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Fractures Dorsales et Lombaires. Fractures du rachis Fréquence : 64 pour 100.000 habitants Rachis lombaire : 46 % avec troubles neuro : 7 % (mortalité 4 %). Localisations des fractures du rachis. C1-C2 : 8 % C3 - C7 : 13 % D1 - D10 : 7 % D10 - L2 : 55 % L3 - L5 : 17 %.
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Fractures du rachis Fréquence : 64 pour 100.000 habitants Rachis lombaire : 46 % avec troubles neuro : 7 % (mortalité 4 %)
Localisations des fractures du rachis • C1-C2 : 8 % • C3 - C7 : 13 % • D1 - D10 : 7 % • D10 - L2 : 55 % • L3 - L5 : 17 %
Circonstances Chute d’un lieu élevé Accidents de la voie publique Accident du Travail
Le plus souvent fractures par tassement (stables) • Instabilité en cas de : • Ruptures des ligaments postérieurs • Fractures des apophyses épineuses • Fracture d’une facette • Fracture d’un pédicule • Fracture comminutive du corps
Le pronostic dépend de considérations statiques et neurologiques
Imagerie Radiographies simples IRM à demander en cas de discordance radio-clinique Lésions des parties molles Hématome intracanalaire Contusion médullaire Compression discale Lésions disco-ligamentaires Myélographie et Tomodensitométrie si IRM non disponible
Analyse radiologique Lésions par COMPRESSION (type A de Magerl) Lésion antérieure isolée Tassement cunéiforme (A1) Séparation (A2) Éclatement (A3) ± lésions associées Fractures des lames Subluxation des articulaires Augmentation écart inter pédiculaire
Lésions par COMPRESSION (type A de Magerl) Lésion antérieure isolée
Analyse radiologique Lésions par DISTRACTION POSTERIEURE (type B de Magerl) Lésions ligamentaires : (B1) augmentation de l’écart inter épineux subluxation des articulaires Lésions osseuses : (B2) # horizontale lames ou isthmes augmentation mur vertebral post Spondylolisthésis purement traumatique
Analyse radiologique Lésions par DISTRACTION POSTERIEURE (type B de Magerl) Lésions ligamentaires : (B1) augmentation de l’écart inter épineux subluxation des articulaires Lésions osseuses : (B2) # horizontale lames ou isthmes augmentation mur vertebral post
Exemples de luxations où le mécanisme principal a été une distraction postérieure
Analyse radiologique Lésions par DISTRACTION ANTERIEURE (type B de Magerl) Lésions ligamentaires : (B1) Bâillement discal antérieur Augmentation de l’écart inter somatique Lésions osseuses :(B2) Lésion du corps vertébral ouvert en avant ± translation postérieure Tear drop
Analyse radiologique Lésions par ROTATION (type C de Magerl) Décalage des épineuses Luxation articulaire unilatérale Déplacement rotatoire des corps vertébraux (asymétrie)
Lésions graves liées à un traumatisme violent et complexe où se mélent la rotation, la compresion et la distraction
Traitement des fractures par tassement Tassement antérieur Mur postérieur conservé
Quelles sont les 2 attitudes possibles face à une fracture stable par tassement antérieur simple lombaire de 20% ?
