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LES RESSOURCES EN EAU DE LA MAURITANIE. Ressources en eau superficielles.
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Ressources en eau superficielles Les ressources en eau de surface sont essentiellement constituées par le fleuve Sénégal, ses affluents et les autres retenues dont le plus important est le barrage de Foum gleita avec une réserve de 500 millions de m3/an. Les ressources en eau souterraine sont importantes, mal réparties sur le territoire.
Eau souterraine • Le contexte apparaît favorable dans le sud-ouest, le sud et sud-est où se trouvent d’importants aquifères généralisés (région du Trarza, une partie du Brakna, les zones de Bénnichab et Boulenoir et le Dhar de Néma).
Il est moins favorable pour le reste du pays où plusieurs localités sont situées dans des zones réputées de biseau sec caractérisé par un contexte hydrogéologique difficile constitué de systèmes aquifères discontinus liés principalement à la fracturation et à la pluviométrie avec des potentialités en eau limitées au double plan quantitatif et qualitatif.
Les réserves souterraines sont estimées à plus de 50 milliards de m3. • L’apport du fleuve Sénégal est estimé en moyenne à un volume annuel de 10.4 milliards de m3 soit 330 m3/s.
La nappe de Trarza est le plus important réservoir d’eau douce du pays. Elle est exploité par des prélèvements intensifs des champs captant d’Idini, Boulenoir, Tiguent et une centaine de forages alimentant des centres ruraux et semi-urbains et elle constitue aujourd’hui la seule ressource de la ville de Nouakchott pour un débit journalier de 60.000m3/jour.
De façon générale, les ressources en eau du pays sont faiblement connues. Il y a absence de vision globale de gestion des ressources en eau souterraines et de surface. Les données existantes sont fragmentaires et ne sont pas actualisées.
Connaissance des ressources en eau • plusieurs études hydrogéologiques; cependant le manque de financement des forages de reconnaissance limite leur portée. • réseaux piézométriques et inventaires régionaux • la Charte des Eaux du Fleuve Sénégal constitue un cadre de gestion concertée de la ressource;
Efforts à faire Une évaluation exhaustive des ressources en eau et l’élaboration d’une carte hydrogéologique du pays. • Elaboration d’un Programme National d’Aménagement et de Gestion intégrée des Ressources en Eau (GIRE) • Plus grande mobilisation des ressources en eau de surface • Développement des recherches pour sécuriser le réseau d’eau potable existant • Mise en place de périmètres de protection pour protéger les ressources
Capacité de réalisation des ouvrages en fonction de la projection démographique
Situation de l’accès à l’eau potable • taux de couverture: 40% en 2004 au niveau national (en terme de population) • en milieu urbain: le taux de desserte (branchements privés) est de 30% (24% à Nouakchott, 46% pour les 16 autres villes SNDE et 38% périmètre ANEPA) • En milieu rural: 49% de taux de couverture; • plus de 50% des centres de plus de 500 habitants restent à équiper en réseaux d’eau potable
Situation de l’accès à l’ assainissement • taux d’accès: 36% en 2004 au niveau national • en milieu urbain: le taux d’accès est de 55% (dont 3% raccordés à l’assainissement collectif) • En milieu rural: 20% de taux d’accès au service;
Situation actuelle (5) • Situation desinvestissements • L’eau en milieu urbain: • 10 Mrds UM soit 40 MUSD sur la période 2001-2004 hors projet Aftout (59 milliards UM soit 220 MUSD), • plan d’urgence 2003-2004 et PDU ont porté la production de Nouakchott de 40.000 m3/j à 60.000 m3/j • sécurisation de la production de Nouadhibou et renforcement de la production pour plusieurs autres villes
Situation actuelle (6) • Situation des investissements (suite) • L’eau en milieu rural et semi urbain : • 3,5 Milliards UM (13,7 MUSD) ont été investis sur la période 2002-2004; réalisation de 150 réseaux et 32.000 branchements, • 120 puits réalisés et 200 pompes sur forages installées pour la période • Le plan d’investissement 2001-2010 pour l’hydraulique rurale a été actualisé en 2005 pour la période 2006-2015
