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Minist è re de l ’ Agriculture et des ressources Hydrauliques Tunisie Institut National Agronomique de Tunisie LA STRATEGIE DE GESTION DE L’EAU CAS DE LA TUNISIE Fethi Lebdi CEA; Nov 2007.
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Ministère de l’Agriculture et des ressources HydrauliquesTunisieInstitut National Agronomique de TunisieLA STRATEGIE DE GESTION DE L’EAUCASDE LA TUNISIE Fethi Lebdi CEA; Nov 2007
Organisation Administrative: Le Ministère de l’Agriculture et des Ressources Hydrauliques est en charge des Ressources en eau (mobilisation et usage) et de la production agricole ainsi que de l’eau potable (SONEDE: Société Étatique en charge de l’Eau potable Urbaine et DG/GR: Eau potable rurale)
Le Ministère de l’Environnement:est en charge entre autres, des études d’impact, de la surveillance de l’environnement des systèmes qui utilisent l’eau et de l’Assainissement Urbain (ONAS: office national de l’assainissement)
La Gestion de l’eau en Tunisie se veut intégrée et s’appuie sur : des Directions Générales centrales, Techniques des Commissariats Régionaux de Développement Agricole, des Agences régionales de la Société d’eau potable (Sonede) des Agences Régionales pour l’Assainissement (Onas) Une Société qui s’occupe des transferts d’eau (Secadenor)une Institution de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur Agricoles, qui établit les axes prioritaires de recherche appliquée après consultation des Directions techniques, en vue du financement des actions
Planification des Ressources en eau • Plans Directeurs par Bassin, avec un réseau de transfert entre bassins, parfois excédentaires lorsque des événements très humides surviennent (protection contre les inondations et stockage dans d’autres bassins déficitaires) • Plans et priorité aux projets de satisfaction des besoins en eau potable pour chaque bassin hydrographique • Gestion conjuguée entre eaux de surface et eaux souterraines pour le centre du pays, là où les apports pluviométriques sont faibles et très aléatoires: nécessite un effort de participation des usagers • Plan des Eaux du Sud, intéressant surtout la gestion des nappes et la création ou la réhabilitation des oasis, ainsi que les aménagements de collecte des eaux de pluie: nécessite un effort de durabilité • Plans d’alimentation en eau potable à l’échelle de chaque localité rurale ou urbaine
Démarche intégrée qui fait intervenir plusieurs acteurs sociaux économiques: Plans opérationnels de la gestion des inondations : ne donne pas toujours satisfaction sur le terrain Plans opérationnels de la gestion de la sécheresse: difficile puisqu’il touche des secteurs connexes: à étudier de prés Appui par la gestion participative et les Groupements d’Intérêt Collectif des Usagers
(Mm3) Source : «Eau 21 – Ministère de l’Agriculture – édition 2000» EVOLUTION DES RESSOURCES MOBILISEES
I – CONTEXTE GENERAL DE LA GESTIONDE L’EAU • RESSOURCES EN EAU FORT REDUITES ET DE QUALITE MARQUEE PAR LA SALINITE : • - 460 m3/hab. en l’an 2000 345 m3/hab. en l’an 2025 • - 65% des ressources ont une salinité supérieur à 1 gl • DEVELOPPEMENT CONTINU ET ACCELERE DES RESSOURCES EN EAU DISPONIBLES ET PREDOMINANCE DE LA GESTION DE L’OFFRE : • Taux de mobilisation des ressources conventionnelles atteignant 80% en 2000 a 95% en 2010.
DEMANDE EN EAU SANS CESSE CROISSANTE DES DIVERS SECTEURS SOCIO-ECONOMIQUES ET PREDOMINANCE DE LA DEMANDE AGRICOLE :
L’augmentation future de la demande est en relation avec :- l’amélioration de la desserte en eau potable, en milieu rural particulièrement ;- l’extension des superficies irriguées en vue d’améliorer le taux de sécurité alimentaire dans un pays sujet à des sécheresses fréquentes.- pourvoir aux besoins des secteurs industriel et touristique en pleine expansion (qualité d’eau supérieure)
UTILISATION PEU RATIONNELLE DE L’EAU DANS LA MAJORITE DES SECTEURS ET PARTICULIEREMENT CELUI L’IRRIGATION :-gaspillage de l’eau.-structures tarifaires inadaptées et niveau réduit des redevances.-faible valorisation économique des ressources en eau disponibles.-centralisation administrative de la gestion de l’eau.
