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ORDRE D’OPERATIONS FEUX DE FORETS SAISON 2014. *Les éléments nouveaux apparaissent en violet avec le sigle :. 1 LES MESURES PREVENTIVES. Choix du dispositif préventif
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ORDRE D’OPERATIONS FEUX DE FORETS SAISON 2014 *Les éléments nouveaux apparaissent en violet avec le sigle :
Choix du dispositif préventif • Quand : lors de la réunion météo du soir, du matin ou en cours de journée et après un contact téléphonique avec le cadre prévisionniste du COZ Sud. • Avec quoi : les données météorologiques en provenance de l’antenne de Valabre, l’évolution de ces paramètres et la prise en compte de données opérationnelles (contexte particulier, remontée d’information du terrain). • NB : la « vitesse de propagation » est appelée désormais « indice de propagation ». • Qui : l’officier de permanence du CODIS jusqu’au niveau sévère ou l’officier de garde départemental à partir du niveau très sévère. • Concertation : avec le cadre ONF et si besoin avec d’autres services compétents tels que l’ONCFS par exemple ainsi que le chef du groupement territorial ou en son absence l’officier de garde de groupement.
Les moyens préventifs • Le gué aérien : • En cas de détection de feu, le CODIS est immédiatement informé et donne les instructions au pilote, notamment l’opportunité de largage, en l’absence de personnels au sol. • Le département des Alpes de Haute-Provence est partiellement couvert par la reconnaissance GAAR.
La surveillance terrestre: • Les vigies : 4 vigies principales et 5 points hauts pouvant servir de vigies secondaires. • La vigie de Lure est activée uniquement à partir du niveau très sévère ou au regard d’un contexte particulier (pression incendiaire, etc…). • Un système expérimental de détection automatique d’incendie de forêt, sera testé pendant l’été 2014 sur le site du défend situé dans le Sud du département. Les données seront traitées au niveau du CTA/CODIS. • Les patrouilles de surveillance de la forêt ONF (surveillance des massifs avec 1 forestier ONF) : activation uniquement le week-end. • Les autres patrouilles : lacustres (surveillance des feux liées au camping sauvage aux abords de certains lacs), ONCFS, Gendarmerie Nationale et Police Nationale, écogardes des Parcs Naturels Régionaux du Verdon et du Lubéron, patrouilles terrestres des sapeurs-pompiers sur le sentier martel, MAS (Modules Adaptés de Surveillance des massifs, détachements militaires). Nouveau
Les patrouilles armées • Ces moyens sont prépositionnés sur le terrain au cœur des massifs à risques. • Les patrouilles CCFL de l’ONF : « CCFL ONF + nom du massif » • Les patrouilles CCFL du SDIS : « CCFL + nom du CIS » • Les GIFF mis en position préventive.
Les permanences dans les Centres d’Incendie et de Secours • Mise en place à la demande du CODIS, en complément de l’effectif vacataire saisonnier, à partir du risque sévère. • Horaires 13h00 à 19h00 (variations possibles en fonction du niveau de danger). • Objectif : départ immédiat sur feu naissant ou en renfort sur feu déclaré. • Rappel : Possibilité d’assurer un autre départ en intervention avec remplacement immédiat des personnels affectés au piquet feu de forêt et obligation de tâches opérationnelles et formatives pendant la garde casernée.
La réponse minimum au danger Dispositif SDIS
La réponse minimum au danger : Les patrouilles CCFL et les groupes d’intervention, sont mis en place sur le terrain en fonction des risques. Dans ce contexte, les patrouilles CCFL et les groupes d’intervention peuvent couvrir une ou plusieurs zones.
Les moyens disponibles Les moyens terrestres départementaux Nouveau
Les GIFF • 2 GIFF de groupement • - Groupement Centre : • 2 CCFM + 1 CCFM (Compagnie de Barcelonnette) + 1 CCFM (Compagnie de Sisteron) • - Groupement Sud : • 3 CCFM + 1 CCFM (Compagnie de Sisteron) • Leur indicatif est « GIFF Centre ou GIFF Sud ». • 7 GIFF de compagnie • Leur indicatif est « GIFF + nom de la compagnie »
Rappel : Pour des raisons de sécurité, un GIFF ne peut comporter plus d’un CCFM non doté de système d’autoprotection. En cas de mise en œuvre du dispositif, les personnels de ce CCFM se répartissent dans les trois autres CCFM + équipage VLHR. • Planification alternée 4 jours/3 jours du 16 juin au 28 septembre 2014. • Constitution pour 13h00 dans un CIS (envoi des documents administratifs au CODIS, contact avec l’agent ONF sur les circuits et la connaissance des ouvrages DFCI notamment). • Rappel : Pour les CIS fortement éloignés du lieu de constitution du GIFF ou lorsque les personnels ne peuvent se libérer avant 12h00, le roulage du CCF depuis son CIS ne peut débuter qu’à 12h30. • Autonomie des GIFF (carburant, alimentation, disponibilité des personnels) de 24 heures.
