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Les fleurs en poésie. Avancer au clic. Renoncule Il est une fl e ur délicate Aux formes qui me flattent Au parfum volatil Aux couleurs subtiles Elle embellit mes potées Et se laisse délicatement regarder A la rose n'ayant rien à envier Elle serait prête à la détrôner.
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Les fleurs en poésie Avancer au clic
Renoncule Il est une fleur délicate Aux formes qui me flattent Au parfum volatil Aux couleurs subtiles Elle embellit mes potées Et se laisse délicatement regarder A la rose n'ayant rien à envier Elle serait prête à la détrôner Toutes deux se ressemblent En bouquets s'assemblent En arc-en-ciel de couleurs tendres Elle ne cesse de me surprendre Je vous parle de la renoncule Qui jamais ne sera ridicule Même reléguée en vase dans le vestibule Majestueusement dressée sur son pédoncule* Rochelle
TournesolCe jour-là, une formidable explosion de jaune se répandit sur toute la surface de la voûte céleste.Pendant un moment, il n'y eut plus le moindre recoin de bleu dans le ciel. Puis, tout le jaune se résorba vers un seul point, laissant le bleu reprendre sa place dans l'espace.Le jaune qui n'était jusque là qu'une tache informe se définit pour bientôt s'épanouir comme un bourgeon tourné vers le soleil.Une fleur sans pareille venait de naître dans le ciel. On la baptisa « tournesol » Auteur inconnu
Poésie en fleurs... Dans leur mystère, je les vois naître,Apportant avec elles, plaisirs et délices,Demandez-moi, qui peuvent-elles être !Voilà pour vous aider, quelques indices... Nobles, elles sont toutes en couleurs,Chacune son nom, chacune son langage !Je vous les présente en tout honneur,Dans leurs silences, écoutez leurs adages. Églantine en rose vous parle de bonheur,«Vivez vos moments heureux intensément.»Miss Marguerite, d'un regard enchanteur,Vous enseigne la fidélité, tout simplement... De Dame Camélia, toute fière et romantique,Apprenez : constance, estime, sont de rigueur;Elles sont nombreuses, Ô ! Belles et uniques,Quand elles parlent au soleil en fine douceur... Belle de nuit, Boule de neige et l'amie Rose,Elles vous chantent toutes, l'amour généreux,«Je vous aime» a dit Bouton d'or, et en prose,Le cœur rempli de joie, se sent bienheureux... Oui ce sont elles dont il s'agit, vous l'avez comprisNobles fleurs d'élevage, petites fleurs des champs,S'adressant aux cœurs qui se sentent défleuris:"Allez dans la nature, respirer nos parfums envoûtants« Plume.
Les fleurs du printemps Quand la ronde du temps ramène le printemps, Après des mois d’exil vers d’autres continents, La campagne s’éveille, rajeunie, reposée, Du sommeil que l’hiver lui avait imposé ; Aux abords des fossés, des routes, des rivières, Grimpant sur les talus, les tendres primevères Fleurissent ça et là, jaillissant en bouquet Au cœur d’une rosace au feuillage gaufré. Voisinant avec elles, timides et discrètes, Sous leurs feuilles en cœur, se cachent les violettes. Ouvrant leur tête fine en corolle étoilée, Les blanches pâquerettes s’égaillent dans les prés. Les fières marguerites, gracieuses et coquettes, Balancées par le vent, échangent des courbettes, Et le nez en trompette, les jonquilles dorées Déployant leurs pétales, hument l’air printanier. Mais les plus mystérieuses, ce sont les orchidées, Certaines qualifiées ‘d’abeille » ou « d’araignée », Petites sauvageonnes étranges et excentriques Tout aussi fascinantes que leurs sœurs exotiques. Hélène Guibbert
