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Les stratégies d’adresse en finnois et en français : réflexions d’une « identité » ?. Eva Havu CIEH-Sorbonne Nouvelle eva.havu@helsinki.fi. 1. Introduction.
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Les stratégies d’adresse en finnois et en français : réflexions d’une « identité » ? Eva Havu CIEH-Sorbonne Nouvelle eva.havu@helsinki.fi
1. Introduction • Finlandais et Français: stratégies d’adresse assez différentes (p.ex. situations de service :Kerbrat-Orecchioni 1992, Lappalainen 2006) : • choix du pronom d’adresse • évitement de l’adresse directe • emploi des appellatifs Structure de la présentation: - histoire > stratégies d’adresse actuelles - « distance / solidarité » (Brown & Gilman 1960) - « distance / solidarité » en finnois Projet Social Deixis: Address Terms as a Mirror of Societal Transformations (www.helsinki.fi/romaanisetkielet/projekti_eng/description.htm).
2.a. Aperçu historique(Français) • Français (et autres langues européennes): d’abord T (cf. latin classique) • Vers le IVe siècle: empereurs romains nous > adresse vous • V se généralisa > perte d’une partie de sa valeur (Korhonen 1996 : 30-31, Larjavaara 1999 : 8, Yli-Vakkuri 1989a : 61 ff.) • Troisième type d’adresse vers le XVIe siècle : titre + verbe à la troisième personne > italien (Lei), allemand (Sie). • Français: vous s'est stabilisé; pronom de la troisième personne dans certains emplois (Qu’est-ce qu’elle désire la petite dame ? cf. Kerbrat-Orecchioni 1992, Yli-Vakkuri 1989 : 61-62).
2.b. Situation actuelle (Français) • L’emploi de T a augmenté après mai 1968, mais de nouveau un peu baissé (Havu 2006, Peeters 2004). • Certains milieux de travail: T « imposé » (p. ex. Eurodisney) • Quand employer tu, quand vous? • Différents facteurs (projet, Kerbrat-Orecchioni 1992 : 36, 48-49): âge, affinités, situation, code vestimentaire... • V : pronom d’adresse non marqué (p.ex. Halmøy 1999 : 565, Maingueneau 1993 : 13). • Insécurité: recours au pronom on (« On va prendre un café? » Havu 2006)
3.a. Aperçu historique(Finnois) • D’abord seulement T • Influence suédoise (partie du royaume de Suède jusqu’en 1809): en Suède, V dès le XIIIe siècle. • V d’abord adopté par les classes supérieures au Moyen Âge • Classes populaires: V au XVIIIe siècle (Korhonen 1996 : 32, Larjavaara (1999 : 8) • Comme ailleurs en Europe, V subit une perte de valeur • Vers le milieu du XIXe siècle • V quand personnes d’un certain âge parlaient à un interlocuteur plus jeune • V entre jeunes intellectuels • Autres situations: titre + pronom de la troisième personne (Yli-Vakkuri 1989 : 62-63).
3.a. Aperçu historique(Finnois) • XIXe et XXe siècle: débats au sujet de la bonne forme d’adresse en finnois : • jeunes intellectuels contre l'importance accordée aux titres • titre + pronom à la 3e spersonne considéré comme une influence du suédois, non propre au finnois. • Défenseurs de titre + pronom à la 3e personne : • forme bien ancrée dans la langue finnoise • témoignait de plus de déférence que le V • Fin des années 1950: encore trois formes d'adresse (Yli-Vakkuri 1989 : 60, 62-63), • Actuellement, l’emploi de la troisième personne de plus en plus rare (Korhonen 1996 : 39).
3.b. Situation actuelle (Finnois) • Larjavaara (1999 : 8): V courant au moins jusqu’aux années 1960 • D’abord étudiants T dans toutes les situations • Les autres suivirent leur modèle • influence suédoise • influence des idées démocratiques de l’idéologie communiste • imitation du modèle américain : you faussement interprété comme un tu (Korhonen 1996 : 39-40, Larjavaara 1999 : 8). • Années 1980: T déjà assez naturel dans toutes les situations • Comme en France, retour de vous (Korhonen 1996 : 43, Yli-Vakkuri 1989 : 62-63, 65).