Rappel :Le déplacement des GIFF en roulage lors du positionnement ou d’un changement d’emplacement à la demande du CODIS, doit être effectué sans gyrophare ni feux de croisement. • Les GIFF sont stationnés en un point fixe identifié au CODIS et seul le CODIS peut autoriser le mouvement des GIFF lors d’un repositionnement tactique ou pour un engagement opérationnel. • Rappel : Une cartographie des points de pré positionnement des GIFF est annexée à l’OOFF 2014.
FMA lors des GIFF • Actions systématiques à réaliser lors de la mise en place d’un GIFF: • Le contrôle des EPI. • La présence des masques de fuite avec leur mise en place sur les ceinturons. Rappel : Les ponchos ne doivent plus être utilisés. • La mise en œuvre de l’autoprotection en mode normal et secours et la maîtrise par les personnels des actions à réaliser lors d’un repli d’urgence. • Manœuvre à réaliser au choix (une à minima) : • Autodéfense/autoprotection du groupe lors d’un repli d’urgence. • Etablissement simultané de 2 LDV 250 jusqu’à 280 mètres. • Ligne d’appui statique avec 4 LDV 250 à 120 mètres. • Manœuvres de retournement. • Afin de préserver les personnels et la capacité du groupe, les établissement seront réalisés à distance réduite et en tenue allégée.
Le groupe léger : Composition : 4 CCFL dont un incluant le chef de groupe. L’indicatif radio est « groupe léger 1, 2, 3 etc… » Le groupe lourd : Composition : 1 VLHR (le chef de groupe est issu d’un CIS doté d’un CCFS) + 2 CCFS. L’indicatif radio est « groupe lourd 1, 2, 3 etc…». Le groupe urbain : Composition : 1 VL (chef de groupe) + 2 engins de lutte contre les feux urbains (équipés d’une motopompe flottante ou d’un turbopompe et/ou d’une MPR lorsque les CIS concernés en disposent). L’indicatif radio est « groupe urbain 1, 2, 3 etc…». Le groupe alimentation : Composition : 1 VLHR (chef de groupe) + 3 CCGC + 1 engin avec MPR. L’indicatif radio est « groupe alimentation 1, 2, 3 etc…». Rappel : Exceptionnellement et uniquement lorsque les délais d’acheminement ou/et les conditions d’accès au sinistre sont défavorables, un CCFS peut remplacer pour emploi un CCGC. Il devra être prioriser alors la contenance en eau (CCFS ayant au moins 7000 litres d’eau) et/ou le gabarit.
Le commando feu de forêt : Composition : • 1 VLHR (chef de groupe provenant de la compagnie d’affectation du commando), • 6VLHR identifiées par le CODIS regroupant 20 personnels, • le véhicule commando (prise en compte de l’alimentation pour l’ensemble du personnel commando) • 1 CCF 4000. Les personnels armant le commando doivent être en capacité de pouvoir assurer la mission dans la durée et avec les équipements individuels nécessaires (EPI, éclairage individuel, etc.). Nouveau
L’engagement des moyens : Sur feu naissant sans risque de propagation au massif forestier et hors feu de culture, le CODIS engage systématiquement : • 2 CCFM du/ou des CIS de proximité. Un CCFL peut être également engagé lorsque des problèmes d’accessibilité sont identifiés par le CODIS et/ou le CIS. Sur feu naissant avec risque de propagation au massif forestier, sur feu de culture, notion de mitage ou en l’absence de renseignements complémentaires, le CODIS engage systématiquement au moins : • 2 CCFM du/ou des CIS de proximité, • le déplacement vers le départ de feu d’au moins un GIFF positionné en préventif (si activé), • 1 CCFS de proximité (si le CIS en est doté) en plus des deux CCFM, • l’officier de garde du secteur, • l’engagement de l’HBE et la demande d’intervention d’un GAAR auprès du COZ Sud.