Situation actuelle (8) • Les contraintes • la réforme : insuffisance de coordination, de planification sectorielle et d’application des textes et mesures d’accompagnement • faiblesse des capacités des services en charge du secteur • impact des actions limité par les insuffisances en matière de réglementation, de déconcentration, et de communication • L’équilibre financier du secteur (DPS 1998) n’a pas été atteint
Situation actuelle (9) • Les contraintes (suite) • avancée du processus de délégation • L’absence d’approche globale (approche projet) n’offre pas une visibilité au secteur privé pour l’encourager à investir dans les équipements • Insuffisance des moyens de l’Autorité de Régulation pour lui permettre de réguler le secteur
Orientations stratégiquesetobjectifs • Orientations générales • inscrire le développement du secteur dans une planification par objectifs et un programme d’action unifié traduit dans un CDMT • améliorer la gouvernance du secteur en instaurant une meilleure coordination sectorielle et en adoptant les décrets d’application du Code de l’Eau • Objectif principal: « améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement en quantité, qualité et à des prix abordables pour tous de façon durable »
Les axes stratégiques • 5 axes stratégiques retenus pour atteindre l’objectif général: • Améliorer l’accès à l’eau potable • Connaître et protéger les ressources en eau • Améliorer les conditions d’assainissement • Promouvoir le partenariat public privé • Renforcer les capacités des acteurs du secteur
Axe 1: Améliorer l’accès à l’eau potable (1) • Objectifs à l’horizon 2015 • Passer de 40% (2004) comme taux de couverture à 68% au niveau national • Passer à un taux de desserte de 65% contre 30% actuellement en milieu urbain • Passer à un taux de couverture de 74% contre 49% actuellement en milieu rural
Axe 1: Améliorer l’accès à l’eau potable (2) • Actions principales • Réhabilitation, densification et extension des réseaux en milieux urbain, périurbain et rural • réalisation de nouvelles infrastructures hydrauliques • valorisation des eaux de surface et des eaux saumâtres pour combler les déficits
Axe 2: Connaître et protéger les ressources en eau (1) • Objectifs • élaborer un plan directeur national d’aménagement et de gestion intégrée des ressources en eau • améliorer la connaissance des ressources en eau • renforcer le suivi de la ressource
Axe 2: Connaître et protéger les ressources en eau (2) • Actions principales • réalisation de nouvelles études hydrogéologiques générales • réalisation de réseaux pièzométriques et modélisation • délimitation des périmètres de protection et des périmètres de sauvegarde stratégique • étude des systèmes de recharge artificielle des aquifères
Axe 3: Améliorer les conditions d’assainissement • Objectifs et orientations en milieu urbain • passer d’un taux de couverture national de 55% en 2005 à un taux de 77% en 2015
Axe 4: Promouvoir le partenariat public privé (1) • Objectifs et orientations • mobiliser les investissements privés en faveur du secteur et améliorer la performance de la gestion des ouvrages: • favoriser l’application de la loi sur la régulation du secteur de l’eau , • Choisir des options de PPP pour la gestion de l’EP en milieu urbain, conforme au code de l’eau et aux objectifs de lutte contre la pauvreté, • Développement progressif de nouvelles formes de délégation de service en MRSU, • Instaurer un cadre de concertation secteur public-secteur privé
Axe 4: Promouvoir le partenariat public privé (2) • Actions • élaborer des cahiers de charges précis avec indicateurs de performanceet tester de nouvelles formes de délégation dans quelques centres en MRSU • réviser la convention entre l’Etat et l’ANEPA • veiller à une programmation transparente et concertée • prévoir des actions de formation pour renforcer la professionnalisation du secteur privé