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EUROMELANOMA 2014. Conférence de presse – 03 avril 2014. Agenda. Introduction de la campagne, de l’enquête et présentation du cabinet Par le Dr Thomas Maselis , Dermatologue – Président Euromelanoma Belgique « Le déni dans les cancers »
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EUROMELANOMA 2014 Conférence de presse – 03 avril 2014
Agenda • Introduction de la campagne, de l’enquête et présentation du cabinet Par le Dr Thomas Maselis, Dermatologue – Président EuromelanomaBelgique • « Le déni dans les cancers » Par Nicole Delvaux, Psycho-oncologue, Hôpital Erasme -ULB • « Déni et cancers de la peau » Dr Nathalie Rooseleer, Dermatologue, CHU St Pierre • Témoignage de Carine Meskens • Présentation de la campagne en Belgique, aspects pratique, dépistage Par le Dr Thomas Maselis, Dermatologue – Président EuromelanomaBelgique • Q&A • Conclusion – Suivi par un lunch
Introduction de la campagne, de l’enquête et présentation du cabinetPar le Dr Thomas Maselis, Dermatologue – Président Euromelanoma Belgique
Thème de l’année « Le déni »
Le déni • Madame Delvaux , chef du service de psychologie, ULB : ”Dénipsychologique et cancer” • Dr. Rooseleer, dermatologue : ledéni et lecancer de la peau Tu ne me vois plus!
Savez-vous que… • 80% des genssont des optimistes? • Définitiond’unoptimiste: • Quelqu’unquiminimalise les informationsnégatives et renforce les informationspositives Uit:TaliSharot* “the optimism bias” *chief of the Affectice Brain Lab CognitivePerceptualand Brain Sciences University college London
Nous voyons le futur plus beau qu’il ne l’est • Ex.1: des jeunes mariés croyent que leur liaison sera pour la vie • Ex.2: 85% des gens se sentent plus sociaux que la moyenne • 70% croient avoir le don du ‘leadership’ • En Belgique 40.000 mariages par an … et 30.000 divorces • Impossible par définition
Avantageévolutionniste (Darwin) • Pas peur du futur, pas peur des conséquences de sesactes => • Courage, oser, entreprendre
Mélanome 2011 Belgique • Femmes 1249 • hommes 917 --------------------------- Total 2166* (excl. 668 in situ melanoma’s) *Source: registre du cancer Belge
Combien de patientsretardent leur consultation pour uncancer de la peau? • Enquête auprès de 120 dermatologuesBelges • Chez⅔ des dermatologues : entre 50 et 75% de leurspatients se présentent à unstadeprécoce. 25% à unstadetardif.
Quellessont les plus grandes raisons de consultationstardives? • 25% des patients ne connaissent pas assez les signes du cancer • 57% ne comprennent pas ledangerpotentiel de leur cancer de peau • 17,9% des patients en déni des les premiers signes du cancer de la peau
Surtout les hommessontà risque • 33% des dermatologuescroient que les hommesentre 35-50 ansdénient leur cancer • 44% des dermatologuescroient que plus d’hommes>50 anssont dans ledéni de leur cancer • 7% des femmes >50 ans
Les cancers de la peau ne figurent pas dans le top 10 des décès par cancer
Déni psychologique et Cancer Nicole Delvaux Nathalie Rooseleer Véronique delMarmol
Perception subjective La façondont un individuperçoitsubjectivement les risques de survenue d’un cancer correspond de façontrèsapproximative au risqueréel. Le cancer peutêtreune menace de mort, c’est un traumatismefondamental
Le HealthBelief Model (HBM) Variables socio- démographiques (âge, genre, catégorie sociale, etc.) Vulnérabilité perçue (aux maladies) Probabilité d’adopter un comportement sain Gravité perçue (des maladies) Attitudes vis-à-vis de la santé en général Caractéristiques psychosociales individuelles (personnalité, caractéristiques cognitives, émotionnelles ...) Signaux déclencheurs Avantages perçus (associés à un comportement) Inconvénients perçus (associés à un comportement) Becker et Rosenstock, 1984
Le processus d’adaptation psychologique Facteurs de Stress Mécanismes d ’adaptation Réactions émotionnelles Tristesse Peur Dépression Anxiété • Diagnostic • Pronostic • Traitements • Autres événements Choc Déni • Trauma • Pertes • Incertitude Intrusion
L’adaptation d’un individuà la menace du cancer Dépend de nombreuxfacteurs: Les attitudes par rapport au corps , à la santé , à la vie , à la mort se construisentau cours des premières années de vie et poursuiventleurdéveloppement au coursd’événements de vie. Certainesattributions de sens et certainescroyancespermettent de comprendre des réactionsanxieuses et dépressives , voire des difficultésd’adhérer aux messages de prévention, aux démarchesdiagnostiques et même par la suite aux possibilitésthérapeutiques.
