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Partir d’un texte En faire percevoir la structure En le présentant dans des versions plus ou moins développées ; la structure reste la même. En n’en conservant que les éléments pivots. Ce texte doit être simple court. Souvent il faut le simplifier, le raccourcir.
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Partir d’un texte • En faire percevoir la structure • En le présentant dans des versions plus ou moins développées ; la structure reste la même. • En n’en conservant que les éléments pivots
Ce texte doit être simple court. Souvent il faut le simplifier, le raccourcir. Ce sont des textes « sociaux », ou encore fonctionnels, à rôle instrumental. Prévoir aussi des textes produits à partir « d’actes de parole » : former un souhait, adresser une requête, émettre une objection, exprimer un doute, formuler une opinion, émettre une objection, rendre compte d’une hésitation, lancer un défi…
J’ai toujours considéré qu’il faut penser aux autres. Quand j’étais petite, je cueillais des fleurs sauvages. Je les vendais et je donnais l’argent pour les vieux du village J’ai été élevée dans l’idée qu’il faut toujours faire attention aux autres. Gamine, à la montagne, je me souviens d’avoir cueilli des bouquets de fleurs sauvages et, ensuite, d’être allée les vendre au profit des vieux du village. C’était ma première bonne action.
J’ai toujours considéré qu’il faut penser aux autres. Quand j’étais petite, je cueillais des fleurs sauvages. Je les vendais et je donnais l’argent pour les vieux du village. J’…… toujours ……………………………. qu’il faut ………………………………………... ...........................Quand j’…………………………………………,, je …………………………………..…………………………………………………………... Je ……………………………………………. et je ………………………………………………………… pour ……………………………………………………………………….. .
Premières transpositions
J’ai toujours considéré qu’il faut penser aux autres. Quand j’étais petite, je cueillais des fleurs sauvages. Je les vendais et je donnais l’argent pour les vieux du village J’ai toujourspensé aux autres. Petite, je cueillais des fleurs sauvages pour les vendre. Et je donnais l’argent pour les vieux du village J’aitoujoursété unrigolo.Bébé,quand ma mère était arrivée à me donner mon repas,j’aimais bien vomir un bon coup
Petit Toujours Dès la maternelle A la crèche déjà Alors que je marchais à quatre pattes • aimé faire des blagues, été taquin • fait le malin • été gourmand • eu peur du noir • été un petit dormeur • été désordonné • agacé mes professeurs Pensé aux autres
Toujours + Passé Composé Une action renouvelée autrefois + Imparfait Une action « rare » + P.Comp Un comble Un comble ???
Un comble ??? J’aitoujoursdétesté me brosser les dents. Il y a deux ans, je n’aimême pas pris de dentifrice quand je suis parti pour un séjour de deux semaines à la mer. « Déjà » + imparfait « Une fois » + p. comp. + « même » J’aitoujourseu besoin de liberté. Bébé je passaisdéjà par-dessus mon parc pour retrouver ma sœur dans la chambre à côté.
J’ai passé deux ans à épargner comme un fou. Mes copains dépensaient tout leur argent de poche ; moi, je collais mes chewing-gums sous mon bureau pour les reprendre le lendemain, et mes B.D. favorites, je les empruntais à la bibliothèque. C’est ainsi que j’ai pu m’acheter ma playstation. J’ai travaillé dur à l’école. Mes copains passaient leurs soirées devant leur télé ; et moi, pendant ce temps, je reprenais mes leçons et apprenais tout par cœur. C’est ainsi que je me suis retrouvé parmi les meilleurs.
L’opposition Ils………………., mais moi, je…………….. Tandis qu’ils ……….., moi, je……………... Alors qu’ils …………., moi, je…………….. Ils……………………..., moi au contraire …. S’ils ………………….., moi, je…………….. Quand ils……………. , moi, je ……………. Au lieu de…....comme ….., je …………….. Contrairement à …… qui ………., moi, je….
J’ai passé cinq ans à épargner le plus possible.Mes copains dépensaient leur argent dans les manèges ;moi, je mettais de côté mes chewing-gums pour les reprendre et continuer de les mâcher, et je partais lire à la bibliothèque mes B.D. favorites pour ne pas avoir à les payer.Résultat : au bout de cette période, j’ai pu m’acheter la playstation dont je rêvais J’ai passé tout le week-end à préparer mes contrôles.Mes copains jouaient au foot sous ma fenêtre ;moi, je me bouchais les oreilles pour ne pas les entendre et rester concentré. Et en plus des leçons, je m’entraînais à des exercices d’application. Résultat : je n’ai jamais eu d’aussi bonnes notes.