3.b. Situation actuelle (Finnois) • V parfois marque d’impolitesse (trop âgé, compagnie non souhaitée) > souvent insécurité linguistique (plus souvent que chez les Français, cf. Havu 2004): de nombreuses stratégies d’évitement • Onko siellä tulta ? ‘Y a-t-il du feu ?’ cf. Yli-Vakkuri 1989 : 61 ff) • Mélange des deux pronoms (v. Helsingin Sanomat 2/3/08, C2). • Adresse appellatif + 3e personne rare, mais existe: • stratégie d’évitement : titres « neutres » : Mitäs tytöille saisi olla ‘Que prendraient les filles’ ? • signe de respect (relations formelles : titres « officielles ») : Ottaako pastori lisää kahvia ? ‘Le pasteur prend-il plus de café ?’) • discours familier (p. ex. adulte > enfant : Mitäs se Kalle ottaisi ? ‘Qu’est-ce que ce Kalle prendrait ?’)
4. Distance / solidarité • Brown & Gilman (1960 : 255-256): usage non-réciproque (relation de pouvoir) > usage réciproque: le choix de la forme d’adresse déterminé par le degré de solidarité entre les locuteurs (société hiérarchique > société égalitaire). • Jusqu’aux XVIIe et XVIIIe siècles: relations interpersonnelles surtout sur l’axe vertical (relation de pouvoir) • Aujourd’hui : relations interpersonnelles plutôt sur l’axe horizontal: l’usage réciproque des formes appellatives souligne la distance (V) ou la solidarité, la familiarité,l’intimité (T) (cf. Kerbrat-Orecchioni 1992 : 35 ff.) • Relations verticales aujourd’hui : • maître / élève • adulte / enfant. • Finnois: T (insécurité ou transition: plutôt évitement qu’adresse non réciproque (cf. Lappalainen 2006).
4. Distance / solidarité • Les deux cultures se distinguent donc par le degré/ nombre de relations se situant sur les deux axes • Même les relations interpersonnelles situées sur l’axe horizontal se répartissent d’une manière différente • Français: V : distance /T : solidarité • Finnois: distance peut aussi s’exprimer par une forme de T. • Lappalainen (2006) distingue trois types de T • T sans pronom personnel (la forme la plus polie) • T avec pronom personnel • T familier (la forme la moins polie)
4. Distance / solidarité • A. Tuletko ? (Viens-tu ?) / Tulet (Tu viens) • B. Tuletko sinä ? (Est-ce que tu viens ?) / Sinä tulet (Tu viens) • C. Tuutsä/ Tuuksä ? (Tu viens ?) / Sä tuut (Tu viens) • Corpus de Lappalainen (2006): interactions à la Sécurité Sociale (Kela): type (A) dans des situations d’insécurité : transition entre V et un « vrai » T • Echelle T > V : formes d’évitement surtout vers le milieu de l’échelle, près des phases de transition
4. Distance / solidarité • Empois « inversés » (français) • T de mépris (p.ex. police>malfaiteur) • V de colère, de désapprobation (p.ex. entre amants (Havu & Sutinen 2007) • Empois « inversés » (finnois) • V de désapprobation pour éloigner qn (Noponen 1998) • T imposé (p.ex. Eurodisney, cf. Havu 2006): plus la valeur de solidarité. • Appellatifs soulignent relations de distance / solidarité: en français V + prénom • moins de distance que V + monsieur/ madame • transition entre V + monsieur/ madame et T+ prénom (Sutinen, à paraître)
4. Distance / solidarité • Finnois: V jamais accompagné d’un prénom > caractère plus formel: souligne plus strictement le respect est la distance que le V français. • Emploi d’appellatifs plus rare en finnois qu’en français • En finnois: emploi largement limité à l’emploi phatique (Hakulinen & alii 2005). • En français: plus regulièrement dans certains actes de parole, p.ex. • Interpellations (emploi phatique) • Salutations et remerciements : Bonjour, madame ; Merci, maman (??Päivää, rouva; Kiitos, äiti) • L’omission d’appellatifs en finnois ne peut donc pas être considérée comme un signe d’impolitesse
5. Langue et adresse : exemple du finnois • Une nationalité n’est pas plus « polie » qu’une autre > les manières linguistiques d’exprimer les relations interpersonnelles à travers l’adresse varient • Changements p.ex. Pour des raisons historiques : en italien, l’emploi de T s’est répandu au XXe siècle parce que Mussolini voulait imposer voi à la place du pronom de la troisième personne Lei > réaction: recours massif à T (Serianni 1989 : 266, Niculescu 1974 : 5). • Facteurs vus différemment : • Finlande: V surtout lié à l’âge • France: âge et hiérarchie (respect) (Havu 2005). • V toujours correct en France / V peut être impoli en Finlande (personne ne veut être âgé)
5. Langue et adresse : exemple du finnois • Les phénomènes sociolinguistiques sont les plus difficiles à acquérir (Dewaele 2004): les savoirs culturels impossibles à enseigner en classe • Test: 54 jeunes Finlandais étudiant le français depuis 5-8 ans (Havu à paraître): dialogues en français entre eux (simulations) et avec un adulte français • Les manuels utilisés montrent les cas les plus courants où les Français vouvoient et utilisent un appellatif, mais ces emplois ne sont pas acquis : les jeunes Finlandais parlent français en utilisant le système d’adresse finlandais • Tutoient l’interlocuteur français • N’utilisent jamais d’appellatif.
