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Précocité intellectuelle et difficultés scolaires : évidence d’un profil cognitif spécifique. Barbara Joly-Pottuz, Michel Habib Résodys et Centre référent des troubles d'apprentissage Marseille, FRANCE. Resultats. Introduction. Resumen.
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Précocité intellectuelle et difficultés scolaires : évidence d’un profil cognitif spécifique Barbara Joly-Pottuz, Michel Habib Résodys et Centre référent des troubles d'apprentissage Marseille, FRANCE Resultats Introduction Resumen Il est habituel de considérer que les enfants dits intellectuellement précoces, définis par un quotient intellectuel (QI) de 135 et plus, et qui représentent par définition moins de 2% de la population, sont pour près de la moitié en échec scolaire. Les causes de cet échec sont variables et souvent mises en rapport avec les conséquences psycho-affectives d’un fonctionnement psychique et intellectuel atypique. En fait, l’association de précocité et de troubles d’apprentissage est une donnée classique, mais qui n’a été que peu étudiée dans la littérature neuropsychologique. Pourtant, le problème est fréquent et ses implications sont multiples. La prise en compte de ces profils particuliers est doublement importante : en premier lieu, ces enfants ou adolescents, en raison de leurs difficultés d’apprentissage, n’apparaissent pas d’emblée à leur entourage familial ou scolaire comme ayant des compétences hors du commun. Au contraire, ils sont scolairement considérés comme « moyens », ou encore accusés de manquer de motivation au travail, ce qui traduit en fait une minoration de leurs performances en raison des déficits associés. En outre, ils ne sont pas non plus considérés comme souffrant de déficits spécifiques, car ils mettent en jeu des stratégies de compensation souvent efficaces, du moins suffisamment pour que ni leurs enseignants, ni même parfois leurs parents ne s’aperçoivent qu’ils rencontrent de réelles difficultés dans des domaines précis de leur fonctionnement cognitif. Cette « incompréhension multiple » dont ils font l’objet se traduit par des attitudes inadéquates des adultes à leur égard, source de souffrance psychique parfois majeure. Lors d’une consultation spécialisée pour troubles d’apprentissages, nous avons été amenés à rencontrer des enfants présentant cette double caractéristique. Leur profil cognitif nous est apparu étonnamment stéréotypé, nous incitant à en rapporter ici les caractéristiques. Es habitual considerar que prácticamente la mitad de los niños denominados “intelectualmente precoces”, definidos por un cociente intelectual (C.I.) de 135 y más, se hallan en situación de fracaso escolar. Las causas del mismo son variadas y a menudo vinculadas a consecuencias psicoafectivas de un funcionamiento psíquico e intelectual atípicos. Analizamos 22 casos de niños de 10 a 16 años consultando por dificultades escolares y diagnosticados como intelectualmente superdotados, en los cuales el examen neuropsicológico - incluyendo particularmente la escala del WISC –IV y una exploración de las funciones ejecutivas - puso en evidencia un perfil cognitivo atípico, caracterizado por una excelente inteligencia verbal pero desempeños no verbales considerablemente mediocres (desviación estándar entre el índice de razonamiento verbal y el de razonamiento perceptivo > 20 puntos), y muy frecuentemente una alteración en la memoria de trabajo y en la velocidad de procesamiento. Asimismo, el índice de velocidad de procesamiento se revelaba proporcional a la presencia de dificultades de naturaleza temporal, a las que hemos denominado « discronia », responsable – junto a la disgrafia – de la mayoría de las dificultades a las que debían enfrentarse esos niños y adolescentes a lo largo de su escolaridad. Nosotros postulamos que este particular perfil cognitivo traduciría una organización singular de sistemas neurocognitivos, caracterizados por una sobre - eficiencia de los circuitos hemisféricos izquierdos del lenguaje y una sub-eficiencia relativa de