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Ren Rind (1). 2. Colloque AHTI 30 mai 2007. Sommaire. Mcanographie et Bases de donnes relationnelles parents trs lointainsLa technologie pousse par l'ergonomieL'lectronique au secours des gros volumesL'lectronique au secours des ingnieurs Les litiges de brevets. Ren Rind (1). 3.
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1. René Rind (1) 1 Colloque AHTI – 30 mai 2007 LE DEVELOPPEMENT DE LA MECANOGRAPHIE
2. René Rind (1) 2 Colloque AHTI – 30 mai 2007 Sommaire Mécanographie et Bases de données relationnelles…parents très lointains
La technologie poussée par l’ergonomie
L’électronique au secours des gros volumes
L’électronique au secours des ingénieurs
Les litiges de brevets
3. René Rind (1) 3 Colloque AHTI – 30 mai 2007 FACTURATION/STOCK/COMPTE CLIENTun grand classique Réception bon de commande
vérifier adresse client
pour chaque ligne
vérifier disponibilité
valoriser la ligne
valoriser la commande (remise, transport, tva…)?
Mettre stock à jour
Editer facture
Mettre compte client à jour
4. René Rind (1) 4 Colloque AHTI – 30 mai 2007 FACTURATION/STOCK/COMPTE CLIENTles outils d’aujourd’hui une table Données fixes Clients (index n° client)?
une table Données fixes Articles (index n° article)?
une table Stock (index n° article)?
une table Comptes Clients (index n° client)?
(pour mémoire: Fournisseurs, Emplacement des articles)?
le tout dans une base de données relationnelle
un poste de saisie
le système se débrouille pour récupérer, rassembler et traiter les données, car elles sont toutes DEDANS
5. René Rind (1) 5 Colloque AHTI – 30 mai 2007 FACTURATION/STOCK/COMPTE CLIENTles outils d’avant-hier (1)? Il n’y a pas de système, mais des machines distinctes non reliéesLes données sont en DEHORS de ces machines
chaque donnée de chaque table est matérialisée sur un support physique discret: une carte avec des perforations
ces cartes sont créées avec une perforatrice/poinçonneuse puis vérifiées avec une vérificatrice
chaque ligne de chaque commande est « perforée/vérifiée »
regrouper derrière la carte stock les cartes articles commandés: une trieuse le fera en plusieurs passages
une tabulatrice vérifiera les disponibilités, calculera le nouveau stock, et l’imprimera (magasin et achats)?
6. René Rind (1) 6 Colloque AHTI – 30 mai 2007 FACTURATION/STOCK/COMPTE CLIENTles outils d’avant-hier (2)? remplacer les cartes stock des articles mouvementés par de nouvelles avec le nouveau stock: interclasseuse ou à la main
stock=stock+delta n’existe pas en mécanographie
reprendre les cartes articles et les regrouper avec les cartes clients pour éditer la facture: trieuse, puis calculatrice, puis interclasseuse, puis tabulatrice le feront
etc.
on passe donc son temps à passer des cartes d’une machine à l’autre, à les trier, les reproduire en tout ou partie, les modifier, les retrier, les reclasser, les imprimer, voir les reclasser à la main…
7. René Rind (1) 7 Colloque AHTI – 30 mai 2007 L’ERGONOMIE POUSSE LA TECHNOLOGIE Evolution des outils (1)? en 1890 le recensement US de 1880 n’était pas entièrement dépouillé. H. Hollerith propose un équipement simplissime
un carton perforé par recensé, divers compteurs incrémentés de 1
une trieuse où les cartons était déposés à la main
relevé manuel des compteurs
résultats encourageants mais il fallait améliorer:fiabilité, rapidité, traiter plus simplement un recensement plus compliqué sur plus de personnes.Hollerith et James Powers (du Census Bureau) y travaillèrent
8. René Rind (1) 8 Colloque AHTI – 30 mai 2007 L’ERGONOMIE POUSSE LA TECHNOLOGIE Evolution des outils (2)? dès lors les inventions s’enchaînent, Hollerith/IBM d’abord puis d’autres:
1906 alimentation auto des tabulatrices
1910 tabulatrice imprimante numérique
1923 perforation électrique
1924 presse à imprimer des cartes Carroll
1928 la carte passe de 45 colonnes (trous ronds) à 80 colonnes trous rectangulaires (IBM) ou 90 (Remington Rand)?
