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Dispositif national de prévention et de gestion des crises alimentaires au Niger . Gestion de la crise acridienne 2004. Contexte de création du Dispositif. Première tentative en 1990 de rationaliser l’utilisation du SNS par la concertation
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Dispositif national de prévention et de gestion des crises alimentaires au Niger Gestion de la crise acridienne 2004
Contexte de création du Dispositif • Première tentative en 1990 de rationaliser l’utilisation du SNS par la concertation • A partir de 1997, relance de la concertation sous l’impulsion de la France • Fin 1998: signature du « Relevé de conclusion entre l’Etat et les donateurs relatif au Dispositif national de prévention et de gestion des crises alimentaires » amendé en 1999
Parties prenantes • Le Gouvernement, représenté par la Primature • Les donateurs: Programme alimentaire mondial, UE, France, Suisse, USA, Allemagne, Italie • Les observateurs (sur le pas de la porte) : Canada, FAO, Luxembourg, Algérie
Les objectifs et principes généraux • Finalités: réduction de la fréquence des crises alimentaires, de leurs amplitudes et de leurs conséquences à court, moyen et long termes sur les conditions de vie des populations • A travers les objectifs spécifiques: • La mise en œuvre de stratégies de prévention des crises alimentaires (notamment renforcement des capacités des populations) • amélioration de la cohérence et de l’efficacité de la réponse publique aux crises alimentaires • mise en cohérence des actions de court, de moyen et de long terme visant l’amélioration de la sécurité alimentaire des populations.
Les outils communs d’intervention • le Fonds commun des donateurs (FCD), • Premier niveau de ressources mobilisables, en cas de crise alimentaire majeure comme de crises plus localisées. • Pour financer les actions de prévention et de gestion des crises alimentaires ainsi que des études et projets pilotes en relation avec les objectifs du Dispositif. • le Stock national de réserve (SNR) équivalent à 80 000 tonnes de céréales • composé d'un stock physique dénommé Stock national de sécurité (SNS) et d’un stock financier, dénommé Fonds de sécurité alimentaire (FSA). • utilisé exclusivement l’année où survient une crise alimentaire grave à l’échelle nationale ou régionale • 40 000 tonnes de céréales pour le Stock national de sécurité, • une capacité d’achat de 40 000 tonnes de céréales pour le Fonds de sécurité alimentaire (6 Mds CFA).
Structures du Dispositif • Coordination stratégique par la Commission mixte de concertation Etat – donateurs qui réunit : Premier Ministre et les donateurs (ambassadeurs). • Coordination technique par le Comité restreint de concertation Etat – donateurs (CRC) • La Cellule crises alimentaires du Cabinet du Premier Ministre assure le secrétariat exécutif de la CMC (secrétariat des réunions, gestion des fonds, mise en œuvre des décisions) • Autres structures impliquées : le SAP et l’OPVN • Comités régionaux et sous-régionaux
Commission mixte de concertation Etat – donateurs (Comité restreint de concertation) Coordonne le dispositif, Programme Alimentaire Mondial Allemagne, France, Etats – Unis REPUBLIQUE DU NIGER Suisse, Union Européenne, Italie Stock national de réserve répondre à une crise majeure d’ampleur nationale Fonds d’intervention Atténuer les crises alimentaires localisées Stock national de sécurité 40 000 tonnes de céréales Fonds commun des donateurs Géré par la CMC Fonds de sécurité alimentaire Valeur équivalente à 40 000 t Structure du Dispositif
Des atouts importants • Des avancées importantes obtenues dans la pratique de la concertation et l’adhésion de la partie nationale aux objectifs de base (ciblage, évaluation, audit, etc.) • Une méthodologie du SAP plutôt en avance • Un cadre national institutionnel en relais du dispositif (Comité national de prévention et de gestion des crises alimentaires)…à dynamiser (création 2002) • La responsabilisation de l ’Etat dans le Dispositif • Une relative souplesse et rapidité de réaction
La gestion de la crise acridienne (1) • Alertes fin 2003, surveillance, début traitements, appui FAO à la DPV et au CNA • Interruption traitements, pbs logistiques • Dispositif saisi en mars 2004 : financement plan Aïr-Tamesna (86 MCFA + 10 000 l pdts sur FCD) • Juin 2004 : adoption scénario 2 (500 000 ha - 2 mds CFA) du plan d ’urgence de la DPVpar la CMC et mise en place comité hebdomadaire de suivi des opérations + comptabilité séparée
La gestion de la crise acridienne (2) • Accord pour mobilisation graduelle de 400 MCFA sur les ressources du Dispositif (préfinancement du FCD par le FSA) Plus de 2 milliards disponibles • Déblocage des fonds en fonction des besoins de la DPV (régie d ’avance pour le fonctionnement + achats produits) • Dispositif a fourni 33% des financements, 18% des produits (260 000 ha traités, restent pdts et fin.) • Novembre 2004 : Préparation lutte Aïr et veille pour 2005 + Plan d ’actions d ’urgence pour les zones en difficulté (sécheresse + criquets)
Perfectibilité de la réaction • Le Dispositif a plutôt bien joué son rôle : rapidité de réaction et de financement (moyens supérieurs aux besoins), grande flexibilité, concertation, suivi • Améliorer coordination entre partenaires en terme d ’adhésion au Dispositif (FAO, BM, PNUD..) • En amont : travailler sur l ’information et les mécanismes d ’alerte (SAP, DPV, CNA) • En aval : renforcer les capacités d ’action sur le terrain (moyens DPV)
Perspectives • Un chantier prioritaire : le plan d’assistance alimentaire d’urgence en cours de préparation (intégrer danger acridien) pour un accord sur critères d ’urgence • Une nécessité de conforter l’engagement du gouvernement dans le dispositif et d’améliorer les outils du dialogue (textes de base, Accord-cadre, modalités de la concertation) . Elargir le Dispositif à d ’autres partenaires. Passer à une approche programme pour le renforcement du Dispositif. • Un travail d’expérimentation de nouvelles modalités d’intervention (ciblage, actions)
Enjeux • Passer d’une logique d’assistance à une logique « d’assurance » collective en dernier recours • Nécessite une connaissance plus approfondie des risques et l’amélioration de la précision de l’information disponible • A travers des actions pilotes et l’approfondissement du suivi et de l’évaluation, rechercher l’élargissement des modalités d’intervention