II – CADRE GENERAL DES REFORMESDES POLITIQUES DE GESTION DE L’EAU • LE REEXAMEN DES POLITIQUES ET LA MISE EN PLACE DE CERTAINES REFORMES A DEMARRE A PARTIR DU DEBUT DES ANNEES 90 DANS LE CADRE D’UN VASTE PROGRAMME D’AJUSTEMENT STRUCTUREL QUI ACCORDAIT UNE PLUS GRANDE ATTENTION AUX MESURES VISANT A STIMULER UNE CROISSANCE ECONOMIQUE PLUS RAPIDE TOUT EN VEILLANT A CONFIER UN ROLE PLUS IMPORTANT AU SECTEUR PRIVE ET A PRESERVER LES RESSOURCES NATURELLES.
LA PRISE DE CONSCIENCE GENERALISEE DES INSUFFISANCES DES RESSOURCES HYDRAULIQUES POUR SOUTENIR LE DEVELOPPEMENT DU PAYS DANS LE LONG TERME A INCITE A LA MISE EN PLACE D’UNE STRATEGIE SPECIFIQUE AU SECTEUR DE L’EAU , LAQUELLE S’ARTICULE AUTOUR DU PRINCIPE ET DES AXES PRINCIPAUX SUIVANTS :
La politique de l’eau en Tunisie a toujours été accompagnée de mesures complémentaires, économiques et institutionnelles: • Instruments et incitations économiques, • Subventions de l’état et encouragement des investissements agricoles, • Organisation du secteur et instruments juridiques et institutionnels, • Promotion de l’espace rural, • afin d’assurer une contribution de l’usager final et particulièrement pour l’eau potable rurale et l’agriculture irriguée à valeur économique locale ou assurer des produits compétitifs à l’exportation (agrumes, dattes, huile d’olive, fruits ou maraîchages primeurs). • La quelle Agriculture Irriguée assume aussi son rôle de régularisation du marché et complète l’agriculture pluviale très importante dans le contexte Maghrébin), surtout pour les céréales et les fourrages qui sont nécessaires pour la production des viandes rouges et du lait en particulier.
-L’achèvement du programme de mobilisation des ressources en eau conventionnelles;-Le développement de l’utilisation des ressources non conventionnelles (Dessalement, réutilisation des EUT, utilisation des eaux salées).-La gestion intégrée, la préservation et la protection des ressources en eau contre la pollution.-La mise en place des instruments de la gestion de la demande dans les divers secteurs d’usage en vue d’atteindre à l’horizon 2030 une économie d’eau de 30% sur l’ensemble des secteurs.
III – LA POLITIQUE DE GESTIONDE L’EAU POTABLE ET DE L’ASSAINISSEMENT 1- BIEN QUE LA DEMANDE DU SECTEUR DE L’EAU POTABLE (DOMESTIQUE, TOURISTIQUE, INDUSTRIELLE) SOIT RELATIVEMENT REDUITE, SES EXIGENCES EN QUALITE ET SES IMPLICATIONS ENVIRONNEMENTALES (ASSAINISSEMENT URBAIN ET RURAL), ONT INCITE LES POUVOIRS PUBLICS, A TRAVERS LA SOCIETE NATIONALE D’EXPLOITATION ET DISTRIBUTION DES EAUX, A METTRE EN PLACE UNE STRATEGIE D’ECONOMIE D’EAU FONDEE ESSENTIELLEMENT SUR :
a – LES ASPECTS TECHNIQUES - Intensification des campagnes de détection des fuites dans les réseaux. - La réhabilitation des canalisations et branchements en ayant de plus en plus recours à des matériaux plus performants. - La généralisation du comptage individuel et le remplacement des compteurs vétustes. - L’amélioration des systèmes de régulation et le recours à la télémesure et à la télégestion. Ces mesures ont permis essentiellement d’améliorer les rendements des réseaux qui se situent à 96% pour l’adduction et 86% pour la distribution, soit un rendement global de 83% en l’an 2005, celui-ci n’était que 74% en 1994.