L’adaptation d’un individuà la menace du cancer La signification d’événementsmenaçantspeutêtreainsiprogressivementintégréeoudéniée. Le déniestsouvent le processus premier dans la rencontre avec un contexteétrangerincluant un danger vital = mécanisme de défensecomplexe et essentiel
Le déni Le déniest un mécanismepsychologiqueinconscient et doncinvolontaireutilisé tant face à un traumatismequ’àune menace future : Tend à minimiserou à annulerunepartieou la totalité de la menace ou du traumatisme : mécanisme de distorsion de la réalité Le déniest un mécanisme de défense qui permet à la personned'altérer, de modifier ou de transformer sa perception de la réalité interne ouexterne pour la rendre plus supportable .
Le déni mécanismeinconscient et involontaire : Le caractèreinconscient du dénis’associe à une perception préconsciente du trauma ou de la menace destiné à rendre les menaces existentielles non seulementplus tolérablesmaisaussi plus simples à gérer, Permet à l’êtrehumain de vivre chaque instant sans êtreconstammentparasitéémotionnellement par la pensée de sapropre finitude
Le déni Mécanisme de défenseefficace, élaboré pour se protégerd’uneréalitétropdouloureuse, mais... Son utilisation face à une menace peusévèredoit faire suspecterunefragilitépsychologique et entraînantune rupture avec la réalité …. Un dénimajeurpeutavoir des conséquencesgravissimessur le diagnostic maisaussisur le suivithérapeutique
Le déni On parleradonc de -Déniadaptatif -Dénipathologique Qu’estce qui permet de les différencier? L‘intensité, la stabilitédans le temps, la rigidité du processus... Les mécanismessontprobablementdifférents
Processus d’adaptation ou coping Le coping se réfère à toutes les réponsespsychologiques (émotions, pensées , comportements) permettant de faire face à un ou à plusieursfacteurs de stress Cesréponsespeuventêtreconscientesouinconscientes et faciliterou non l’adaptation à la situation La diversité des réponses – oustratégies de coping- permetcertainementunemeilleure adaptation à des contextes complexes telsquel'apparition de menaces pour la santé
Stratégies de coping spécifiquesaux Atteintes Somatiques Coping Centrésur le Problème Recherche d’information, esprit combatif, observance thérapeutique Coping Centrésurl’Emotion Rationalisation, Minimisation, Evitement Recherche de Soutien Social Renforce le sentiment d’appartenance (famille, groupe, réseau) Recherche et acceptation de l’aide professionnelle
En conclusion Rôle du clinicien : évaluersi un sujetestsuffisammentéquipé pour répondre de manièreadéquate à un problème de santé Communiquer avec le patient à propos de sesstratégiesd’adaptation(coping) ou le fait de les reconnaîtremènecelui-ci à conscinetisersesréponsespsychologiques, en élargir le registre, en sélectionner les plus adaptées au contexte Les campagnes de prévention et les programmesd’éducationdevraientintégrerces aspects psychologiquespour favoriser les motivations auxchangements de comportement à risque en matière de santé.
Déni et cancers de la peau Nathalie Rooseleer Nicole Delvaux Véronique del Marmol
Déni et cancers de la peau Mécanisme de défense réflexe dans : Situations perçues comme un danger Maladies Cancers Cancers cutanés : mélanomes, carcinomes basocellulaires et spinocellulaires
Déni et cancers de la peau • Particularités : idées fausses: • Superficiels uniquement • Évoluent lentement • Tous les cas guéris par simple chirurgie • Moins mortelsque les autres cancers • Peu fréquents • N'atteignent que les gens âgés • Événement unique (~10% : 2ème mélanome) • Bronzage protecteur • Bancs solaires inoffensifs
Déni et cancers de la peau • -Prévention primaire : se protéger du soleil mais • Mode du bronzage • Usage fréquent de bancs solaires • Peu de soleil en Belgique • Controverse sur la carence en vitamine D • Extrême : « soleil addict » • -Prévention secondaire : dépistage • Sensibiliser aux risques
Déni et cancers de la peau • Surtout : - les jeunes et les adolescents : • Comportements à risques • Bancs solaires • Bronzage attractif • Risque semble éloigné dans le temps • - les hommes de >50 ans : • Moins de prévention solaire, d'auto-examen et de dépistage • Diagnostic plus tardif et plus mauvais pronostic
Déni et cancers de la peau • Diminuer le déni grâce à : • Information et éducation à la santé : • Auto-examen (SSE) • Protection solaire • Risques des bancs solaires • Photo-vieillissement (taches, rides,...) • Conscientiser les patients d'un déni possible
Déni et cancers de la peau • Diminuer le déni grâce à : • Formation des médecins à une meilleure communication : • Écoute, questions ouvertes • Dialogue personnalisé avec le patient en l'informant sur ses propres ressources (coping, résilience) et celles de son entourage • Relation de confiance pour amener à l'acceptation du diagnostic et du traitement.
Déni et cancers de la peau • Diminuer le déni grâce à : • Messages de prévention • clairs, pratiques • ciblés en fonction de l'âge et des comportements à risques • cohérents entre les différents acteurs
Déni et cancers de la peau • Si le déni persiste ou devient pathologique, • orienter vers une consultation avec un psychologue ou un psychiatre • Extrême inverse : hypochondrie
Déni et cancers de la peau Merci pour votre indéniable attention !
Présentation de la campagne en Belgique, aspects pratique, dépistagePar le Dr Thomas Maselis, Dermatologue – Président Euromelanoma Belgique
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