Quelles sont les 2 attitudes possibles face à une fracture stable par tassement antérieur simple lombaire de 20% ? Repos simple au lit, pendant quelques semaines avec des antalgiques et sur un coussin lordosant. Lever progressif sans contention Rééducation vertébrale par renforcement des muscles para vertébraux en extension Corset thermo-formable en lordose (3 mois) avec lever progressif et rééducation Renforcement des muscles
Traitement des fractures lombaires avec tassement de plus de 20° Réduction en lordose sur table ou sur cadre spécial Puis confection d ’un corset
Confection du corset en plâtreavec 3 points d’appui : sternal, pubien et lombaire
Guérison habituelle des fractures par tassement • Protection par un corset 3 à 4 mois • Rééducation musculaire sous corset et après ablation • Consolidation constante au prix d’un tassement résiduel • Lombalgies parfois Exemples de tassements résiduels bien supportés
Aspects séquellaires L2 D 9 D 8 Agrafage latéral Agrafage antérieur Tassement ant simple
Une fracture tassement antérieur de 30 % du corps de L3 chez un sujet jeune, sans trouble neurologique, doit-elle être traitée ainsi ? A Par une stabilisation chirurgicale systématique B Par la réduction orthopédique de Boehler C Par une simple immobilisation au lit D Par un corset sans réduction D Aucune proposition n'est exacte
Une fracture tassement antérieur de 30 % du corps de L3 chez un sujet jeune, sans trouble neurologique, doit-elle être traitée ainsi ? A Par une stabilisation chirurgicale systématique B Par la réduction orthopédique de Boehler C Par une simple immobilisation au lit D Par un corset sans réduction D Aucune proposition n'est exacte
DÉFORMATION DU CANAL RACHIDIEN = risque évolutif neurologique par luxation unilatérale articulaire par rétrécissement du canal et compression médullaire recul mur post > 50%
Traitement des fractures comminutives Modification du calibre du canal médullaire par des fragments osseux provenant soit du corps soit de l’arc postérieur
Fractures comminutives sans recul du mur postérieur Consolidation avec perte de hauteur et cyphose Consolidation sans cyphose
Séquelles habituelles des fractures comminutives : cyphose L2 D7 Consolidation obtenue avec perte de hauteur et cyphose
Séquelles de fracture comminutive traitée orthopédiquement
Séquelles habituelles des fractures comminutives : cyphose et rétrécissement du canal Tomographie
Le traitement des fractures comminutives avec troubles neurologiques est chirurgical Compression par un fragment osseux Dans cet exemple c’est le disque expulsé en arrière qui comprime la moelle
Troubles neurologiques Eléments compressifs dans le canal médullaire bien mis en évidence par le SCANNER , L’IRM Compression par déplacement des corps vertébraux
Fractures comminutives Eléments compressifs dans le canal médullaire bien mis en évidence par le SCANNER , L’IRM
Motricité L2 : flexion de hanche L3 : extension du genou L4 : extension de cheville L5 : extension des orteils S1 : flexion plantaire Zone ano-périnéale Troubles neurologiques Classification ASIA
Contrôle de la vessie • Des fibres automatiques contrôlent le detrusor et le sphincter en passant par S2 et par S3 • La réplétion vésicale et la miction sont transmises par le cerveau aux centres sacrés • Si la moelle est sectionnée au dessus de S2 le contrôle volontaire est perdu mais la fonction vésicale persiste grâce aux centres sacrés
Traitement chirurgical Il est indiqué parfois dans un triple but : Libérer le canal rachidien en cas de troubles neurologiques Réduire la déformation Stabiliser les lésions
Traitement chirurgical 1ère option : Temps postérieur Réduction de la déformation Libération du canal rachidien par LAMINECTOMIE Stabilisation OSTEOSYNTHESE ± GREFFE
Traitement chirurgical 2ème option : Temps antérieur Réduction de la déformation Libérer le canal rachidien par l’avant quand il y a une comminution importante meilleure correction meilleure récupération neurologique mais geste plus dangeureux Stabiliser OSTEOSYNTHESE antérieure ± GREFFE Temps antérieur isolé ou après temps postérieur
Fracture - luxation de D7 sur D8 avec fracture de l’arc postérieur. Compression médullaire visible à la myélographie : Paraplégie
Fracture - luxation de D7 sur D8 avec fracture de l’arc postérieur. Compression médullaire visible à la myélographie : Paraplégie Décompression postérieure et ostéosynthèse par 2 plaques vissées (Roy Camille)
Réduction d’une luxation L5-S1 et ostéosynthèse par 2 plaques vissées + arthrodèse intersomatique réalisée par la même voie
Compression de la queue de cheval Luxation L4-L5 traitée par ostéosynthèse par 2 plaques postérieures vissées mais sans arthrodèseRécidive du déplacement après déchaussage puis ablation du matériel
Tiges de Harrington permettant une distraction et une réduction des grands déplacements, mais induisant un effet cyphosant
Plaques vissées (Roy-Camille) + greffe antérieure