240 likes | 397 Views
Entreprises familiales et considérations financières. Avantage de l’entreprise familiale. «Capital patient»
E N D
Entreprises familiales et considérations financières Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
Avantage de l’entreprise familiale • «Capital patient» Fonds propres mis à la disposition de l’entreprise par des actionnaires qui sont prêts à considérer une stratégie d’investissement qui s’étend sur le long terme, qui vise à la continuité de l’héritage familial et non seulement motivés par le rendement à court terme Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
Défis de l’entreprise familiale • Les aspects financiers ne peuvent être négligés Quand le «capital patient» se transforme en «capital demandant», l’entreprise devient à risque, sa survie est en cause Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
Points de fragilitéau niveau du financement • Changement de types de propriété Les besoins de liquidité et les sources de fonds se modifient au fur et à mesure que le type de propriété change. La nature des conflits également. Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
Changement de type de propriété Propriétaire – fondateur l ère génération • Le contrôle est à son maximum • Les besoins de liquidité des actionnaires sont comblés avec le salaire, les bénéfices et les «perks» • La plus grande source de fonds pour l’entreprise est le réinvestissement des bénéfices • Conflit : besoins personnels c. besoins de l’entreprise Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
Changement de type de propriété Partenariat de frères et sœurs 2e génération • On voit apparaître le phénomène de l’actionnaire inactif (volontaire ou non) • L’actionnaire actif retire plus d’argent de l’entreprise que l’inactif • La croissance de l’entreprise est difficilement comblée par le réinvestissement des bénéfices • Conflit : rendement courant sous forme de dividendes ou réinvestissement et croissance à long terme Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
Changement de type de propriété Consortium de cousins 3e génération • Les actionnaires inactifs sont encore plus nombreux • Ces derniers se distancent encore plus de la gestion et la confusion s’accentue sur leur rôle • La croissance de l’entreprise exige du financement externe, tant par dette que par fonds propres • La tension entre le rendement courant sous forme de dividendes ou le réinvestissement des bénéfices et la croissance à long terme s’accentue Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
2. Les pressions sur les liquidités Contrôle par la famille Forces familiales/ Contraintes personnelles Activités de l’entreprise/ Contraintes de marché Besoins financiers de l’entreprise Besoins financiers des actionnaires Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004 TM de Visscher & Company
Facteurs qui augmentent les pressions pour des liquidités • Facteurs occasionnels • mort d’un actionnaire • divorce d’un actionnaire • faillite personnelle • opportunités d’affaires • autres crises financières personnelles Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
Facteurs qui augmentent les pressions pour des liquidités (suite) • Facteurs familiaux • affaiblissement de l’engagement des membres de la famille • reconnaissance limitée de la contribution des inactifs au succès • de l’entreprise • conflits entre les actifs et les inactifs • dépendance importante des actionnaires du revenu de l’entreprise • responsabilités familiales importantes chez les actionnaires • concentration des actionnaires dans le même groupe d’âge Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
Facteurs qui augmentent les pressions pour des liquidités (suite) • Facteurs financiers • écart entre les attentes et les réalisations en termes de • rendement courant • incapacité des actionnaires d’accéder à l’augmentation de la • valeur de leurs actions • rendement total (courant plus gain en capital) faible • besoin des actionnaires de diversifier leur investissement • opportunités de réinvestissement à l’extérieur intéressantes pour • les actionnaires Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
Comment contourner ces problèmes ? • Adoption d’une politique de dividendes adéquate • Plans de rachat d’actions • Planification des besoins financiers pour la retraite Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