Jonquille Symbole lumineux du trépas de l’hiver, Couronne de soleil, capiteuse jonquille, Tu dores ta blondeur à l’écho d’une trille Dès qu’un secret appel orchestre l’univers ! Pour parer tes atours de l’écrin le plus vert, La nature en éveil pudiquement s’habille. L’heure lisse sa soie et le ciel se maquille Elevant le poète à l’extase du vers…. D’un élan généreux, tu célèbres l’offrande De ton pollen sucré que l’insecte quémande, Calice de senteurs sur l’autel de l’Amour. C’est le divin prélude à la saison promise, Miracle d’équilibre au fil du temps qui court Dans le fol tourbillon où le monde s’épuise. Renée Chabaud -Fages
Muguet… porte-bonheur !! Je sais que mon parfum est assez envoûtant, On dit que mes clochettes souvent portent bonheur. Si je n’étais muguet j’en serais rougissant Comme la fine rose, plus belle d’entre les fleurs. Ce pouvoir, je l’avoue, que chacun m’attribue Choque la modestie de mes blanches amulettes. Oui, je suis magicien, c’est Dieu qui l’a voulu Si chaque premier mai, je suis roi de la fête. Nicole Celette
La tulipe Moi, je suis la tulipe, une fleur de Hollande Et telle est ma beauté que l’avare flamand Paye un de mes oignons plus cher qu’un diamant Si mes fonds sont bien purs, si je suis droite et grande. Le jardinier divin a filé de ses doigts Les rayons du soleil et la pourpre des rois Pour me faire une robe à trame douce et fine. Nulle fleur du jardin n’égale ma splendeur Mais la nature, hélas ! n’a pas versé d’odeur Dans mon calice fait comme un vase de Chine. Théophile Gautier
Parfum de violette Elle sent bon, la violette, Première fleur du renouveau, Quand au ciel un petit oiseau Lance gaiement sa chansonnette. Elle sourit dans sa cachette Timidement, près du ruisseau, Elle sent bon, la violette Première fleur du renouveau. Ame tendre, fraîche et simplette Minuscule au pied du roseau, Un papillon qui fait le beau Se plaît à lui conter fleurette. Elle sent bon la violette… Suzanne Panizzi
Le chant du myosotis Ma corolle d’azur a salué l’aurore Dans les jardins, je viens d’éclore.. O vous que charmera ma douce majesté, Venez sourire à ma fragilité. Je suis petit, petit, mais si pur dans mes charmes. Devant moi – Dieu le veut – les haines se désarment. Venez tous, hâtez-vous ! Ma vie est courte, hélas ! Je vous consolerai de vos douleurs secrètes, Et moi, qui sais si bien émouvoir le poète, Je suis ivre d’amour. oh ! ne m’oubliez pas ! Yvonne Lire
La Pervenche Pâle fleur, timide pervenche Je sais la place où tu fleuris, Au pied des monts, ton front se penche Pour mieux charmer nos yeux épris ! C'est dans un sentier qui se cache Sous ses deux bords de noisetiers Où pleut, sur l'ombre qu'elle tache La neige des blancs églantiers Une source tout près palpite Où s'abreuve le merle noir ; Il y chante et moi je médite Souvent de l'aube jusqu'au soir. O fleur ! que tu en dis des choses A mon amour, quand je reviens, Quand tu me parles à lèvres closes, Et que mon cœur écoute le tien... Alphonse de Lamartine
Au cœur des roses Tout le ciel des étés se mire au cœur des roses : La candeur des matins, la tendresse des jours, La gloire des couchants sont à jamais encloses Dans le parfum soyeux de leurs mouvants atours. On y sent du bonheur les grâces fugitives, Des charmeuses saisons les changeantes couleurs, Les plaisirs éblouis et les ardeurs craintives, Les magiques soleils et les sources en pleurs. On y voit la fraîcheur des verdures luisantes, Des buissons étoilés de claires floraisons Et les secrets cachés dans les feuilles flottantes Sur les étangs de lune où glissent des frissons. Tout le ciel des étés se mire au cœur des roses Comme nuages d’or voguant au bleu du jour Apportent le reflet du mystère des choses Aux hommes oublieux des vrais rêves d’amour. Etiennette Kieffer
