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Mouvement Féministe haitien. Plan de la Presentation Définition du féminisme Courants de pensées du mouvement féministe et leurs expressions en Haiti Quelques actions conduites par le mouvement féministe haitien
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Plan de la Presentation • Définition du féminisme • Courants de pensées du mouvementféministe et leurs expressions en Haiti • Quelques actions conduites par le mouvementféministe haitien • Le Ministère à la Condition féminine et des Droits de la femme ( MCFDF) • Les dates importantes du mouvementféministe en Haiti • Les associations féministes en Haiti
Les courants de pensée du mouvement féministe et leurs expressions en Haïti • Le courant féministe libéral croit en la perfectibilité du système capitaliste. Ainsi, il entend s’attaquer à l’intérieur de ce système à la discrimination faite aux femmes. Pour ce courant, le moyen le plus efficace pour enrayer cette discrimination réside d’abord dans l’éducation non sexiste. Il s’agit de socialiser autrement les femmes, de changer les mentalités et les lois discriminatoires pour changer la société. • La lutte pour le changement des lois discriminatoires est portée par toutes les associations féministes. Elle s’exprime principalement dans les moments d’ouverture démocratique où les institutions fonctionnent. La démarche la plus significative entreprise par le mouvement féministe à cet effet reste les séances de travail avec les parlementaires de la 46e législature en 1998 sur la dépénalisation de l’adultère, la décriminalisation conditionnelle de l’avortement, la révision du code pénal sur les lois relatives aux agressions sexuelles, le changement du statut des travailleuses domestiques dans le code du travail. Ce processus a été finalisé en 2006 par le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes. • Le courant féministe de tradition marxiste comporte plusieurs variantes. Les écrits et les actions de Clara Zetkin et Alexandra Kollontai s’inscrivent dans ce courant de pensée.
Les marxistes léninistes orthodoxes haïtiens ont été les résistants les plus farouches aux organisations féministes de tendance socialistes, qui ont apporté la dimension « sexe » dans leurs analyses de l’oppression des femmes. Le patriarcat et le capitalisme étant considérés comme deux systèmes d’oppression des femmes qui s’articulent l’un l’autre, une attention égale doit être apportée au sexe (appelé « le patriarcat ») et aux classes sociales (appelé « le capitalisme »). La SolidariteFanmAyisyen (SOFA) est l’unique organisation féministe qui se réclame d’un tel courant qu’elle traduit à travers son slogan : « La lutte des femmes est la lutte de toutes les masses populaires ». En soulevant le débat sur la problématique des violences spécifiques faites aux femmes pour la première fois en Haïti en 1987, elle adresse le problème de sexe, alors qu’en s’associant avec d’autres plateformes pour dénoncer la politique néolibérale, elle adresse le problème de classe. Malheureusement, cet aspect de sa lutte, qui s’inscrit dans son axe d’intervention contre la féminisation de la pauvreté, n’est pas très perceptible.
Le féminisme populaire:considéré comme une autre variante du féminisme de tradition marxiste, englobe le militantisme de nombre de femmes pauvres, qui, ne se définissant pas nécessairement comme féministes, ont néanmoins des pratiques et une vision s’apparentant à la tradition féministe. Il se distingue des groupuscules féminins montés autour d’un petit projet de développement à la demande des ONGs étrangers ou locaux, par des mobilisations qui s’organisent autour des besoins pratiques et immédiats (logement, alimentation, revenu et soins de santé) liés aux conditions de survie des familles ou des communautés • Le courant féministe radical marque une rupture avec le libéralisme et le marxisme par cette nouvelle façon de penser les rapports hommes-femmes, et de s’affirmer comme « autonome », et sur le plan de la pensée, et sur le plan de l’action. L’explication de la subordination des femmes réside fondamentalement dans le système social des sexes en l’occurrence le « patriarcat ». Le féminisme radical n’a jamais constitué un courant homogène. Il s’agit d’un courant éclaté dont les composantes partagent cependant une conviction commune : l’oppression des femmes est fondamentale, irréductible à quelque autre oppression, et traverse toutes les sociétés, les « races » et les classes. L’objectif ultime du féminisme radical est, grosso modo, le renversement du patriarcat.