5. Langue et adresse : exemple du finnois • Seuls les élèves qui ont eu des contacts avec un pays francophone ou qui acceptant de jouer le rôle qui leur est attribué réussissent à adopter, par moments, le système d’adresse français. • En parlant une langue étrangère, on devrait pouvoir abandonner son cadre socioculturel et se transposer dans un autre cadre, • Le fait de rester dans son propre cadre socioculturel en s’exprimant dans une autre langue est souvent considéré comme impoli ou maladroit • > On ne peut pas comparer deux systèmes d’adresse et les valoriser seulement sur la base des critères propres à l’une d’entre elles. • > Chaque langue a ses propres règles sociolinguistiques qui reflètent l’appartenance à cette culture.
5. Langue et adresse : exemple du finnois • Adresse dans un programme de musique radiophonique finlandais (Suuri Haloo –puhelintoivekonsertti ): les gens téléphonent à Radio Suomi pour indiquer la chanson qu’ils veulent entendre (Ormio 2006 : 79-109) • Age des journalistes pas précisé • Gens qui appellent: âge moyen ou plus (« keski-ikäisiä tai sitä vanhempia », Ormio 2006 : 81) • Les interactions consistent en • un échange de paroles initial (présentation de la pesonne qui appelle, échange de salutations) • un échange de mots sur la musique à jouer • un échange de paroles final (conseil de bien écouter, salutations finales).
5. Langue et adresse : exemple du finnois • Tours de parole initiaux: • en général évitement de toute adresse directe • les salutations les plus courantes : « terve » (‘salut’) ou « hyvää iltapäivää » (‘bon après-midi’ ; Ormio 2006 : 83) • le journaliste demande d’abord comment son interlocuteur va. Le nom de la personne qui appelle apparaît toujours: Appellatif? Présentation? 1. JH: Meillä on seuraava soittaja, Markku, terve • Voici l’appeleur suivant, Markku, salut. • SH: Terve, terve • Salut, salut • JH: Mitenkä menee? • Comment ça va? • SH: No kiitos ihan hyvin • Merci, ça va
5. Langue et adresse : exemple du finnois 2. JH : Mutta nyt Vantaalle Myyrmäelle …Anneli Tiihonen-Väärä hyvää iltapäivää • Mais maintenant à Vantaa à Myyrmäki…Anneli Tiihonen-Väärä ‘bon après-midi’ • SF: no hyvää iltapäivää • ‘Bon après-midi’ • JH: …ja mites Vantaalla on tämä iltapäivä lähtenyt noin .. liikenteeseen? • ..et comment à Vantaa l’après-midi s’est mis... en route? • SF: Parveketta siivotessa • En nettoyant le balcon. • JH: ... onko tämmöinen niin sanottu kausihuolto.. • … est-ce un soi-disant « nettoyage saisonnier » ... • SF: kausihuolto nimenomaan kausihuolto ja tuota..... • Oui, c’est bien ça et euh…
5. Langue et adresse : exemple du finnois • Journaliste: introduction sans verbe • Interlocuteur: question impersonnelle: un adverbe à la place d’un pronom personnel: • 3. [...] • JH: ... mitäs Mikki • …’que [dit] Mikki’ > comment va Mikki? • SH: ... kaikkee hyvää vaan • Très bien • JH: No hyvä • Bien • SH : Entäs sinne päin • Et par là [comment vas-tu/allez-vous] ? • JH: No aika samoilla linjoilla.. • A peu près pareil...