En renfort départemental : • Les GIFF en renfort sont directement engagés à leurs arrivées, ou se constitueront en GIFF au point de transit. • Un CCGC est engagé systématiquement en appui du 1erGIFF. • L’engagement de GIFF supplémentaires de manière concentrique (de la compagnie la plus proche à la plus éloignée). • Le CODIS veillera à garantir la couverture opérationnelle au moyen de GIFF éloignés si nécessaire.
Nouveau A partir de 3 GIFF engagés, le CODIS engage systématiquement : • Engage systématiquement : • L’officier de garde de groupement (FDF4) concerné par l’incendie, • deuxautres FDF4, autres OGG et/ou chef de colonne de l’équipe de renfort de l’Etat-Major (fonctions officier AERO et officier RENS Terrain), • un VPC avec 3 cadres FDF3 (OGS de manière concentrique et/ou officiers de l’équipe de renfort de l’Etat-Major), • le groupe alimentation, • 1 soutien sanitaire. • Veille systématiquement à ce que : • un point de transit soit constitué, • une fonction « officier AERO » soit tenue.
Renfort extra-départemental : GIFF en renfort hors 04, le CODIS procédera à l’engagement : • D’un GIFF positionné en préventif situé à proximité, le CODIS devant organiser son remplacement sur le secteur. • A défaut, un GIFF de la compagnie la plus proche. • A défaut, un autre GIFF de compagnie pris de manière concentrique. Rappel : Les personnels mineurs ne participent pas aux renforts extra-départementaux
Colonne Alpes 04/05 : • Colonne mixte 04/05 mise à la disposition du COZ sud. • Chaque département fourni en alternance, soit 2 GIFF et le chef de colonne, soit 1 GIFF, un groupe de soutien et l’adjoint au chef de colonne. • Les CODIS 04 et 05 préciseront le lieu et horaire du PRM. • Constituée uniquement avec des engins de lutte double-cabine et dans la mesure du possible auto-protégés. • Si la demande de colonne concerne un département limitrophe, les groupes de chaque département effectueront le transit sans attendre le ou les groupes provenant de l’autre département. • Le soutien logistique du SDIS 04 est composé du VTU MEE ou BRA avec lot logistique. Rappel : Le chef de colonne est notamment tenu, de récupérer avant le départ la pochette d’engagement extra départemental (1 sacoche au CODIS et une au CIS Manosque), un portatif ANTARES (mise en place début été 2014) et d’adresser au DDSIS pour l’EMIZDS Sud, un compte-rendu de son intervention, dans la semaine qui suit le retour de mission. Nouveau
Les relèves : • Les relèves extra-départementales sont organisées entre les chefs de centres concernés et le CODIS qui définit les modalités (heures, lieu et moyens de transport). • Les relèves doivent être favorisées avant la tombée de la nuit. • Favoriser l’envoi d’un conducteur avec VTP se consacrant uniquement au transit des personnels relevés. • Possibilité de faire appel à l’envoi d’un autocar de société privé lorsque les relèves concernent un nombre important de personnels.
L’Hélicoptère Bombardier d’Eau « Ecureuil B3 » : Prioritairement basé au Centre d’Incendie et de Secours de Digne-les-Bains de début juillet à début septembre, ces missions sont : • Attaque des feux naissants. • Reconnaissance et évaluation du feu. • Renfort sur feux déclarés, notamment en sites accidentés. • Traitement des sautes de feu et des lisières. • Evacuation d’urgence de personne menacée, sur décision du COS. • Autres opérations au profit du CODIS. • Guidage des moyens aériens (uniquement si le cadre HBE est AERO 3) • Surveillance et traitement des reprises.
Des dépôts de kérosène (600 litres) servis par les sapeurs-pompiers sont constitués à : • Riez, • La Motte du Caire, • Saint André les Alpes, • Saint Etienne les Orgues, • Manosque • La Palud sur Verdon. Rappel : En zone urbaine, seules les DZ de Manosque et de Digne-les-Bains sont homologuées et peuvent recevoir l’HBE. Rappel : Lors de chaque phase de décollage (mission opérationnelle, entraînements ou vols techniques) le pilote devra afficher le code transpondeur 4626. L’utilisation de ce code permet une meilleure coordination des différents moyens aériens engagés sur un même feu.