9. René Rind (1) 9 Colloque AHTI – 30 mai 2007 L’ERGONOMIE POUSSE LA TECHNOLOGIE Evolution des outils (3)? puis viennent des inventions qui simplifient les procédures
1928 tabulatrices à soustraction
1931 perforation automatique des résultats tabulés
1931 calculatrices avec multiplication et division(imaginons les acrobaties pour diviser si on ne dispose que de tables d’inverses sur cartes!)?
10. René Rind (1) 10 Colloque AHTI – 30 mai 2007 L’ERGONOMIE POUSSE LA TECHNOLOGIE Evolution des outils (4)?
11. René Rind (1) 11 Colloque AHTI – 30 mai 2007 L’ERGONOMIE POUSSE LA TECHNOLOGIE Evolution des outils (5)?
puis des améliorations majeures
1925 (?) brevet « rupture de contrôle »
1933 impression alphabétique
1933 interclasseuse
1940 lecture de marques « graphitées » sur une carte
12. René Rind (1) 12 Colloque AHTI – 30 mai 2007 1934 – Tabulatrice IBM 405
13. René Rind (1) 13 Colloque AHTI – 30 mai 2007 L’ELECTRONIQUE AU SECOURSDES GROS VOLUMES (1)? un balai fait contact avec une source de courant au travers d’un trou dans un isolant en mouvement (la carte) pour activer des relais qui déclenchent des mouvements mécaniques (impression, perforation…)?
accélérer la vitesse du processus, donc le mouvement de la carte, réduit la durée de l’impulsion, donc la fiabilité
1949: amplifier cette impulsion par un tube électronique résout le problème. La trieuse de 1910, à 250 cartes/minute, passe à 650 et plus
14. René Rind (1) 14 Colloque AHTI – 30 mai 2007 L’ELECTRONIQUE AU SECOURSDES GROS VOLUMES (2)? La multiplication mécanique est très lente, la division interminable!
mais avec des tubes électroniques la limitation devient… la vitesse du mécanisme de perforation:100 cartes/minute, mais quel que soit le calcul
1946 première machine commerciale: IBM 603, multiplie 2 nombres de 6 chiffres!
1948 IBM 604, tableau de connexion, 60 lignes de programme
15. René Rind (1) 15 Colloque AHTI – 30 mai 2007 UN MALENTENDU !
16. René Rind (1) 16 Colloque AHTI – 30 mai 2007 L’ELECTRONIQUE AU SECOURSDES GROS VOLUMES (3)? 1953: le catalogue IBM comprend
trieuse électronique
reproductrice à lecture électronique
multiplicatrice électronique 603
17. René Rind (1) 17 Colloque AHTI – 30 mai 2007 L’ELECTRONIQUE AU SECOURSDES GROS VOLUMES (4)? Catalogue 1953 (suite)?
calculatrice électronique IBM 604 vue par Hergédans « Objectif Lune »
tabulatrice avec calculatrice électronique incorporée
calculateur à programme par cartes
18. René Rind (1) 18 Colloque AHTI – 30 mai 2007 L’ELECTRONIQUE AU SECOURSDES INGENIEURS (1)? La mécanographie appliquait des transformations relativement simples à de grands volumes de données
Les ingénieurs font en général exactement le contraire: des calculs longs et complexes sur un nombre de données relativement restreint
Mais aussi compilation de tables: artillerie, marées, cartes...
