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Le contexte. Progrs mdicaux considrables ? prvalence des affections chroniquesIndicateurs de rsultats:Mortalit peu pertinenteIncapacit fonctionnelle
E N D
1.
2. Un constat Croissance exponentielle des travaux consacrés à la QdV (Medline)
Pas uniquement en cancérologie
Très large utilisation des mesures QdV
études épidémiologiques
essais thérapeutiques
Société savante : ISOQOL
Revue spécialisée : Qual Life Res
3. Le contexte Progrès médicaux considérables ? prévalence des affections chroniques
Indicateurs de résultats:
Mortalité peu pertinente
Incapacité fonctionnelle & QdV
Pression de la société
« Même si un traitement donné était la garantie d’une survie prolongée il est des patients qui préféreraient vivre une vie moins longue mais de meilleure qualité »
4. Quelques aspects conceptuels OMS (1948) « la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et non seulement l’absence de maladie ou d’infirmité »
OMS (1994) « la qualité de vie, c’est la perception qu’a un individu de sa place dans l’existence, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lequel il vit, en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes »
5. Quelques aspects conceptuels QdV ? QdV liée à la santé
Paradoxe apparent : quantifier le qualitatif
Pas de mesure de référence « gold standard »
Multidimensionnel ? définition opérationnelle
physique, psychique/émotionnelle, sociale
Notion de santé « positive »
Continuum : bien être ? maladie/mort
Point de vue patients (capacité/performance)
QdV : grande variabilité
inter-individu & intra-individu
7. Instruments de mesure Mode d’administration :
Enquêteur vs auto-administration
Moyens informatiques (PDA, Web)
Modalités de réponse :
EVA, échelles ordinales (oui/non, Likert)
Schéma (COOP Chart, « smiling faces »)
Cadre temporel
Profils & Index de QdV
Génériques ou spécifiques
Instruments anglo-saxons ? adaptation
9. Mesures génériques MOS-SF36 : instrument incontournable !
Auto-questionnaire, rempli en ~10’
35+1 items, échelles ordinales (3-5)
8 dimensions (profil d’état de santé)
1) activités physiques, 2) limitations dues à l’état physique, 3) douleur physique, 4) vie et relations avec les autres, 5) santé psychique, 6) limitations dues à l’état psychique, 7) vitalité, 8) santé perçue
2 composantes : Physique et Mentale
Scores : 0 (le plus mauvais) - 100
projet IQOLA : > 40 versions dont VF
Web : http://www.sf-36.org/
10. Mesures spécifiques (rhumatologie) AIMS (Meenan 1980)
48 items ? 9 échelles
AIMS2 (Meenan 1992)
57 items (Likert 5 points), 12 dimensions
Auto-questionnaire ~ 20’
Santé physique, mentale et sociale
Comorbidité, priorités des patients
EMIR (J Rheum 96), AIMS2-SF (Arthritis Rheum 97)
11. Mesures spécifiques (affections rhumatologiques) Fibromyalgie : FIQ (VF)
Ostéoporose : 5 instruments spécifiques
Lombalgies (mesures d’IF) : EIFEL (Disability Questionnaire Roland), Oswestry, Dallas
Arthrose : Lequesne, WOMAC (mesures d’IF) AMIQUAL (QdV)
12. Problème du choix Mesures génériques
Comparaison entre diverses affections
Problèmes éthiques
Poids du SF-36
Mesures spécifiques
Plus sensibles au changement (cliniciens)
Association des 2 types de mesures
Études longitudinales : versions courtes
Population étudiée (générale vs handicap ?)
Effets seuil et plafond
13. Propriétés psychométriques Fiabilité :
reproductibilité (test-retest et concordance)
cohérence interne
Validité : « un instrument est valide s’il mesure bien ce qu’il est censé mesurer »
Contenu (sélection « spelling test »)
Validité perçue
Structure interne
Convergente
Sensibilité au changement
14. Domaines d’application Epidémiologie clinique
Descriptive : évaluation de l’impact des pathologies sur la QdV
Prédictive : analyse des facteurs déterminant la QdV
Essais thérapeutiques
efficacité (essais classiques explicatifs)
essais d’équivalence
33. La différence minimale cliniquement signifiante Signification d’une variation de score de 1 point ou de 10 points ?
La facilité : la différence statistiquement significative
généralement considérée comme la preuve du bénéfice
il suffit d’augmenter la taille de l’échantillon
L’intérêt : la différence minimale cliniquement signifiante
34. La différence minimale cliniquement signifiante « C’est la plus petite modification de score de QdV, perçue comme bénéfique par les patients et qui en l’absence d’effets secondaires importants ou de surcoût excessif justifierait une modification de la prise en charge médicale »
Jaeschke
35. La différence minimale cliniquement signifiante En pratique clinique : très peu de réflexion sur la DMCS ? interprétation très intuitive (fruit de l’expérience)
Exemples :
10 mmHg PAS, 0.5 l VEMS
10% poids corporel
et pourtant : débit urinaire (3 à 6 ml/sec) diminution taille des lésions cutanées (KS) !
Modification de score de QdV (moins intuitif)
Jugement global (intra- ou inter-patient)
36. Conclusions ? utilisation des mesures de QdV ? meilleure connaissance des maladies chroniques, de leur histoire naturelle et de l’effet des traitements
Attention : définition et choix des instruments (point de vue des patients)
Longueur des questionnaires (étude longitudinale) ? instruments courts
Interprétation :
signification d’un score et de ses variations
variation statistique vs clinique
« Poids » des mesures génériques (SF36)