b – LES ASPECTS ECONOMIQUES ET SOCIAUX La SONEDE a instauré un système tarifaire progressif par tranches, modulé selon l’usage. • Une augmentation progressive des tarifs est adoptée avec croissance annuelle moyenne de l’ordre de 3% au cours de 15 dernières années. • Les avantages principaux de ce système tarifaire sont les suivants : - assurer les équilibres financiers de l’entreprise de gestion des système d’eau grâce à une péréquation des tarifs à l’échelle nationale ; - la mise en place d’un tarif réduit permettant aux catégories sociales défavorisées d’accéder à l’eau potable, d’où une desserte quasi totale en milieu urbain et aggloméré ; - la réduction de la demande des gros consommateurs suite à des tarifs pénalisants.
2 - CETTE STRATEGIE A ETE RENFORCEE EN 2001 PAR DIVERSES MESURES QUI VISENT A REDUIRE ET A RATIONALISER LA CONSOMMATION D’EAU POTABLE DIRECTEMENT AU NIVEAU DE L’USAGER : - Intensification des programmes de formation et de sensibilisation du public. - Adoption du principe de l’audit périodique et obligatoire des systèmes d’eau internes pour les gros consommateurs publics, industriels et touristiques.
- Instauration de normes obligatoires pour les équipements utilisés dans la distribution de l’eau au public. - Octroi des incitations financières spécifiques aux investissements visant la production et la commercialisation des ressources en eau non conventionnelles, ainsi que l’aménagement pour l’économie d’eau à la lumière des audits hydrauliques. - Instauration du principe de la participation du secteur privé dans la production et la distribution de l’eau non conventionnelle (réutilisation des EUT, dessalement) dans le cadre de projets d’aménagement industriels et touristiques.
3 – AMELIORATION DU TAUX DE DESSERTE EN MILIEU RURAL LEQUEL A ATTEINT 90% EN CE DEBUT 2006. 4 – LA POLITIQUE DE L’ASSAINISSEMENT A PRIS UN ESSOR CONSIDERABLE CE QUI A PERMIS DE DOTER 85% DE LA POPULATION DE SYSTEMES D’ASSAINISSEMENT. La politique de gestion de l’assainissement est marquée particulièrement par : - La coordination et la gestion du secteur par l’Office National de l’Assainissement (ONAS). - L’indexation des redevances aux volumes de consommation de l’eau potable. - Le développement de la réutilisation des EUT dans le domaine agricole.
IV – LA POLITIQUE DE GESTION DE L’EAU AGRICOLE A- LES REFORMES DANS LE SECTEUR DE L’IRRIGATION - LE SECTEUR IRRIGUE OCCUPE 7% DE LA SUPERFICIE AGRICOLE UTILE DU PAYS, MAIS CONTRIBUE D’UNE MANIERE SIGNIFICATIVE AU DEVELOPPEMENT DE L’AGRICULTURE. - IL PARTICIPE A UN NIVEAU DE 35% EN VALEUR DE LA PRODUCTION AGRICOLE ET 20% DE L’EXPORTATION AGRICOLE, ET OCCUPE 20% DE LA MAIN D’ŒUVRE. LA CONSOMMATION AGRICOLE EN EAU DEPASSE, CEPENDANT, 80% DES RESSOURCES DISPONIBLES. Un exemple: 1000ha dans un périmètre irrigué consomme en journée de pointe, pour la même qualité de l’eau, l’équivalent d’une ville de prés d’un million d’habitants, à raison de 100l/j/habitant.