J’ai passé tout le week-end à préparer mes contrôles. Mes copains jouaient au foot sous ma fenêtre. Je les entendais crier, rire ; de temps en temps, leurs cris étaient plus forts : je devinais qu’une équipe venait de marquer. Il y en avais un au moins toutes les 5 minutes qui, les mains en porte-voix, m’appelait, cherchait à me persuader de les rejoindre. Moi, je me bouchais les oreilles pour ne pas les entendre et rester concentré. Pour couvrir leurs bruits, je récitais mes leçons à haute voix, en les hurlant presque même… je me balançais sur ma chaise comme pour me libérer un peu de cette envie de bouger, de courir et de crier avec eux. En plus des leçons, je m’entraînais à des exercices d’application. J’en faisais vingt, cent, mille. J’en reprenais que j’avais déjà faits pour voir si je pouvais gagner en rapidité. Le résultat fut là : je n’ai jamais eu d’aussi bonnes notes. Mon professeur n’en croyait pas ses yeux et mes copains, non plus n’en revenaient pas. Mes parents, quant à eux volaient sur un nuage. Il s’en est même fallu de peu qu’ils ne me soupçonnent d’ avoir triché.
En rentrant en classe, je pensais à tout ce que je pourrais lui faire pour me venger, comme l’électrocuter avec une pile dans ma poche. Je pouvais aussi lui faire manger un sandwich au caca de chien, ou l’envoyer aux travaux forcés quand je serais devenu président. J’ai pensé à ma vengeance toute la journée mais je n’ai pas réussi à trouver un truc assez horrible pour Diégo.
Diégo se plaint • Il m’a arraché une touffe de cheveux • Il m’a brûlé mes lacets avec un briquet • Il m’a tripoté le nez • Il m’a déchiqueté la fermeture éclair • Il m’a démonté les sinus • Il a ramené à 1,75 le taux de mon livret A • Il a dit que j’étais pas jojo • Il s’est écrasé sur mon porte-avions en hurlant « banzaÏ » • Il a embrassé ma copine • Il s’est assis sur mes pokémons
Un exemple assorti de plusieurs propositions
On a d’abord essayé des savons, mais on continuait de voir très bien la fleur ridicule de fille sur mon biceps. Alors on a utilisé les produits que Manu a trouvés dans le placard interdit de la cuisine. Ça a fait partir la fleur en une minute, mais pas que la fleur… On a dû aller chez le docteur qui m’a mis d’autres produits sur le bras pour le soigner. Et j’ai eu mal toute la journée, encore plus que si j’avais fait un vrai tatouage.
On lui a d’abord demandé de ne pas venir avec nous ; mais il s’est mis à nous suivre. Alors, on l’a ramené à la maison mais il est allé se plaindre à mes parents. On a finalement dû l’emmener avec nous et on a passé toute l’après-midi à le surveiller car il ne cessait de faire des bêtises.
Ils ont essayé de partir sans me le dire. Je les ai suivis Ils s’en sont rendu compte Ils m’ont ramené à la maison J’ai tout dit à mes parents Mes parents les ont obligés à me reprendre avec eux Je t’assure que je le leur ai fait regretter
Je leur ai d’abord demandé de me prendre avec eux. Mais ils ont essayé de partir en douce. Alors, je les ai suivis. Mais quand ils s’en sont rendu compte, ils m’ont ramené à la maison et je suis allé tout raconter à mes parents. Alors ils ont bien été obligés de me reprendre avec eux. J’ai passé l’après-midi à faire des bêtises rien que pour les embêter.
Il est préférable de faire produire aux élèves des textes dont l’instance d’énonciation est « incarnée » Autres exemples encore
- C’est la dernière fois que je t’appelle ! Au bout de deux minutes, elle se précipita dans ma chambre et m’attrapa par les oreilles. Elle me traîna jusqu’à la cuisine. Je me rebellai : - je ne dînerai pas. Je ne dînerai pas. Je veux finir mon cerf-volant Je m’échappai et retournai en courant dans ma chambre. Elle se transforma alors en furie. Elle fila droit à mon bureau. Et c’en fut fait de mon rêve. Mon cerf-volant inachevé était en mille morceaux.