5. Langue et adresse : exemple du finnois • Tour de paroles suivant (souvent introduit par un deuxième journaliste): l’introduction de la chanson choisie: en général un tutoiement direct. • Soit le tutoiement le plus formel (A) sans pronom personnel (4 : JF à SF) • Soit le tutoiement le plus familier (C) (5 : JH à SH) • Soit un mélange (6 : JH à SH) : • 4. JF: ... no laitatko talvee varten sinne jotain • ... tu y mets quelque chose pour l’hiver? • 5. JH: s’oot Espoossa • T’es à Espoo • SH: Espoossa joo ..... • A Espoo oui..
5. Langue et adresse : exemple du finnois • 6. JH: ...säolet tota niin sanoit että oot tänään ollu kakstaaviiskyt kilomedriä tien päällä ja sun toiveka....[...] kappaleeskin ... viittaa vähän sellaiseen [...] • …t’as bon tu as dit que tu as fait aujourd’hui 250 kilomètres [‘été 250 km sur la route’] et la chanson que tu souhaites.. fait un peu allusion à cela... • Jamais de V • Impact du sexe sur le choix du type de T? (Age des interlocuteurs pas connu)> journaliste féminine T du type (A)
5. Langue et adresse : exemple du finnois • Tour final : journaliste interrompt la conversation et signale qu’il va jouer le disque souhaité • Changement peut être marqué par un « hei » (éventuellement suivi de l’appellatif) > le seul cas où un « vrai » appellatif apparaît dans ce corpus : • 7. JM: [...] mut hei Raili eiköhän tehdä hyvä juttu semmonen ... pistetään ralli soimaan • [...] mais ‘écoute’ Raili, ne va-t-on pas faire une chose ‘extra’ .. jouer la pièce • 8. JM: [...] hei kuunnellaan tää kappale niin ...saadaan tuommoista ylevyyttä tähän lauantai-iltapäivään • [...] ‘mais’ on va écouter cette pièce et... cela va ‘sublimer’ ce samedi après-midi
5. Langue et adresse : exemple du finnois • Pour finir: salutations, souhaits, remerciements • Uniquement salutations familières: hei • Pas d’appellatifs : • 9.JH: Mukavaa lauantai-iltaa • Bon samedi soir • SF: Juu ja terveisiä teille kaikille sinne • Oui et salutations à vous tous là-bas • JH: Kiitos • Merci • SF: mmm • JH: Hei hei • Salut • SF: Kiitos hei hei • Merci. Salut.
5. Langue et adresse : exemple du finnois • Adresse: pas seulement un jeu de pronoms et d’appellatifs > phénomène bien plus complexe. • V exclu de ce type d’interactions • Appellatifs n’apparaissent ni dans les salutations initiales ou finales, ni avec les remerciements > uniquement pour signaler une changement dans le discours • T pas tout à fait normal au début d’une interaction avec un inconnu • On préfère commencer par une forme impersonnelle, pour passer ensuite à un tutoiement, surtout du type (A) ou (B), rarement du type le plus familier (C).
5. Conclusion • Question initiale : les stratégies d’adresse peuvent-elles montrer l’appartenance à une culture, une certaine « identité » (sens large) • Comparaison des systèmes d’adresse dans deux cultures géographiquement et linguistiquement éloignées • Différences même entre deux cultures voisines, linguistiquement apparentées (français – italien) • Dans chaque culture (‘sous-culture’) systèmes d’adresse un peu différents • Adresse: bonne maîtrise de compétences socioculturelles (en plus de la grammaire) • Est-ce tellement important ? Ne suffit-il pas de savoir exprimer son message et de se faire comprendre ?
5. Conclusion • Stéréotypies: les Français sont • arrogants et méprisants • bien plus polis que les Finlandais. .. • Méconnaissance de différences socioculturelles : langue française > comportement français: • Finlandais qui omet de saluer un employé de banque français, le tutoie : problèmes • Français qui salue un employé de banque finlandais, s’adressant à lui par monsieur/madame et V > étonnement, admiration, hilarité • Chaque langue a ses stratégies d’adresse qu’on ne peut pas transférer dans une autre langue : un Finlandais n’est pas moins poli qu’un Français – il s’exprime seulement d’une manière différente (les deux peuvent être extrêmement impolis) • L’intériorisation profonde de ces stratégies d’adresse : manifestation d’une « identité » ?