- EN VUE D’AMELIORER LES PERFORMANCES DE CE SECTEUR UNE STRATEGIE NATIONALE D’ECONOMIE D’EAU EN IRRIGATION A ETE MISE EN ŒUVRE. CETTE STRATEGIE S’ARTICULE AUTOUR DES AXES PRINCIPAUX SUIVANTS :1 – LA REHALITATION ET LA MODERNISATION DES SYSTEMES ET DES TECHNIQUES D’IRRIGATIONLa conception des nouveaux systèmes et des anciens systèmes à réhabiliter a mis l’accent sur la facilité de gestion, privilégiant nettement l’irrigation à la demande, une plus large autonomie de gestion entre secteurs, et l’utilisation des techniques modernes pour l’amélioration de l’efficience des réseaux collectifs et de l’irrigation à la parcelle.
2- LA DECENTRALISATION DE LA GESTION DE L’EAU ET LA PROMOTION DES ASSOCIATIONS D’USAGERS ET DE LA GESTION PARTICIPATIVE On dénombre actuellement 970 groupements d’intérêt collectifs qui gèrent 70 % de la superficie des périmètres publics, et l’objectif est d’étendre en 2006 la gestion associative à l’ensemble de ces périmètres. Promotion de la femme rurale: - la formation technique des femmes vulgarisatrices agricoles - l’appui sur l’approche participative dans l’élaboration des programmes de vulgarisation agricole- la production de séances de télévision, de cassettes vidéo ou de dépliants, ne s’adressant qu’aux activités de la femme dans l’exploitation agricole et à la transformation des produits de la ferme- Implication des Associations s’intéressant à la promotion du rôle de la femme rurale dans la gestion des affaires de l’exploitation agricole
3 - LA TARIFICATION DE L’EAU D’IRRIGATION Depuis 1990, une augmentation régulière des tarifs de l’eau a été adoptée au rythme de 9% par an, en valeur réelle, ce qui a permis d’atteindre un recouvrement quasi-total des coûts d’exploitation et d’entretien des systèmes d’irrigation. Le recouvrement du coût d’amortissement des aménagements sera considérée dans une phase ultérieure. Des tarifications préférentielles sont accordées aux cultures à caractère stratégique (céréales, fourrages) et à la réutilisation des eaux usées traitées en irrigation.
4 – LE PROGRAMME D’ECONOMIE D’EAU A LA PARCELLE - Ce programme a connu un élan considérable à partir de 1995, favorisé par l’octroi de subventions destinées à l’équipement des terres irriguées par des moyens d’irrigation modernes et performants : 40 %, 50 %, 60 % respectivement pour les grandes, moyennes et petites exploitations agricoles.
- 75 % de la superficie irriguée est actuellement équipée, ce taux atteindra 95% en l’an 2009. - L’évaluation préliminaire de ce programme s’avère encourageante :- évolution de l’efficience moyenne de l’irrigation de 50-60% à 70-85% grâce aux nouvelles techniques introduites.- amélioration considérable des rendements moyens des cultures de l’ordre de 70 %. Les bénéfices additionnels se sont accrus de 30 à 97% selon les cultures.
5- Actions de formation et de Recherche Développement Gestion des irrigations Gestion des eaux de surface et souterraines: gestion conjugée Conservation des eaux et du sol AEP Rurale Gestion participative de la demande en eau Gestion intégrée des ressources en eau sur un bassinou au niveau d’un aquifère Système d’information national des ressources en eau Usage des eaux usées: clauses environnementales et cahier des charges pour les usages Assainissement rural Système d’information et réseau national de surveillance de la pollution hydrique Réseau optimisé de mesures pluvio-hydrométriques
A- IMPACT GENERAL DE LA STRATEGIE Evolution de la consommation d’eau et de la valeur ajoutée dans le secteur de l’irrigation
V – LES ENSEIGNEMENTS A TITER DE L’EXPERIENCE TUNISIENNE • Nécessité d’intégrer les différentes composantes d’une stratégie de gestion de la demande, lesquelles ont trait aux aspects techniques, économiques et institutionnels. Les réformes à caractère isolé, adoptées par le passé, ont montré leur limite. • La mise en place progressive des différentes réformes est recommandée pour mieux les adapter au contexte local, et en vue d’assurer une large implication des différentes parties concernées par ces réformes, en particulier les usagers et leurs organisations professionnelles.