Les Avions Bombardier d’Eau (ABE) : • Ressources disponibles en 2014 : • 12CL415 : 10sur Marignane et2 à Ajaccio • 9S2F : 5sur Marignane, 2sur Bastia et 2sur Carcassonne • 2DASH 8 : sur Marignane uniquement • 3BEECH
Les moyens de la Sécurité Civile : • La section feu de forêt (GIFF). • La section d’appui (engin de travaux publics lourds). • Le DIR (Détachement d’Intervention Retardant avec élément de commandement et de liaison, une section retardant, une unité de fabrication et de ravitaillement). • Le DIH (Détachement d’Intervention Héliporté pour attaque de feux inaccessibles). 3.3.4 Les moyens militaires de renforts : • Les MAS (Modules Adaptés et de Surveillance). • Les SMI (Sections Militaires Intégrées pour surveillance, traitement des lisières et coupe-feu).
La chaîne de commandement départementale : Trois niveaux de commandements sont en position d’astreinte 24h00/24h00 et 365 jours par an sur le département des Alpes de Haute-Provence : • 1 Officier de Garde Départemental (OGD), • 3 Officiers de Garde de Groupement (OGG), • 9 Officiers de Garde de Secteur (OGS). En fonction de l’importance du sinistre tout en partie de cette chaîne sera envoyée sur les lieux pour tenir les fonctions suivantes : • Commandant des opérations de secours, officier AERO, officier de sécurité, officier point de transit, chef de secteur, toutes les fonctions dans un poste de commandement. A la demande du CODIS, les cadres d’astreinte se rendent sur les lieux du sinistre où leur mission sera désignée par le Commandant des Opérations de Secours. Ce dernier pourra également utiliser les compétences des cadres de proximité présents sur les lieux.
L’équipe de renfort de l’Etat-Major : Cet échelon de commandement repose sur des cadres de l’Etat-Major souhaitant réaliser des astreintes supplémentaires. Elle est composée au maximum : • d’un chef de colonne (minimum GOC4/FDF4), • d’un chef de groupe (minimum GOC3/FDF3), • d’un officier de permanence CODIS (minimum GOC3/FDF3/fonction OP CODIS), • d’un préventionniste (minimum GOC3/FDF3/PRV 2). Lorsqu’elle est constituée et selon son dimensionnement, l’équipe de renfort peut être engagée pour : • assurer des fonctions spécifiques (préventionniste), • renforcer le CODIS (officier de permanence CODIS), • participer à l’armement d’un VPC, • renforcer la chaîne de commandement départementale.
Les Véhicules Poste de Commandement (VPC) : Deux Véhicules Poste de Commandement (VPC Sud et VPC Centre) sont à la disposition de la chaîne de commandement. Un VPC et son échelon de base de commandement (voir plus bas) sont systématiquement engagés dès lors qu’un chef de colonne est nécessaire sur une opération. Seul l’officier de permanence du CODIS peut redimensionner cet envoi en fonction des éléments présents en salle opérationnelle (retarder l’engagement du VPC ou redimensionner l’échelon de commandement). Chaque VPC peut être utilisé séparément comme PC de colonne selon la répartition géographique suivante : • Intervention sur les compagnies de Manosque, Riez, Forcalquier et Sisteron : VPC Sud. • Intervention sur les compagnies de Digne-les-Bains, Castellane ou Barcelonnette : VPC de Centre.
Echelon de base de commandement : • Deux opérateurs du centre d’affectation du VPC. • l’OGS du secteur concerné. • Trois cadres FDF3 (OGS de manière concentrique et/ou officiers de l’équipe de renfort de l’Etat-Major), • L’OGG du groupement concerné +2FDF4(autre OGG et/ou chef de colonne de l’équipe de renfort de l’Etat-major). L’affectation des fonctions incombe au COS. Les personnels non titulaires des UV requises pour tenir une fonction pourront être employés temporairement dans l’attente de la montée en puissance.
Fonction d’officier AERO : • Il a pour indicatif « AERO + nom de la commune du départ de feu ». • Il est l’interface entre le COS et les ABE. • Il prend en compte les ABE sur le canal 30 puis sur l’AIR/SOL affectée au chantier. • Il demande les largages de sécurité aux ABE suite à la requête des chefs de secteur ou du PC. • Il détient obligatoirement l’UVF FDF4 • Le COS veillera à faire tenir cette fonction par un cadre détenant ces Unités de Valeurs Formatives, dès que la situation opérationnelle et les moyens dont il dispose le lui permettront.
