de mettre sur le marché et d’importer des peintures contenant du plomb (sauf piments) Décret 95-363 du 5 avril 1995 Interdiction de poser des canalisations au plomb Arrêté du 10 juin 1996 Interdiction d’employer des brasures contenant du plomb Décret du 23 décembre 2003 Interdiction d’emploi de la céruse, du sulfate de plomb et de toute préparation en contenant dans tous les travaux de peinture CMPrévention - Formation

  19. C'est donc prioritairement sous l'angle de : • La prévention des risques professionnels • Que la recherche du plomb présent dans les peintures se justifie lors des interventions classiques de travaux dans le bâti ancien. NT n°22 CRAMIF CMPrévention - Formation

  20. VALEURS DE REFERENCEDE LA TENEUR EN PLOMB DES PEINTURESET EVALUATION DU RISQUE • La réglementation du travail est muette sur la teneur en plomb dans les anciennes peintures qui justifierait la mise en œuvre de dispositions particulières. CMPrévention - Formation

  21. Le risque d'exposition au plomb pour les travailleurs est base sur deux critères essentiels : • La plombemie de l'opérateur (quantité de plomb dans le sang exprimée en µg/litre) • La teneur en plomb de l'atmosphère de travail (concentration des poussières de plomb dans l'air inhaleexprimée en µg/m³) CMPrévention - Formation

  22. La réglementation existante sur la prévention du saturnisme infantile utilise des valeurs de référence sur la teneur en plomb des peintures qui correspondent au risque d'exposition pour des enfants de moins de 6 ans. CMPrévention - Formation

  23. L'EVALUATION DU RISQUE D'EXPOSITION • Le diagnostic est base sur la teneur en plomb des peintures exprimée en mg-pb/cm². • Le risque d'exposition au plomb des travailleurs doit donc être évalué à partir de la teneur en plomb des peintures puis vérifié lors du démarrage des travaux en situation de travail. CMPrévention - Formation

  24. Les modes opératoires utilises pour effectuer les différents travaux sont déterminants pour évaluer le risque. La production de poussières toxiques dépend de la nature des travaux (démolition, grattage, ponçage etc…) mais aussi du mode opératoire utilise. CMPrévention - Formation

  25. LES VALEURS DE REFERENCESUTILISEES DANS LE DIAGNOSTIC • Il faut distinguer les deux aspects du risque : •  Le risque professionnel •  Le risque pour les populations et en particulier les enfants de moins de six ans. CMPrévention - Formation

  26. Dans le cadre du diagnostic on retiendra les valeurs de référence suivante : CMPrévention - Formation

  27. EXEMPLE D'ANALYSE DU RISQUE • L'évaluation du risque s'effectue a partir des résultats des mesures de plomb dans la peinture confrontes a l'analyse des activités professionnelles et des modes opératoires utilises. • La concentration de plomb dans la peinture permet d'évaluer la quantité de plomb susceptible d'être libérée en fonction de la surface considérée et du geste professionnel. CMPrévention - Formation

  28. Pour une surface murale courante de 12 m², la présence de 15 mg-pb/cm² signifie que • 150 grammes de plomb par m² • soit 1,8 kg de plomb pour l'ensemble de la surface • seraient susceptible d'être libérés dans l'atmosphère de travail dans l'hypothèse d'un ponçage a nu du support. CMPrévention - Formation

  29. RAPPEL : • La valeur limite (VME) autorisée pour les poussières et fumées de plomb est de 0,15mg-pb/m³. CMPrévention - Formation

  30. LE DIAGNOSTIC D'ENSEMBLE • Le diagnostic doit être réalisé le plus en amont possible afin de pouvoir intégrer ses conclusions au programme de travaux et en tirer les conséquences en terme technique et financier. Il faut éviter la découverte du problème en cours de travaux ce qui perturbe considérablement leur déroulement. Rappel: le diagnostic doit être effectué par une personne qualifiée et CERTIFIEE par un organisme agréé. CMPrévention - Formation

  31. La recherche et la mesure du plomb doivent être réalisée a partir d'une méthodologie adaptée au programme de travaux et en fonction des objectifs du maître d'ouvrage (élimination du plomb ou recouvrement des surfaces) CMPrévention - Formation

  32. Le diagnostic doit intégrer trois objectifs essentiels : • Le risque professionnel en cours de travaux. • Le risque lie a la production et a l'élimination des déchets. • Le risque d'accessibilitédu plomb pour les occupants futurs. CMPrévention - Formation

  33. DEROULEMENT DU DIAGNOSTIC 1.Visite préalable, états des lieux • Identification de tous les éléments de construction anciens, recouverts ou susceptibles d'être recouverts de peintures au plomb. • Identification des éléments reproductibles. • Repérage des éléments de construction postérieurs à 1948. CMPrévention - Formation