Bibliographie • Brown, R. & A. Gilman (1960) : The pronouns of power and solidarity, in : Fishman, J. A. (éd) : Readings in the sociology of language, Mouton & Co. Printers, Hague, 252-275. • Dewaele, J.-M., « The acquisition of sociolinguistic competence in French as a foreign language : an overview ». in Journal of French Language Studies, 14, 2004, p. 307. • Hakulinen, A. (éd. en chef.) & alii (2005). Iso suomen kielioppi. Helsinki : Suomalaisen kirjallisuuden seura. • Halmøy, O. (1999) “ Le vouvoiement en français : forme non-marquée de la seconde personne du singulier “, in Nystedt, Jane (éd), XIV Skandinaviska Romanistkongressen, Stockholm, 10-15 august 1999, Stockholm, Acta Universitatis Stockholmiensis, pp. 556-565. • Havu, E. (2004) « Les termes d’adresse dans les traductions de romans policiers français et finnois ». In : Härmä, J. & Tuomarla, U. (éds) : Actes du 6e colloque franco-finlandais de linguistique contrastive. Helsinki : Publications du Département des Langues Romanes de l’Université de Helsinki 15. 131–146. • Havu, E. (2005) “L’emploi des pronoms d’adresse en français : étude sociolinguistique et comparaison avec le finnois”. Taavitsainen, I. Et alii (éds), Dimensions du dialogisme, Mémoires de la Société Néophilologique de Helsinki, Helsinki, pp. 225-240. • Havu, E. (2006) « Quand les Français tutoient-ils ? ». Actes du XVIe congrès des romanistes scandinaves, Copenhague 25-27 août 2005. http://www.ruc.dk/isok/skriftserier/XVI-SRK-Pub/ • Havu, E.(à paraître dans les actes du colloque Les enjeux de la communicationinterculturelle, Montpellier 5-7 juillet 2007) « Les stratégies d’adresse en français et en italien ».
Bibliographie • Havu, E. & Sutinen, J. (2007) L’emploi des termes d’adresse dans le français parlé du film. Comparaison avec une enquête sur questionnaires. In: Broth, M. et alii (éds.), Le français parlé des médias, Actes du colloque de Stockholm 8–12 juin 2005, 289–302. • Kerbrat-Orecchioni, C. (1992) Les interactions verbales, tome II. Armand Colin Éditeur, Paris. • Korhonen, Teppo (1996) Tervehdys ja hyvästely, Helsinki, Suomen Antropologinen Seura. • Lappalainen, H., « Mie vai mää, sinä tai te? », in Sorjonen, M.-L. & Raevaara, L. (éds), Arjen asiointia: keskusteluja Kelan tiskin äärellä, Helsinki, Suomalaisen Kirjallisuuden Seura, 2006 • Larjavaara, M. (1999) “ Kieli, kohteliaisuus ja puhuttelu “, Kielikello 2 / 1999, pp. • 4-10.1999 • Maingueneau, D. (1993) Éléments de linguistique pour le texte littéraire. Paris, Dunod,. (1ère éd. Bordas, 1986). • Niculescu, A. 1974. Strutture allocutive pronominali reverenziali in italiano. Firenze, Leo S. Olschki Editore,. • Noponen, A.-L. (1999) “ Sinä vai te? “. Kielikello 2, pp. 11-16. • Ormio, S. (2006) ”Meillä on seuraava soittaja. Toimintajaksot ja institutionaalisuus radion musiikkitoivekonserteissa.” Korpela, E. et alii (éds) Vuorovaikutus radiossa , 79-107. • Peeters, B. (2004) ” Tu ou vous ?” Zeitschrift für französische Sprache und Literatur, pp. 1-17. • Serianni, Luca 1989. Grammatica Italiana. Torino, UTET Libreria, 261-266. • Sutinen, J. (à paraître dans les actes du colloque The First Scandinavian Ph.D. Conference in Linguistics and Philology 13–15 June 2005, University of Bergen) « Terms of address and their interplay with pronouns of address in a corpus of modern French films ». • Yli-Vakkuri, V. (1989) « Suomalaisen puhuttelun piirteitä ». In : Kauppinen, Anneli & Keravuori, Kyllikki (éds). Kielen käyttö ja käyttäjä. Äidinkielen opettajain liiton vuosikirja XXXVI. Helsinki, Hakapaino OY : 43–74.