Sécurité : la protection individuelle La protection individuelle est le souci permanent du commandant des opérations de secours mais aussi de chaque intervenant à son niveau. Elle peut être complète ou allégée sur ordre du chef d’agrès ou du chef de groupe, suivant les risques du moment. Dans tous les cas, le personnel interviendra en respectant la tenue réglementaire correspondant aux différentes situations opérationnelles arrêtées dans la note de service sur les tenues en intervention (extrait dans l’OOFF).
Sécurité : la protection collective et la conduite : Cinq fiches annexées à l’OOFF précisent : • Les modalités relatives au calage des véhicules • Les modalités relatives à la progression sur piste et au franchissement • Les modalités relatives au guidage • Les modalités de mise en œuvre de l’air respirable • Les modalités de mise en œuvre des masques de fuite
Sécurité : autodéfense/autoprotection du GIFF : Rappel : trois fiches annexées à l’OOFF précisent les modalités de mise en œuvre de l’autoprotection sur les CCFM en fonction de leur équipement : • CCFM de type 1 : Absence de bouton de commande de l’autoprotection à l’arrière du véhicule et mode de secours équipé avec une poignée de manœuvre. • CCFM de type 2 : Présence d’un bouton de commande de l’autoprotection à l’arrière du véhicule et mode de secours équipé avec une poignée de manœuvre. • CCFM de type 3 : Présence d’un bouton de commande à l’arrière du véhicule et mode de secours équipé avec un volant de manœuvre.
Rappel : Manœuvre d’autoprotection et utilisation de moyens hydrauliques complémentaires Lorsque il est décidé de mettre en œuvre l’autoprotection, l’emploi de moyens hydrauliques autonomes complémentaires de type canon manuel ou queue de paon (ne concerne pas les canons des CCFS manœuvrables depuis la cabine) est dangereuxcar : • il expose des personnels dans des zones ou la visibilité est nulle entraînant des risques d’accidents avec les véhicules pouvant être en mouvement, • en cas de rupture du tuyau par la chaleur, la perte de pression rendrait inefficace l’autoprotection et viderait très rapidement la cuve, • il expose les personnels à un fort rayonnement thermique et les mets dans l’incapacité éventuelle de rejoindre un CCF sécurisé.
Rôle du chef de groupe Le chef de groupe doit s’assurer que les personnels maîtrisent parfaitement la mise en œuvre du dispositif d’autoprotection en mode normal et secours et de l’air respirable pour les engins équipés. • Rôle du chef de centre La vérification d’acquisition des connaissances inhérentes aux différentes manœuvres et les modalités de mise en œuvre des matériels et techniques opérationnelles, incombe à chaque chef de centre avant la saison feu de forêt.
Sécurité : avec les Avions Bombardier d’Eau : • Interruption de largage : Elle est ordonnée par les termes «ne larguer pas, ne larguer pas» lorsque pour des raisons de sécurité le largage doit être interrompu. • Largage de sécurité : Il doit être demandé par les termes «demande de largage de sécurité»afin de procéder à la mise en sécurité d’un groupe menacé immédiatement par le feu. • Le processus de « sauvetage » : Les largages de sécurité des ABE ou/et de l’HBE et les moyens supplémentaires de localisation si nécessaire, sont engagés immédiatement conjointement par l’officier AERO ou/et le chef PC au nom du COS.
Rappel : risque électrique en opération feu de forêt Mise hors tension de ligne(s) : Cette opération est demandé par le CODIS auprès de l’opérateur de réseau concerné (RTE et/ou ERDF) uniquement lorsque les avions ont nécessité de devoir larguer à proximité des lignes concernées. Des courants résiduels pouvant toujours être présents, le travail sous les lignes pour les moyens terrestres est impossible, l’extinction sous la ligne par des moyens stationnés à proximité devant respecter les consignes ci-dessus. Mise en sécurité de ligne(s) également appelée « consignation de ligne(s) » : Cette opération intervient après la mise hors tension par l’opérateur de réseau et a pour but de permettre aux moyens terrestres de travailler sous les lignes concernées lorsque cela est nécessaire. Cette phase de l’opération se traduit souvent par une mise à la terre des ouvrages et un accord obligatoire de l’opérateur de réseau pour commencer le travail sous la ligne.