Menace de la mère Première action de la mère Réaction de l’enfant - verbale - physique Deuxième action de la mère Résultat
J’ai eu du mal à me concentrer sur l’exercice de Mathématiques. Toute cette histoire m’occupait l’esprit. J’avais beau me pencher sur mes opérations, je ne pensais en fait qu’à le réaction que mes parents risquaient d’avoir. Le second paragraphe apporte des précisions
Le thème des efforts vains Quelles sortes d’efforts : (physiques ; scolaires ; intellectuels ; de comportements ; résistance à des travers, à des impatiences, à des impulsions …) Nature de la distraction : qu’est-ce qui peut à ce point occuper l’esprit du narrateur qui l’empêche de se concentrer
J’ai eu du mal à me concentrer sur l’exercice de Mathématiques. Toute cette histoire m’occupait l’esprit. J’avais beau me pencher sur mes opérations, je ne pensais en fait qu’à le réaction que mes parents risquaient d’avoir. J’ai eu du mal à faire des progrès au tennis, je n’arrivas pas à suivre les conseils de mon moniteur. J’avais beau tenir la raquette comme il me le disait, préparer bien à l’avance mes coups, j’avais à peu près trois balles sur quatre qui sortaient du court. J’ai eu du mal à obtenir son pardon. Il avait la rancune tenace. J’avais bon lui dire que je n’y étais pour rien, que jamais de ma vie j’aurais voulu lui faire tort, je sentais que son attitude envers moi avait changé et que j’avais perdu sa confiance.
Le père Lilou chercha un complice. Il pensa d’abord le prendre parmi les autres domestiques ; mais il réfléchit que tous étaient dévoués à leur maîtresse, et qu’ils étaient donc capables de le trahir. Pourtant, il avait besoin d’un complice. Comment allait-il pouvoir le choisir ?
Ludo chercha une cachette pour son trésor. Il pensad’abord le mettre sous le matelas de son lit ; mais il se dit que c’est toujours là que l’on met les trésors, et que le sien serait vite découvert. Pourtant, il lui fallait une cachette. Où pouvait-il en trouver une bonne ?
J’ai cherché un cadeau pour ma maman. J’ai d’abord pensé lui acheter du parfum ; mais je me suis dit que ce serait trop cher, et que je risquais de mal le choisir. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir lui offrir ?
Réinvestir des procédés
Monsieur Maladroit se dirigea vers le supermarché. A l’entrée, il y avait une grande pyramide de boîtes de conserve. Bon.Tu devines la suite ? - Miam, miam, s’écria Monsieur Maladroit. Je prendrais bien de la soupe pour le dîner. Il attrapa une boîte. Celle du dessus ?Bien sûr que non! Il n’y songea même pas ! Et toute la pile s’écroula.
Monsieur j’ai-peur-de-tout voulut apprendre l’informatique. Au premier cours, on lui dit de prendre la souris dans la main. Mon Dieu ! s’écria Monsieur J’ai-peur-de-tout… Mais c’est qu’elle va me mordre ! Tu devines la suite ? Il se leva d’un bon et partit en courant… Et il ne sut jamais se servir d’un ordinateur.
Exemples dans d’autres disciplines
Il y a deux sortes d'arbres : ceux dont les feuilles tombent en automne, ce sont les arbres à feuilles caduquescomme le chêne; etceux qui conservent leurs feuilles en hiver, ce sont des arbres à feuilles persistantes comme les conifères. Il y a deux sortes d’animaux : ceux dont les petits sortent directement du ventre de leur mère, ce sont les animaux vivipares, comme le chat; etceux dont les petits sortent d’un œuf que la mère a pondu, ce sont les animaux ovipares comme la poule.
En général, à deux ans, un bébé ne tête plus sa mère. En général, à deux ans, un bébé a cessé de téter sa mère. En général, un bébé tête sa mère jusqu’à deux ans. Il est rare qu’un bébé tête encore sa mère après deux ans. On trouve rarement des bébés qui tètent leur mère au delà de deux ans. Rares sont les bébés qui tètent leur mère après deux ans. La plupart des bébés sont sevrés à deux ans. Passé deux ans, un bébé ne tète généralement plus sa mère. En général, à deux ans, les bébés sont déjà sevrés.
L’eau s’évapore davantage quand la surface de contact avec l’air est importante. L’eau s’évapore plus vite quand la surface de contact est importante. Plus la surface de contact est importante, et plus l’eau s’évapore (vite). En élargissant la surface de contact, on fait évaporer plus vite l’eau. En augmentant la surface de contact, on favorise l’évaporation. Avec une surface de contact plus grande, l’évaporation est accélérée. La vitesse d’évaporation varie en fonction de l’importance de la surface de contact. La vitesse d’évaporation dépend de l’importance de la surface de contact. A quantité égale, l’eau mettra moins de temps à s’évaporer si la surface de contact avec l’air est importante.
La simulation globale • Installer progressivement un univers de fiction • Les individus qui le peuple se trouvent dans les interactions sociales en tout point comparables à celles qui se produisent dans une société ordinaire • Ces interactions sont pour ce qui nous intéresse de nature verbale qu’elles soient orales ou écrites • Elles conduisent à