Le mimosaIl suffit d'un zéphyr,Dans ta belle livrée,Pour que d'un seul soupir,Je me vois enivré.Tu es le point vernal,D'une froide saison,De retour triomphal,Tu fleuris les maisons.Tes feuilles ciselées,Sur un port buissonnant,Gardent pour une année,Leur aspect verdoyant.Charmant le bord de mer,Quand la nature dort,Tu n'es pas un peu fier,Dans ta parure d'or.Qu'il est doux d'inspirer,Ton essence divine,Avec celle saléeDe la brise marine. Auteur inconnu
Les nénuphars L'étang dont le soleil chauffe la somnolence Est fleuri, ce matin, de beaux nénuphars blancs ; Les uns, sortis de l'eau, se dressent tout tremblants, Et dans l'air parfumé leur tige se balance. D'autres n'ont encor pu fièrement émerger : Mais leur fleur vient sourire à la surface lisse. On les voit remuer doucement et nager : L'eau frissonnante affleure aux bords de leur calice. Edmond Rostand
La pensée Elle se laisse balancer par le vent Elle se referme quand vient la fin du temps Elle se réveille avec la joie de vivre Et le soleil la chatouille de ses rayons ivres Elle prend sa douche, des milliers de gouttes Sur elle se couchent Parfois elle meurt écrasée Ce n'est peut être qu'une pensée Mais c'est surtout une toute petite fleur Qui comme nous a droit au bonheur Christine
L'Orchidée Dame nature crée de ces fleurs exotiques Aux diverses couleurs et aux formes typiques Qui parent les forêts, embaumant les sous-bois. Comme un soleil, leur jaune est éclatant parfois, Et leur manteau de pourpre est souvent obsédant, Le bleu aussi les vêt, du pâle au plus violent Sans oublier le rose à peine nuancé Qui teinte volontiers leurs corolles nacrés. Tantôt tissées de soie et tantôt de crépon, Zébrées ou mouchetées, ceci dans tous les tons Leurs allures légères pleines de fioritures Evoquent tour à tour, selon leur contexture Soit l'araignée velue, l'oiseau de Paradis, La libellule fine ou bien le colibri. Claude Effrench
Bouquet de fleurs Viens, je te montrerai la jacinthe pareille A de roses baisers, le mauve et doux lilas Couronnant le buisson de bouquets délicats, La joyeuse jonquille au pré qu'elle ensoleille, De l'or et de l'argent emplissant ma corbeille, Le pâle liseron, la pivoine grenat, La pimprenelle pourpre et le trèfle incarnat, Le millepertuis jaune où butine l'abeille, La sage marguerite aux rives du sentier, L'ardent coquelicot, le bleuet cocardier, La brune ravenelle et la rose trémière... Viens, l'arc-en-ciel brillant aux subtiles senteurs Posera sur nos fronts son aura de lumière Et des rêves heureux, en bouquet, dans nos cœurs. Jeanne Marie Cornet
La Bruyère Rose cloche immortelle,Bruissant au moindre friselisTapissant les asphodèlesD'un grand manteau de fins surplis.D'un port altier elle répandSes colonies à travers boisPour étouffer le pas des faonsQuand poursuivis sont aux abois.Dans la sylve elle cache,Les pieds rugueux des pins géantsPréservant des coups de hacheLes troncs dressés offerts au vent.Bien que n'étant capiteuseElle à pourtant beaucoup donné ;Ses racines pour qui creuseEt ses tiges pour les balais.Erica la brise-pierre,Ainsi antan l'a-t-on nomméePour céans elle n’est pas fière ;Elle a perdu sa renommée. Auteur inconnu
Jacinthes Le bois est tout bleu de jacinthes. On croit respirer en plein ciel. Les bouleaux sont comme des saintes Qui se penchent sur un missel. Ainsi qu’une cloche qui bat, Le soleil d’avril se balance Au-dessus de l’orée qu’encense Puissamment un rang de lilas. Et tout autour du paysage Equilibré tel un tableau De Lippi ou d’Angelico, Des essaims de petits nuages Nus et joufflus comme des anges Ouvrent, frondeurs, leurs ailes blanches. Auteur inconnu