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BESOINS DU MARCHE DE L’EMPLOI au Burundi. Par Pierre NTIRABAMPA. PLAN DE L’EXPOSE. Les caractéristiques générales des marchés nationaux d’emploi en Afrique La situation pour le Burundi Constat général Quelles voies pour l’adaptation des programmes de formation? Conclusion.
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BESOINS DU MARCHE DE L’EMPLOI au Burundi Par Pierre NTIRABAMPA
PLAN DE L’EXPOSE • Les caractéristiques générales des marchés nationaux d’emploi en Afrique • La situation pour le Burundi • Constat général • Quelles voies pour l’adaptation des programmes de formation? • Conclusion
I. Les caractéristiques générales des marchés nationaux d’emploi en Afrique
Les caractéristiques du marché de l’emploi en Afrique subsaharienne En matière d’emploi sauf pour quelques spécificités propres, le Burundi partage les mêmes caractéristiques du marché de l’emploi avec les autres pays d’Afrique subsaharienne. Ces caractéristiques majeures se présentent sous forme: De données sur le marché du travail incomplètes ou pas collectées De données éparses et estimatives indiquant: Un taux d’inactivité élevé, Un taux de chômage élevé et en particulier pour les jeunes, Un sous emploi généralisé
Les caractéristiques du marché de l’emploi en Afrique subsaharienne D’opportunités d’emplois stables très limitées pour les jeunes et en particulier pour les jeunes universitaires D’ une évolution négative des demandes de travail ( Pas de recrutement, licenciements, départ forcés pour la retraite, mobilité vers l’informel, etc.,)
Les caractéristiques du marché de l’emploi en Afrique subsaharienne 5. D’une absence de transparence au niveau de l’information sur les emplois disponibles, 6. D’une absence d’analyse de l’évolution du marché de l’emploi (les services publics d’emploi C 88 de l’OIT ne sont pas fonctionnels)
Les jeunes selon le statut d’activité économique en Afrique sub-saharienne, 1997 and 2007 Source : Organisation Internationale du Travail, Global Employment Trends for Youth 2008.
II. 1. Les spécificités du Burundi Les caractéristiques décrites ci-avant sont applicables pour le Burundi mais d’autres s’ajoutent: Les difficultés pour l’Etat, de maintenir son rôle de promotion d’activités dans les secteurs moteurs de l’économie ( Energie, mines, infrastructures, etc.,) Un processus de privatisation non assorti de plan social La régression profonde d’un secteur privé au demeurant très peu solide.
Les spécificités du Burundi (suite) Les caractéristiques décrites ci-avant sont applicables pour le Burundi mais d’autres s’ajoutent: iv. Un taux démographique élevé qui annule les avancées en termes de création d’emploi v. Une forte déperdition scolaire qui renvoie précocement les jeunes sans qualifications sur le marché de l’emploi vi. Une faible l’employabilité des compétences acquises par la formation
II.2 Quelques définitions En situation de chômage se trouvent les membres de la population active qui n’ont pas de travail mais qui cherchent activement un poste. Les inactifs réfèrent à ceux qui n’ont pas de travail mais qui n’en cherchent pas. Les inactifs peuvent fréquenter l’école secondaire ou un établissement tertiaire, mais ils peuvent aussi être des travailleurs qui ont perdu l’espoir de trouver un travail parce qu’ils pensent qu’ils n’ont pas les qualifications nécessaires pour un emploi, ne savent ni où ni comment chercher un emploi ou ont l’impression qu’il n’y a pas d’emploi disponible.
Quelques définitions (suite) L’employabilité est la capacité pour un individu de trouver un emploi correspondant à ses compétences et de pouvoir se maintenir dans le poste. Avec la mondialisation et la prééminence de la compétitivité dans les affaires ( plus de protectionnisme) l’employabilité n’est plus uniquement un besoin individuel, elle du domaine de préoccupation des structures de développement des compétences et des acteurs économiques. EX. La REGIDESO
II.3 Une situation de déséquilibre entre l’offre et la demande de travail • Pour les économistes et les planificateurs des ressources humaines, une économie nationale se porte bien quand elle produit à la fois des revenus substantiels aux ménages et établit un état équilibré entre la demande et l’offre de travail. • Dans une telle situation, la demande de travail absorbe toutes ressources humaines compétentes et la main d’œuvre.