Et pourtant, les grandes machines scientifiques des années 44 – 50 étant difficiles d’accès, les ingénieurs ont utilisé la mécanographie pour leurs calculs: optique, flutters, cristallographie, nombres premiers…
19. René Rind (1) 19 Colloque AHTI – 30 mai 2007 L’ELECTRONIQUE AU SECOURSDES INGENIEURS (2)? D’abord les machines à cartes perforées
des chaines longues et compliquées
dividendes et diviseurs imprimés, quotient calculé à la main, résultats intermédiaires perforés…
Puis, des machines commerciales à programme extérieur:
une carte par ligne de programme (à 3 adresses)?
passage en machine du jeu de cartes programme pour chaque jeu de données
1949 le CPC d’IBM, installé à Paris en 1951
Puis des machines à programme enregistré petites et grandes
20. René Rind (1) 20 Colloque AHTI – 30 mai 2007 LE CALCULATEUR A PROGRAMME PAR CARTES
21. René Rind (1) 21 Colloque AHTI – 30 mai 2007 L’ELECTRONIQUE AU SECOURSDES INGENIEURS (3)? Une itération minimale pour calculer:sinx, cosx, ln(l-x), shx, chx, ex, arctg(x), arcsin(x)à partir de leur développement limité, jusqu’à xn
pour cosxboucle R=R(1-x²/(p-1)p) p=p-2 valeurs initiales R=1 et p=n test de fin p=2
22. René Rind (1) 22 Colloque AHTI – 30 mai 2007 L’ELECTRONIQUE AU SECOURSDES INGENIEURS (4)? Pour inverser une matrice on utilise beaucoup le calcul de déterminants d’ordre 2: ac-bd
a, b, c, d mis en virgule flottante sous la forme m;e avec m<1 et e= (puissance de 10)+50 [8,4 s’écrit: ,84;51]
perforer une carte avec a, b, c, d
avec une calculatrice calculer:ac et bd puis e(ac)=e(a)+e(c)-50 et e(bd)=e(b)+e(d)-50
avec une tabulatrice:lire ac, puis calculer k=e(ac)-e(bd)puis soustraire cd après l’avoir « décalé » de k positions
perforer le résultat et continuer…
23. René Rind (1) 23 Colloque AHTI – 30 mai 2007 LES LITIGES DE BREVETSLORANT - POWERS Détenteurs de brevets:Herman Hollerith, Powers, Frederick Rosing Bull, Ralph Lorant
Lorant: chez IBM Allemagne (1913-1923), Powers (1923-1929), puis IBM
Powers utilise les brevets Lorant. IBM les achète ensuite
1920 - objet principal du litige: « la rupture de contrôle » (lors du changement de valeur de la clé de tri, la tabulatrice imprime des totaux et remet certains compteurs à zéro)?
En 1932 - litige sur 3 brevets Powers et 7 brevets IBM1936: accord amiable
24. René Rind (1) 24 Colloque AHTI – 30 mai 2007 LES LITIGES DE BREVETSHOLLERITH -BULL Le litige principal porte sur lesperforations rectangulaires
1935: IBM conteste le droit de Bull à exploiter, en France, certains brevets de Frederick Bull, acquis par une société suisse de H. W. Egli, dans laquelle IBM avait pris un intérêt de 86%
1945: Bull obtient gain de cause
25. René Rind (1) 25 Colloque AHTI – 30 mai 2007 LA ROUE DE SECOURS
26. René Rind (1) 26 Colloque AHTI – 30 mai 2007
27. René Rind (1) 27 Colloque AHTI – 30 mai 2007 1930 - Traductrice IBM 550
28. René Rind (1) 28 Colloque AHTI – 30 mai 2007 1901 – Trieuse IBM
29. René Rind (1) 29 Colloque AHTI – 30 mai 2007 Presse Carroll pour Cartes
30. René Rind (1) 30 Colloque AHTI – 30 mai 2007 1928 – Tabulatrice IBM 301