La mise en œuvre d’un système d’incitations financières peut aider à accélérer le développement de l’utilisation par les usagers de moyens performants d’économie d’eau. • Dans le domaine agricole où la consommation d’eau est la plus élevée, l’amélioration des revenus des irrigants reste le meilleur garant pour que ceux-ci continuent à soutenir les réformes engagées dans le domaine de la gestion de l’eau. • Toute la question est de mieux travailler les actions non encore maîtrisées, qui peuvent prémunir le pays des effets des changements climatiques éventuels, non encore quantifiés, par: • l’augmentation de la ressource (dessalement, EUT): nécessite technologie et énergie • plans d’actions inondations et sécheresse • exploitation des terres non valorisées pour les cultures stratégiques (blé, fourrage) • pousser encore mieux l’efficience des systèmes d’usage de l’eau (PI)
Bilan Eau exportée – Eau importée (Bilan physique et économique)Le quota en eau du tunisien en l’an 2004 est de 417m3/an/habitant, plus faible que le seuil de stress hydrique situé à 950m3/Habitant/an. Seulement, le niveau de vie du tunisien moyen laisse supposer que le quota de l’eau à sa disposition est de loin plus important.
Mais si l’on considère son confort et son niveau d’hygiène, il y a là un bilan à faire, non pas en termes de volumes d’eau physiquement existants, mais en termes d’exportation et d’importation des produits agricoles qui ont nécessité le facteur eau pour leur production.
estimation de la consommation en eau par le calcul de l’équivalence en volume d’eau consommée correspondant aux quantités importées et exportées, • les données des rendements agricoles (T/Ha) pour chaque type de culture, • leur consommation en eau d’irrigation (m3/Ha) pour obtenir l’équivalent en m3/T.
L’objectif est de procéder à une conversion de la production agricole en équivalent de volume d’eau utilisée, soit exportée soit importée, pour les principales cultures irriguées à grande valeur ajoutée, selon la chronologie des statistiques de 1984 à 2003..
Equivalenten consommation d’eau des cultures à grande valeur ajoutée
Evolution des quantités exportées et importées en volumes d’eau (Milliards de m3)
Évolution des exportations et des importations des produits à haute valeur ajoutée en termes de valeurs et équivalents en volume d’eau
Année 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 TOTAL exporté en Milliards de m3 0.24 0.13 0.27 0.29 0.29 0.47 0.47 0.48 0.3 TOTAL importé en Milliards de m3 5.5 2.5 4.0 3.9 4.1 5.0 5.8 5.2 3.9 Bilan positif en Milliards de m3 5.26 2.39 3.75 3.7 3.82 4.62 5.39 4.7 3.67
Il est possible de dresser un bilan récapitulatif des résultats précédemment exposés. Le tunisien moyen a une consommation en eau disponible, en ressources physiques propres (415m3/habitant/an) mais aussi à travers les importations. Cet examen montre que les quantités d’eau importées peuvent dépasser deux fois celles exportées et que le seuil de stress hydrique est réellement 2 fois supérieur aux disponibilités physiques des ressources en eau mais reste proche des ressources en eau disponibles dans les produits commercialisés utilisant l’eau comme facteur de production.
Par contre, le travail réalisé sur la conquête des marchés et le ciblage de cultures à valeur ajoutée, a fait, que la valeur du m3 d’eau exporté est de loin plus important que celui importé (allant jusqu’à un rapport de 7 selon les années).Ceci veut dire en moyenne (variable selon les années) (résultats non définitifs): qu’on importe 2 fois plus en volume d’eau (Mm3) intégré dans les produits importés, qu’on exporte 7 fois plus en valeurs d’eau (Dinars tunisiens) intégrée dans les produits exportés