  34. 2.La méthode • Utilisation d'un analyseur de plomb a fluorescence X. • Le nombre de mesures réalisées doit correspondre a l'objectif recherche et conditionne la fiabilité du résultat. CMPrévention - Formation

  35. Les résultats et l'emplacement des mesures doivent être consignés et repérés. • Tous les éléments suspects doivent être mesures. CMPrévention - Formation

  36. LE CONTENU DU RAPPORT DIAGNOSTIC • La méthodologie utilisée. • Les valeurs de référence utilisées. • Le repérage sur plan des surfaces recouvertes de peinture au plomb. • Le nombre de mesures réalisées. • L'emplacement et les résultats des mesures CMPrévention - Formation

  37. Une conclusion sur la nécessite de mettre en œuvre des dispositions particulières lors des travaux lorsque la présence de plomb en concentration supérieure aux valeurs de référence est avérée. CMPrévention - Formation

  38. Etablir un schéma ou un plan de localisation des zones ou les mesures de plomb ont supérieures au seuil CMPrévention - Formation

  39. L'ORGANISATION DU CHANTIERLES CONTRAINTES REGLEMENTAIRES Hygiène et sécurité • Isolement des zones de travail. • Équipement de protections individuelles adaptées. • Douches, lavabos et sanitaires. • Double vestiaire. CMPrévention - Formation

  40. Surveillance médicale des travailleurs • Information. • Contrôle de l'exposition. • Suivi médical. CMPrévention - Formation

  41. Contrôle de l'exposition au plomben cours de travaux • Dans l'atmosphère • Dans les poussières au sol (lingette) CMPrévention - Formation

  42. IMPACT DES RISQUESSUR LE PROGRAMME DE TRAVAUX • La recherche et la mise au point de modes opératoires adaptées. • La nécessité d'évaluer le risque et de protéger les travailleurs. • Cela a un coût qu'il faut évaluer en terme d'équipements, dematériels, de main d ’œuvre. CMPrévention - Formation

  43. LES COÛTS • Ce coût est spécifique a chaque chantier et dépend du programme de travaux et l'évaluation des risques mais aussi des intentions du maître d'ouvrage en ce qui concerne l'objectif de prévention du risque de saturnisme pour les futurs occupants CMPrévention - Formation

  44. LE CHOIX DES TECHNIQUESDE SUPPRESSION DU RISQUE • Éliminer la peinture au plomb par décapage chimique • Avantages • Élimination du risque pour les futurs occupants CMPrévention - Formation

  45. LE CHOIX DES TECHNIQUESDE SUPPRESSION DU RISQUE • Inconvénients • Difficultés et lenteurs de mise en œuvre • Toxicité des produits utilises, risque pour les opérateurs • Résultats aléatoires sur certaines surfaces • Coût élevé CMPrévention - Formation

  46. Recouvrir la peinture au plomb (doublage etc…) • Avantage • Coût partiellement intégré au programme • Plus grandefacilite de mise en œuvre • Meilleure sécurité des intervenants • Inconvénients • Maintien de l'élément de risque dans l'avenir CMPrévention - Formation

  47. LA GESTION DES DECHETS Le contrôle de la teneur en plomb des déchets pour définir la filière d'élimination (test de lixiviation) • Les gravats • Les menuiseries anciennes cérusées • Les matériels et équipements souilles, filtres, masques etc… L'avis de la DRIRE Ile de France • Quel seuil retenir pour la mise en décharge de classe 1 CMPrévention - Formation

  48. Les recommandations de l'ADEME pour la mise en décharge des menuiseries cérusées. • Les difficultés inhérentes au tri sur le chantier, à la définition et au respect des filières d'élimination. • Les déchets en petite quantité. CMPrévention - Formation

  49. LES PRINCIPES GENERAUX DE PREVENTION Éviter le risque Le risque résulte de la conjonction des éléments suivants : • Présence humaine • Existence du Pb et de ses composés, • Matériel ou mode opératoire de traitement générant des poussières, vapeurs ou fumées contenant du Pb. CMPrévention - Formation

  50. EVALUER LE RISQUE QUI NE PEUT ETRE EVITE • Dans l'évaluation des facteurs d'exposition au Pb, un diagnostic technique de l'ouvrage comportant des recherches et la mesure du Pb présent dans les peintures est nécessaire; • La loi du 29 Juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions dans la section "mesures d'urgence contre le saturnisme" article L.32-1, ordonne le recours à un diagnostic de l'immeuble. CMPrévention - Formation

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