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Le Pont Mirabeau (extraits) Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine. Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure […]
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Le Pont Mirabeau (extraits) Sous le pont Mirabeau coule la SeineEt nos amoursFaut-il qu’il m’en souvienneLa joie venait toujours après la peine. Vienne la nuit sonne l’heureLes jours s’en vont je demeure […] Passent les jours et passent les semainesNi temps passé Ni les amours reviennentSous le pont Mirabeau coule la Seine Guillaume Apollinaire Pause lecture… Coule la Seine de Fred Vargas
Questions à se poser : • ACTIVITÉ 1 • Quelles sont les fonctions de la première et quatrième de couverture d’une œuvre ? • ACTIVITÉ 2 En quoi la connaissance d’un auteur permet-elle de mieux entrer dans l’œuvre ?
Le lieu et atmosphère de l’histoire : Paris, la nuit Ombre d’un inspecteur (chapeau, manteau, bedonnant) L’ombre d’un homme assis Banc public le long des quais là… où coule la Seine…
Ligne de force de l’image qui sépare le personnage en deux : rôle de ce personnage ? La collection, l’auteur, le titre, le genre et l’éditeur en bas de la photographie Un sol pavé Symbole : la verticalité, la chute vers l’enfer, la misère et les bas-fonds L’ombre d’un homme recroquevillé en bas des marches L’ombre d’une rambarde Des escaliers métalliques « descendants »
Illustration de Baudoin pour la nouvelleSalut et Liberté, p. 14 lampadaire Portemanteau Dessin réalisé à l’encre de Chine, pointe retournée pour épaissir le trait. un homme seul, triste, sombre presque effrayant, en position d’attente mais aussi d’observation Un homme assis sur un banc public une bouteille à ses pieds
Illustration de Baudoin pour lanouvelleSalut et Liberté, p. 14 lampadaire Extrait de la nouvelle porte manteau Commentaires de l’éditeur etcritique de l’œuvre par la presse Un homme assis sur un banc public une bouteille à ses pieds
Avant goût…. Salut et liberté :Adamsberg reçoit des lettres anonymes tandis qu’un mystérieux clochard s’installe avec son bric-à-brac en face du commissariat. Ceci n’est pas un hasard...La nuit des brutes :La nuit de Noël, une femme est précipitée dans la Seine, son corps est retrouvé deux jours plus tard. Adamsberg se met sur la piste du tueur de Noël.Cinq francs pièce :Pi, un pauvre diable au prénom à moitié effacé sur le registre d’état civil vend des éponges pourries qu’il trimballe dans son Caddie Martin, un soir ; il est témoin d’une tentative de meurtre.
Activité 2 : … et son auteur (source : www.polarnoir.fr) 1. ……………………………………………………………. Fred Vargas est née à Paris en 1957. Fred est le diminutif de Frédérique. Vargas est son nom de plume pour les romans policiers. Sa sœur jumelle Jo, peintre, a également adopté le pseudonyme de Vargas, et c’est même elle qui la première le trouva, l’empruntant au personnage joué par Ava Gardner dans La Comtesse aux pieds nus. Pendant toute sa scolarité Fred Vargas ne cesse d’effectuer des fouilles archéologiques ; après le bac elle choisit de faire des études d’histoire. Elle s’intéresse à la préhistoire, puis choisit de concentrer ses efforts sur le Moyen Âge. Actuellement ses recherches d’historienne archéologue portent sur les ossements animaux du Moyen Âge. Quand elle parle de sa formation, la personnalité et l’enseignement de son père y tiennent un rôle déterminant. Elle a débuté sa « carrière » d’écrivain de roman policier par un coup de maître. Son premier roman Les Jeux de l’amour et de la mort, sélectionné sur manuscrit, reçut le Prix du roman policier du festival de Cognac en 1986 et fut donc publié aux éditions du Masque. Fred Vargas, mère d’un petit garçon, vit actuellement à Paris. 2.