Procédure de mise hors tension et de mise en sécurité de ligne(s) : • évaluation par le COS de la nécessité de mettre hors tension et en sécurité la ligne(s), • identification de l’opérateur de réseau concerné : RTE et/ou ERDF (des ouvrages de plusieurs opérateurs peuvent être concernés), • identification de l’ouvrage : localisation de la ligne, plaque signalétique, aide éventuelle du « hiérarchique d’astreinte » dans le cadre de la PER, • demande du COS au niveau du CODIS avec justification des enjeux, • le CODIS fait une demande auprès de l’opérateur de réseau concerné en précisant l’opération : mise hors tension et mise en sécurité ou mise hors tension seule, • l’opérateur de réseau concerné informe le CODIS de la faisabilité avec les délais de réalisation, • si les contraintes sont trop fortes pour l’opérateur de réseau, celui-ci informe la préfecture qui arbitre la demande du SDIS.
Par anticipation, le CODIS est chargé dès le départ de feu de consulter la base donnée du réseau RTE présent en salle opérationnelle, et d’informer si besoin l’opérateur de réseau des lignes potentiellement impactées. Remise sous tension de ligne(s) : Le CODIS et le COS envisagent dans la mesure du possible, la possibilité de remettre sous tension les lignes avant la nuit, afin de permettre à l’opérateur de réseau de contrôler et autoriser la remise en service du réseau, ces opérations étant effectuées souvent par un hélicoptère. Nouveau
Nouveau Sécurité : les transmissions radios • Tout engin engagé sur un feu de végétaux doit travailler sur le canal 30 «RIS » et rendre compte directement au CODIS. Dès la mise en place d’un niveau de commandement « chef de groupe », les engins basculent sur le canal tactique attribué par le COS. • Cette mesure est essentielle pour garantir la prise en compte des moyens aériens qui se présentent sur un chantier, lorsqu’une fonction AERO n’est pas encore activée. • De même les GIFF, les patrouilleurs ONF, les CCFL ONF et ceux du SDIS sont en écoute sur le canal 30, les chefs de GIFF devant assurer en complément une veille la fréquence de niveau ¾ du groupe et, dans la mesure du possible, sur le canal 08.
Le canal 08 est veillé en permanence au CODIS (fonction sécurité/accueil), au Point de Transit (fonction accueil) et au Poste de Commandement (fonction sécurité). • Le PC (officier RENS), le COS, les chefs de secteurs et l’officier AERO sont en contacts permanents sur la tactique de commandement de niveau 1-2 • La fréquence tactique AIR/SOL est demandée par le COS auprès du CODIS et attribuée par le COZ Sud. • Seul l’officier AERO (ou le COS lorsque cette fonction n’est pas attribuée à un autre cadre), peut utiliser le canal AIR/SOL avec les ABE.
Sécurité : le Soutien Sanitaire Opérationnel (SSO) : • Règles d’engagement : • Application d’une grille de décision. • Sur demande du COS ou du chef de salle du CTA/CODIS en dehors des conditions définies dans la grille. • Engagement des moyens de proximité priorisés. • Peut être utilisé pour la prise en charge des victimes en attendant l’arrivée des secours médicaux. • Réponse de secours aux intervenants.
Suivi des opérations : • Effectuée par la CIIF SP/ONF/Gendarmerie chargé de rechercher les causes d’incendie sous l’autorité du procureur de la République. • Préservation si possible de la zone de départ de feu potentielle + indices (rubalise) • Eléments éventuellement à transmettre par le COS pour les enquêteurs : sens du vent, données météorologiques, développement du feu et ses indicateurs de progression, présence de foyer multiples et indépendants. • Le CODIS est chargé quotidiennement de transmettre au parquet un tableau exhaustif de l’ensemble des départs de feux dans le département. Utilisation des agents extincteurs : • Nécessiter d’optimiser des ressources plus faibles que dans d’autres départements. • Emploi de mouillant/moussant quasi systématiquement pour le traitement des lisières, le jalonnement et les attaques de flanc.
L’armement des engins : • Qualificationréglementaire nécessaire pour tenir l’emploi : • Equipier : FDF1 • Chef d’agrès : FDF2 • Chef de groupe : FDF3 • Chef de colonne ou de secteur : FDF4 • Chef de site : FDF5 • Officier AERO : FDF 4 • Sapeur-pompier mineur Le sapeur-pompier de moins de 18 ans doit être placé pendant toute la durée de l’intervention sous la surveillance d’un sapeur-pompier tuteur expérimenté en feux de forêts et ayant la qualité de chef d’équipe dans la mesure du possible ou à défaut 5 années de service effectif. Rappel : Les personnels mineurs ne participent pas aux renforts extra-départementaux