Politique de dividendes Les écueils d’une politique de dividendes • Une politique régulière peut créer des attentes • Attention au cycle de liquidité inversé • Si le rendement réalisé à l’interne est supérieur au rendement exigé pour un niveau de risque semblable, vaudrait mieux réinvestir dans l’entreprise • Tous les actionnaires reçoivent de l’argent alors que tous n’en ont pas nécessairement besoin Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
Cycle de liquidité inversé Investissement non liquide Baisse de la Demande d’un profitabilité et des rendement courant flux élevé Peu de fonds disponibles pour réinvestissement Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
Rendement exigé REi = TSR + ßi (RM – TSR) x (1+ PLi) x (1-EFi) Rei = Rendement exigé sur le titre i TSR = Taux sans risque ßi = Beta du titre i, une mesure de sa volatilité par rapport au marché (ßm = 1) RM = Rendement du marché Pli = Prime de liquidité sur le titre i (varie entre 0 et 1) Efi = Effet familial sur le titre i (varie entre 0 et 1) Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
Étapes dans l’élaboration d’unepolitique de dividendes • Formuler un énoncé de mission, développer une vision stratégique de l’entreprise • Déterminer les besoins de liquidité et les attentes des actionnaires • Mettre en place des programmes de liquidité pour les actionnaires • Établir une politique de dividendes Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
Éléments d’une politique de dividendes • Qui décide ? Le CA mais… • Combien ? Tenir compte des Flux de trésorerie disponibles (FTDD), du bilan, des autres limites possibles • Devrait-on payer ? En principe, l’objectif est la maximisation de la valeur des actions… • Qui devrait-on payer ? Émission d’actions privilégiées pour les actionnaires inactifs ? Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
Éléments d’une politique de dividendes Mises en garde • Faire preuve de flexibilité : trop de rigidité nuira à la longue mais être assez ferme afin de contrôler les attentes • Plus l’entreprise vieillit, plus la politique de dividendes devient un défi Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
Plan de rachat d’actions Objectifs : • Répondre aux pressions des actionnaires qui veulent des liquidités sans mettre en danger la survie et la croissance des entreprises • Fournir un mécanisme d’évaluation des actions Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
Plan de rachat d’actions – façon de faire • Choisir une ou plusieurs formules d’évaluation des actions • Prévoir une période par année (ex : 45 jours) pendant laquelle les actionnaires qui veulent vendre leurs actions peuvent le faire • Un % des FTDD est mis de côté pour cela • Ce % doit permettre le respect de certains ratios, contraintes de contrat de prêts, etc. Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
Planification des besoins financiers pour la retraite L’objectif est de tenter de réaliser l’adéquation entre 1) Les besoins de la personne qui se retire et son conjoint • La capacité qu’a l’entreprise de subvenir à ces besoins Le principe est d’établir la valeur à laquelle le transfert s’effectue en fonction des besoins de l’un et des capacités de l’autre Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
Planification des besoins financiers pour la retraite Les étapes dans la définition des besoins • Discussion en termes généraux des besoins de l’entreprise • Établissement, par les prédécesseurs, de leurs objectifs financiers, pour la famille et la communauté • Estimation des besoins financiers des parents. Et du montant qu’il est nécessaire d’accumuler pour soutenir le niveau de vie des parents Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
Planification des besoins financiers pour la retraite Les étapes dans la définition de la capacité • Reconnaître que l’innovation et le développement est essentiel à la survie de l’entreprise • La survie dépend aussi de la capacité de l’entreprise à attirer et retenir du personnel compétent et motivé • Afin de soutenir sa croissance, l’entreprise doit disposer de suffisamment de fonds pour maintenir sa capacité bénéficiaire investissements dans les immobilisations et développement d’une organisation à la hauteur Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004
Planification des besoins financiers pour la retraite L’idée est de fixer la valeur de vente au prix le plus bas possible qui assure à la fois la rencontre des besoins de la génération précédente et la capacité de payer de la génération qui prend la relève, tout en tenant compte de la notion d’équité envers les autres enfants qui ne joignent pas l’entreprise • Si cette équation ne peut être résolue, c’est peut-être le temps de considérer la continuité autrement. Louise St-Cyr, HEC Montréal, hiver 2004