……………………………………………………………………….. Que voulez-vous que je vous dise ? Je suis née de père et de mère, c’est déjà ça de pris. Sachez que mon frère aussi est né de père et de mère, c’est une tradition dans la famille, chacun son truc. Je n’étais pas toute seule dans l’œuf, ma sœur jumelle était là qui m’a tenu compagnie dans le petit habitacle maternel durant huit mois. Elle est née dix minutes avant moi, c’est là un détail passionnant, et puis j’ai suivi. Nous voilà donc dehors, à Paris, un 7 juin, qu’est-ce qu’on va faire ? C’est passionnant. On nous noue d’urgence des bracelets de couleur aux poignets pour ne pas nous confondre. On nous prénomme : Joëlle pour ma jum’ (qu’on appelle aussitôt « Jo » par flemme, certainement) et Frédérique pour moi (qu’on appelle illico « Fred » par flemme, je suppose). Mon frère Stéphane avait été nommé « Steph » par flemme, je présume. Dans la famille, on est assez économe sur les prénoms, chacun sa manière. Quand je vous dis que tout cela est passionnant, vous voyez que je ne vous raconte pas des blagues.Je ne me suis pas quittée, avec ma jumelle, si vous me suivez bien. Tout ce qu’elle savait faire, je ne le faisais pas et vice-versa. Ainsi, pas de rivalité en vue, et une grosse économie d’énergie, une astuce formidable. Si bien que je suis devenue à moitié compétente dans les choses de la vie, et elle de même. Je poursuis cette histoire qui, je le sais, vous tiens en haleine : Jo s’est mise à peindre très tôt, j’ai lâché le crayon aussi sec. Sans vocation, j’ai tourné côté sciences, archéologie médiévale. Je suis toujours archéologue, et ma sœur est toujours peintre. Je discute ses tableaux comme elle corrige mes textes. Ah oui, le polar, j’oubliais. Pour me divertir de temps à autres du Moyen Âge, je voulais faire de l’accordéon (si vous avez suivi la logique de cette époustouflante histoire, vous aurez déduit finement que ma jumelle était portée côté musique classique, et donc, moi, accordéon). Je me suis acharnée sur cet instrument pendant dix ans, avec une absence de talent stupéfiante. Un beau soir, émergeant d’un chantier de fouilles, j’ai trahi mon accordéon, qui me le rendait bien, et j’ai fait l’acquisition d’un cahier propre et d’un feutre neuf pour écrire un polar. Allons-y. J’ai continué.Un autre beau soir, ma sœur m’a dit : « Pourquoi écris-tu ? ». Et j’ai fait cette réponse, devenue historique : « Je ne sais pas. » Je ne sais toujours pas. Pas mal, non ? 3. …………………………………………………………………….• Les Jeux de l’amour et de la mort. Éd. Originale, 1986 / Le Masque, 1997. (Prix du festival de Cognac) • Ceux qui vont mourir te saluent. Éd. Originale Viviane Hamy, 1987. / J’ai lu, 2001.• Debout les morts. Éd. Originale Viviane Hamy, 1995. / J’ai lu, 2000. (Prix Mystère de la critique 1996)• Un peu plus loin sur la droite. Éd. Originale Viviane Hamy, 1996. / J’ai lu, 2000.• L’Homme aux cercles bleus. Éd. Originale Viviane Hamy, 1996 / J’ai lu, 2002. • Sans feu ni lieu. Éd. Originale Viviane Hamy, 1997. / J’ai lu, 2001.• L’Homme à l’envers. Éd. Originale Viviane Hamy, 1999. / J’ai lu, 2002. (Grand Prix du roman noir de Cognac 2000)• Les quatre fleuves. Éd. Viviane Hamy, 2000. (Prix Alph-Art du meilleur scénario au festival d’Angoulême 2001) • Pars vite et reviens tard. Éd. Viviane Hamy, 2001. (Prix des libraires)•Coule la Seine. Éd. Originale Viviane Hamy, 2002 / J’ai lu, 2004. (Recueil de trois nouvelles)• Critique de l’anxiété pure. Éd. Viviane Hamy, 2003.• Salut et liberté, Éd. J’ai lu 2004.• Sous le vent de Neptune. Éd. Viviane Hamy 2004. • La Vérité sur Cesare Battisti. Éd. Viviane Hamy 2004, collection Bis (poche).• Dans les bois éternels. Éd. Viviane Hamy 2006, collection Chemins nocturnes.•Un lieu incertain • Travail à la maison pour : …………………………………… • Relisez attentivement ces trois documents et nommez leurs différences. • 2. Comment se décrit Fred Vargas ? Sur quel ton ? Quels traits de caractère peut-on dégager de son écrit ? • 3. Observez attentivement puis relevez les champs lexicaux dominant les titres de ses œuvres. Que constatez-vous ? • 4. Quel est l’univers de Fred Vargas ? Que connaissez-vous de cet univers ? . Éd. Viviane Hamy 2008.