Les grands courants de la pensée féministe Conçu et développé par Myriam Merlet pour la Section Formation de ENFOFANM – octobre 2003
Quelques actions conduites par le mouvement féministe haïtien • Ces actions regroupent l’ensemble des courants de pensée féministe. • Les féministes haïtiennes ont formulé des revendications sur les lois discriminatoires envers les femmes, à travers le Comité de Négociation avec les Parlementaires en 1998 et ont fait du lobbying pour la ratification de la Convention de Belem Do Para. • Elles ont fait la promotion de la participation des femmes dans les instances décisionnelles en avril 1986 ( Fanm D’ Ayiti) repris plus tard par FanmYo La et ont réclamé la mise en place d’un organe étatique de plus haut niveau pour traiter des problèmes spécifiques aux femmes en mars 1991 (SOFA). • Elles ont tenté d’articuler les problèmes de sexe et de classe en conduisant des actions contre la violence et la féminisation de la pauvreté dans le cadre de leur participation à la Marche Mondiale des Femmes en 2000.
Quelques actions conduites par le mouvement féministe haïtien ( Suite ) • Elles ont conduit des actions de plaidoyer en faveur de la santé des femmes notamment sur la décriminalisation de l’avortement et ont développé des centres de santé pour femmes en 1995. • Elles ont développé des actions visant à combattre les violences exercées sur les femmes en 1987. • De plus, les associations telles « Kay Fanm », « SOFA » et plus récemment « FanmDeside Jacmel » et « AsosyasyonFanmSolèyleve D’Ayiti » (AFASDA) ont mis sur pied des services à ces fins. Elles ont produit des journaux spécialisés mettant en avant les réalisations de femmes en 1988. AyitiFanm produit par EnfoFanm est à ce titre illustratif. • Création le 8 novembre 1994 du Ministère à la Condition féminine et aux Droits des femmes (MCFDF)
Le Ministère à la Condition féminine et des Droits de la femme ( MCFDF) • Le ministère à la Condition féminine et aux Droits des femmes (MCFDF) a été créé le 8 Novembre 1994, suite aux revendications des femmes et dans la mouvance de la préparation de la quatrième Conférence de Beijing (septembre 1995). • Le MCFDF, entité à caractère transectoriel, est aujourd’hui bien implanté grâce au Décret du 22 Décembre 2005 relatif à son organisation et son fonctionnement, et s’emploie à la mise en œuvre de sa mission qui est, aux termes de l’article 2 de ce Décret, "de formuler, d’appliquer, d’orienter et de faire respecter la politique du Gouvernement, en œuvrant à l’émergence d’une société égalitaire pour ses composantes des deux sexes ; d’orienter la définition et l’exécution des politiques publiques équitables à l’échelle nationale".
Les attributions du MCFDF Les attributions du ministère sont réparties entre les Directions suivantes : • Direction de Promotion et de Défense des Droits des Femmes • Direction de Prise en compte de l’Analyse selon le Genre • Direction des Affaires Administratives. • La mission du MCFDF • Le MCFDF constitue le principal mécanisme national chargé d’élaborer et de s’assurer de l’application des politiques d’égalité et de promotion des droits des femmes. En outre, le Décret du 22 Décembre 2005 portant Organisation et Fonctionnement du ministère à la Condition féminine et aux Droits des femmes (MCFDF) précise, dans son article 27, alinéa 5, que la Direction de Promotion et de Défense des Droits des Femmes a pour attribution, notamment, d’"assurer le suivi, eu égard aux conventions, programmes et déclarations internationaux en matière de droits des femmes, ratifiés par l’Etat Haïtien".
Quelques dates importantes du mouvementféministe Haitien • Journée Internationale des Femmes (8 mars), • Journée Nationale du Mouvement desFemmes Haïtiennes (3 avril), • Journée Internationale de la Famille (13 mai), • Fête du drapeau et Hommage à l’héroïne nationale Catherine Flon (18 mai) • Journée Internationale pour la Santé des Femmes (28 mai) • Fête des mères (dernier dimanche de mai), Journée Internationale du Travail Domestique (22 juillet), • Journée pour la Dépénalisation de l’Avortement en Amérique Latine et dansles Caraïbes (28 septembre), • Journée Internationale des Femmes Paysannes (15 octobre), • Hommage à l’héroïne nationale Défilée (17 octobre), • Journée Internationale contre la Violence faite aux Femmes(25 novembre) • Déclaration Universelle des Droits de la Personne (10 décembre).
Les organisations féministes en Haiti • A date, quatre (4) organisations se déclarent ouvertement féministes : • Enfofanm • Kay Fanm/La maison des femmes • FanmYo La/Les femme sont là • Sofa (Solidarité des femmes haïtiennes)