Une situation de déséquilibre entre l’offre et la demande de travail • Au Burundi toutes les sources ( officieuses) d’information et les indicateurs montrent que tel n’est pas le cas let que la demande du travail est extrêmement limitée car: • Le secteur public ne recrute qu’à compte goût • Le secteur privé est en récession sous les effets conjugués de la mondialisation, d’une privatisation non maîtrisée, de faible compétitivité au niveau de la productivité du travail, du niveau faible de l’épargne intérieur ( faibles capacités d’investissement) • Dans ces conditions le secteur informel se présente comme une alternative ou un secteur de refuge.
Education de baseOffre de travail Mise en relation Demande de travail Formation professionnelle et perfectionnement Education Service de mise en relation Economie Création d’emplois Formulation des curricula Sans référence Politique de la jeunessePolitique de formation et dePolitique de l’emploiPolitiques sociales (séc., • Perfectionnement professionnelssalaire EVOLUTION DU MARCHE DU TRAVAIL 1962- 1984 Situation avant 1984 Formel Mise en œuvre de la formation Sans qualification Demande de Main-d’œuvre qualification Informel
Education de base Offre de travail Mise en relation Demande de travail Formation professionnelle et perfectionnement Education Service de mise en relation Economie Création d’emplois Formulation des curricula Politique de la jeunessePolitique de formation et dePolitique de l’emploiPolitiques sociales (séc., • Perfectionnement professionnelssalaire EVOLUTION DU MARCHE DU TRAVAIL 1984- 2010 Situation après 1984 Formel Mise en œuvre de la formation Sans qualification Demande de Auto-emploi Main-d’œuvre qualification accrue Abondant en régression Informel
II. 4 Les effectifs de travailleurs selon les secteurs • 80.000 Fonctionnaires • 120.000 Sous contrats (public et privé) • Chômage 17% en milieu urbain soit 110.000 • Secteur informel périurbain estimé 15% des actifs soit 675.000 • Secteur rural : 3515.000 • Population d’âge < 16 ans ≈ 3500.000 • Population total ≈ 8.000.000
II. 5 Les caractéristiques du Chômage Les chômeurs sont constitués par: • d’ex-travailleurs licenciés par les entreprises privatisées ou fermées, • les projets et programmes de développement arrivés à terme, • les lauréats ou les déscolarisés le long de toute la chaîne de formation • Les non scolarisés qui quittent le monde rural
II.6 Les raisons du chômage pour les lauréats des structures de formation • Une demande de travail très faible et limitée et qui ne couvre pas toutes les filières de formation • Une faible employabilité des compétences acquises lors de la formation • Une absence de système d’information qui limite les chances de compétitivité • Le favoritisme
III. Constat général • Récession économique = stagnation ou régression des opportunités d’emploi • Faiblesse du système d’information sur marché du travail et absence de politique de l’emploi • Faibles perspectives pour la mise en place d’un environnement favorable au décollage économique créateur d’emplois décents
IV. Quelles voies pour l’adaptation des programmes de formation? • Existence des cadres de coopération bilatérale et régionale ( SNU, Belgique, ADEA, etc.,) • Mettre en priorité la formulation d’une politique nationale de l’emploi et les structures de son pilotage ( Service public d’emploi, ONEF, statistiques sectorielles, etc., • Mener des études spécifiques pour chaque institution de formation
V. Conclusion • Peu d’informations sur le marché du travail sont disponibles, • Les quelques éléments sont estimatifs • Le système d’information sur le marché du travail dans son état actuel ne peut pas rendre un grand service au système de l’éducation • Une promotion de ce système est dispensable pour contribuer à l’amélioration de l’employabilité des étudiants finalistes