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UD Moselle 5 décembre 2011. La crise n’est pas finie. Emplois. Première partie : origines de la crise. une crise systémique économique et financière sociale écologique globale idéologique. baisse de la part des salaires dans la valeur ajoutée problème de rentabilité du capital
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une crise systémique • économique et financière • sociale • écologique • globale • idéologique
baisse de la part des salaires dans la valeur ajoutée • problème de rentabilité du capital • financiarisation • exigence de rentabilité • entreprise comme marchandise • croissance financière et spéculation • exigence de rentabilité et l’incapacité des entreprises pour y répondre sur le long terme • endettement privé • crise des subprimes
Un partage primaire de la valeur ajoutée au détriment des travailleurs
Les dividendes versés, c’est autant d’argent qui ne va pas à l’investissement productif
La masse salariale et l’investissement productif sont devenus facteurs d’ajustement
Un système financier qui ne favorise ni l’emploi ni l’investissement • Sur la base de 100 en 2000, on a pour 2010 • Crédits bancaires = 180 • Emploi = 105 • Investissement = 141 • Conclusion: une partie des crédits bancaires va vers les opérations purement financières, voire spéculatives
La crise de 2008 et la crise des solutions capitalistes pour sortir de la crise • sauvetage des banques • dégradation des comptes publics • 1/3 du solde budgétaire lié à la conjoncture • 2/3 problèmes du passé • hausse des bénéfices des banques et des grandes entreprises • dégradation de la situation économique et sociale
La dette : parlons-en • Dette publique et dette privée • Le « pacte de stabilité et de croissance » ne s’intéresse qu’à la dette publique • quid de la dette privée?
Déficit budgétaire (2010) 130 mds €, 7,5% PIB • Facteurs de ce déficit: • Effet conjoncture (récession) 1,5 point • « Plan de relance » 1 point • Effet structure 5 points • Dette publique: 1800 mds € en 2013, multipliée par 2 en dix ans • Les charges d’intérêt de cette dette représentent plus de 10% des dépenses publiques
Les « Niches fiscales et sociales » dont bénéficient les entreprises • Coût total : 172 milliards d’euros, soit 5 fois plus que l’impôt sur les sociétés • (Chiffre 2010, Conseil des prélèvements obligatoires, Entreprises et « niches » fiscales et sociales, octobre 2010. • Niches fiscales : • 35 Md€ : dépenses fiscales (293 mesures), soit 14 % de recettes fiscales nettes de l’État • 71 Md€ : mesures dérogatoires déclassées • Niches sociales (91 dispositifs) : 66 Md€, soit 15 % des recettes de la Sécurité sociale, dont 31,5 Md€ sous la forme d’allègements généraux et d’exonérations ciblées. • Question: • Quelle place pour les salariés pour utiliser efficacement ces fonds? • Définition des objectifs • Contrôle de l’usage • Quelle réforme fiscale? • Une véritable révision des politiques publiques au service desz citoyens et non pour réduire les moyens des services publics
la dette publique et le temps • horizon infini • externalités positives • solidarité intergénérationnelle (impôts en contrepartie de l’emprunt)
légitimité de la dette publique • choix de société • choix discutables de nos gouvernements • baisse des impôts • hausse des dépenses inutiles • l’Etat réduit l’impôt sur les riches et leur emprunte ensuite ; de plus, il leur paie un intérêt • et au nom du déficit, il réduit les moyens publics (dépenses publiques et sociales)
règle d’or ou chape de plomb ? • fait impasse sur les débats de fond • s’oppose à la solidarité intergénérationnelle • effets pervers des programmes d’austérité
3 problèmes à résoudre • Quantité insuffisante des richesses • Conditions de création des richesses • travail • environnement • partage des richesses
un nouveau mode de développement pour un DHD • stratégie d’entreprises • choix politiques • droits et démocratie • Solidarités • Paix et désarmement • articuler propositions immédiates et de long terme
ce qu’il faut faire (cf. dix axes de propositions Cgt) • en France : • augmenter les salaires, les pensions, les minima sociaux ; • au-delà : • créer des emplois • établir une sécurité sociale professionnelle • mettre fin à l’austérité
revoir profondément les politiques publiques • mise à plat, conditionnement et contrôle de toute aide publique • réduire les dépenses inutiles et accroître les dépenses favorables au développement économique et social • réforme de la fiscalité : • augmenter l’impôt sur les hauts revenus, ceux du patrimoine et du capital • réduire la TVA • réforme de la fiscalité locale
créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits • développer des services publics de qualité • développer une politique industrielle
un cadre européen et international • complémentarité des niveaux d’intervention : exemples • au niveau européen • modifier les statuts de la BCE notamment pour • faire de l’emploi l’objectif prioritaire de la BCE, • autoriser l’achat des obligations émises par les Etats membres BCE, mais au service de l’emploi, de la recherche, de l’investissement… • Fonds européen de stabilité financière (FESF ) ou Fonds social et de solidarité • Euro
Au niveau mondial • Droits sociaux et environnementaux dans le monde • Lutte contre les paradis fiscaux • Coopérations
Exemples des mesures à prendre • établir un salaire minimum dans les pays européens ; • harmoniser la fiscalité du capital et notamment la base (assiette) de l’impôt sur les sociétés ; • créer une agence publique d’information sur les entreprises pour mettre fin aux pratiques scandaleuses des agences privées de notation. • mettre en place une politique industrielle pour éviter une division inadmissible du travail en Europe, certains (comme l’Allemagne) restant industriels, d’autres devenant des économies de service et de tourisme
Enjeu de syndicalisation pour créer des rapports de force et peser sur les choix • de politique économique • de gestion des entreprises • Rôle de la formation syndicale
Bénéfices des entreprises : comment changer la donne? • CAC 40: 82 mds € de bénéfices en 2010 • En pleine crise, les dividendes distribués au titre de 2008, 2009, 2010 sont plus généreux que ceux versés au titre de 2007 • Taux de distribution des bénéfices: • 2007: 37% • 2008: 44% • 2009: 62% • 2010: 48%