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Pourquoi la gestion financière de Jean-Pierre Leleux est « malsaine »?. Sources : Étude de la Trésorerie Principale de Grasse du 31/08/2006 portant sur la période 2001-2005 Ministère des finances pour l’année 2006.
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Pourquoi la gestion financière de Jean-Pierre Leleux est « malsaine »? Sources : Étude de la Trésorerie Principale de Grasse du 31/08/2006 portant sur la période 2001-2005 Ministère des finances pour l’année 2006
Jean-Pierre Leleux affirme de manière péremptoire et sans le moindre doute que les finances de la ville de Grasse sont saines. • Cette affirmation est une contre-vérité qui pourrait être rangée au placard des travestissements de campagne électorale, si elle ne présentait des dangers et des conséquences dramatiques pour la vie des Grassois. • Examinons les 3 points « forts » de la doctrine servant de principe de gestion de Jean-Pierre Leleux:
1- Une parfaite (apparente) maîtrise des charges de fonctionnement • Dépenses de fonctionnement de 2001 à 2006 en millions d’€ (données Ministère des finances et Trésorerie principale de Grasse) Cette apparente stabilité des dépenses de fonctionnement s’explique : • par un transfert massif de charges vers la Communauté d’Agglomération (MIP, équipements nautiques…) qui reviendront comme un boomerang sous forme de fiscalité spécifique; • par une réduction de la charge financière avec le « jeu » malsain des renégociations bancaires de la dette qui allègent le fardeau à court terme mais rallongent la période de remboursement de la dette et in fine augmente la charge totale de la dette. C’est le déficit « sans pleurs ».
b) L’évolution de la charge de la dette en millions d’€ -capital + intérêts-(Sources: Ministère des finances et Trésorerie principale de Grasse rapport d’août 2006 ) - Si nous sommes d’accord sur le chiffre de 2001 portant sur une charge de 10,1 millions d’€, celui de 7,7 millions d’€ annoncé pour 2006 par Jean-Pierre Leleux est totalement « fantaisiste ». - La réalité est tout autre, il faut quasiment multiplier par 2 le chiffre « avoué » pour atteindre la vérité comptable : 15,44 millions d’€ en 2006! Monsieur Leleux ne manque pas de créativité pour mystifier ses concitoyens! - Il en va de même du sujet des renégociations bancaires qu’il brocarde comme s’il s’agissait de succès ou d’actes de bonne gestion financière. Non M. Leleux, renégocier une dette ne l’efface pas , ne la diminue pas, mais elle en répartit un poids plus lourd sur une durée plus longue ! C’est le triste sort des ménages, entreprises et pays surendettés.
c) Excédent constaté en fin d’exercice en millions d’€ (Sources: Ministère des finances et Trésorerie principale de Grasse) Année Une fois de plus Jean-Pierre Leleux prend des libertés avec la réalité comptable pour détourner l’attention du véritable indicateur de la situation financière catastrophique de la Ville à savoir : la confrontation de cet « excédent » au poids du service la dette. Cet agrégat est constitué par : LA CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT (CAF) NETTE DE LA CHARGE DE LA DETTE : • CAF nette négative de 2001 à 2006 (en million d’€)
Endettement global de la ville en millions d’€ En 2006, il fallait compter 20,6 ans de CAF nette pour rembourser la dette compte tenu du poids des annuités.
2) Le dynamisme (relatif) des investissements Les opérations d’investissement ont connu une croissance importante mais les dépenses d’équipement ne suivent pas le rythme…
Le service de la dette absorbe une grande partie des ressources de la Ville……réduisant ses capacités d’actions!
3) Un taux de fiscalité « stable » La dette des Grassois est supérieure à la moyenne régionale et à la moyenne de la catégorie (strate).
… qui sont déjà « affectées » par une fiscalité locale supérieure à la moyenne de leur catégorie
S’agissant de la véracité des chiffres et des sources d’information , nous invitons tous les Grassois à consulter l’étude réalisée par la Trésorerie de Grasse le 31/08/2006 intitulée : « Analyse financière de la Ville de Grasse - Exercices 2001 à 2005 » • Ils pourront constater l’éloignement du bilan financier qualifié de sain, effectué par Jean-Pierre Leleux de la triste réalité comptable rapportée par le Trésorerier Principal de Grasse.