determinados circuitos hemisféricos derechos. La conexión con la discronia estaría reflejando una alteración concomitante de los circuitos involucrando al cerebelo y/o los ganglios de la base. Las causas de esta singular asociación de déficits y de dominios de excelencia no son conocidas pero, probablemente, dependan en gran parte de factores genéticos. Efficience Non verbale (IRP) Efficience verbale (ICV) 1°) La majorité des sujets ont un avantage net pour l'efficience verbale Seulement trois ont une discordance inverse (IRP> ICV) 2°) il existe une corrélation significative entre troubles de lecture et déficit de la MdT 3°) l'écart moyen ICV-IRP est de 23 points, suggérant l'inadéquation du QI total pour caractériser l'intelligence de ces enfants 4°) il existe une corrélation significative entre le score au questionnaire de temps social et l'indice de vitesse de traitement (IVT) 5°) il n'existe pas de lien entre la présence d'un trouble de coordination et/ou dysgraphie et l'IVT ni la dyschronie Materiel et méthodes Participants : • 22 enfants âgés de 10 à 16 ans, consultant pour troubles des acquisitions scolaires, ont été diagnostiqués comme présentant une précocité intellectuelle. • Le degré de l'échec est variable, depuis une simple discordance entre l'achèvement scolaire et les capacités présumées, jusqu'à une exclusion totale du milieu soclaire • L'histoire du développement recherche principalement : • - une discordance entre développement moteur et langagier • - des éléments classiques de précocité (intérêt pour des thèmes inhabituels pour l'âge, compréhension inhabituellement aiguë des situations et des personnes, sensibilité accrue aux stimuli affectifs… Caractériser l'efficience intellectuelle: WISC-IV : 4 indices (verbal, perceptif, mémoire de travail et vitesse de traitement) Mesure de l'écart entre ICV et les autres indices Evaluer les comorbidités: • Evaluation des aptitudes scolaires • Evaluation des fonctions motrices et exécutives : NEPSY • Evaluation du "temps social" : échelle de "dyschronie" Trouble du langage oral et écrit : 10 cas /22 "Developmental coordination disorder" : 10 cas /22 Dyspaxie visuo-spatiale (figure de Rey) : 7 cas / 22 Trouble d'attention avec ou sans hyperactivité (ADHD) : 5 cas "Dyschronie" : 12 cas / 22 Questionnaire de temps social Type IIV : IRP>ICV MdT= VT ≈ 10/19 Type III : ICV≥IRP MdT<< 10 Type II : ICV>>IRP VT << 10 Type I : ICV>>IRP MdT= VdT ≈ 10/19 z=-2,355 p = 0.0185 r=0.647 p=0.002 P A Score/36 Troubles d'acquisition de la lecture (présents=P, absents=L) corrélation dyschronie / IVT 2 cas/22 3 cas/22 10 cas/22 7 cas/22 Conclusion References Les enfants et adolescents souffrant de l'association : troubles d'apprentissage / précocité intellectuelle, ont un profil cognitif singulier marqué (1) par un écart de plus de 20 points en moyenne entre indices verbaux et percpetifs, (2) une supériorité dans la grande majorité des cas de l'intelligence verbale (3) une altération relative de la vitesse de traitement et de la mémoire de travail. Ces deux derniers points, joints à la dysgraphie souvent présente, sont probablement la cause des troubles d'apprentissages de ces enfants. Globalement ces enfants peuvent être considérés, du point de vue neurologique, comme souffrant d'un déficit relatif des fonctions hémisphériques droites par rapprot aux fonctions hémisphériques gauches. L'incapacité à traiter les informations d'ordre temporel est une particularité cognitive de beuacoup d'enfants souffrant de troubles d'apprentissage et également retrouvée en proportions importantes dans cette population de précoces avec troubles d'apprentissage. Cette caractéristique est en outre d'autant plus franche que le déficit de vitesse de taitement es t^lus prononcé, suggérant un lien entre ces deux variables. • Brody, L. E., & Mills, C. J. (1997). Gifted children with learning disabilities: A review of the issues. Journal of Learning Disabilities, 30, 282-296. • Delisle, J. R. (1986). Death with honors: Suicide among gifted adolescents. 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