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TERRE DE PAIX. Diaporama de Jacky Questel. Les coquelicots et la colombe Monelle. Cygnes sur un lac japonais avec aurore boréale Yvette Vasseur. L'OR DU SILENCE Loin de mes origines, je me ressource au pays fabuleux. Une ancienne terre aimée où je me réfugie,
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TERRE DE PAIX Diaporama de Jacky Questel Les coquelicots et la colombe Monelle
Cygnes sur un lac japonais avec aurore boréale Yvette Vasseur
L'OR DU SILENCE Loin de mes origines, je me ressource au pays fabuleux. Une ancienne terre aimée où je me réfugie, près de l'herbe qui vibre et reluit, du givre qui console, du tendre ruisselet qui glougloute. Mon coeur emprisonné retient ses ardeurs. Tous les palabres échangés avec des rivaux amenuisent l'énergie de vivre. Elles étouffent les soupirs de la paix chérie ! Brigitte Neulas Bermond
À PROPOS DE PAIX… J’ai cherché un proverbe, ou quelque citation, Et n’en ai pas trouvé qui fasse sensation ! Faut-il que ce mot là ait peur de prendre l’air ! Aristophane seul en aurait dit l’affaire ? Courage, mon garçon, il te reste un créneau ! Ils t’ont laissé la paix, miette de leur gâteau ! Là où ils n’ont rien dit, la friche est d’importance ! Tu vas pouvoir enfin cultiver d’abondance ! Labourer la jachère, creuser l’imaginaire Et comprendre comment naquit ce nécessaire Qui tire de la guerre le ferment de la paix ! Hors de ce chemin là, trop lourd serait le faix ? Nulle nécessité n’exige d’en découdre, La violence est un acte qui cultive la foudre ! …/…
À PROPOS DE PAIX (suite) Les Lumières n’ont pas eu… l’Éclair qui illumine, Trop investies sans doute de ce qu’on imagine : Faire des doits de l’homme si grande institution Qu’elle soit la vertu de toutes les nations ! L’utopie est restée, serment de destinée… Cette idée de vertu qu’avec témérité Vous jetâtes en pâture à la sérénité Cherche encor le ciment de sa pérennité ! Ce vieux projet de Paix qui n’inspira personne Mérite du courage, un élan qui étonne ! Acceptons braves gens de freiner la jouissance Et donnons aux moins riches de bonnes échéances. Ne plus rien leur prendre… c’est déjà leur donner ! Permettons-leur ensuite de tout nous pardonner. Cultivons notre paix en n’humiliant jamais Celui qui à son tour nous parlera de paix… Bernard Dausse †
Pourquoi veux-tu préparer la guerre pour avoir la paix ? Tais-toi ! On ne possède pas la paix !La paix se mérite Pas besoin de la force pour mériter la paix, La paix est au plus profond de nous-mêmes Là où notre âme se recueille pour prier son père et frère en même temps C'est en nous unissant à lui que nous aurons la paix.Alors, les chimères de l'humanité s'effaceront comme par enchantement. C'est dans la nudité de l'être que nous obtenons la paix, Là où l'égo est anéanti ; Là où l'orgueil est détrôné.Abandonnons nos richesses matérielles, Acceptons d'en être détrônés, nous serons les fils du créateur. Il élève les humbles, les laissés pour compte, Elle est là, la vraie paix, dans les belles paroles du magnificat Alors laissons nous détrôner par Dieu, il nous élèvera à Lui. Voilà la paix que j'ai acquise dans ma limitude. Je suis heureuse tout simplement. En m'évoquant moi l'inutile de la société Dieu comblera ses enfants Si vous évoquez ma limitude Dieu vous donnera son infinitude Voilà la source de mon bonheur. Aurélie Connoir
L’Étoile de la PAIX C’est la plus grande Et la plus troublante Parmi les sept étoiles des Pléiades Qui auréolent la tête d’Orphée : Aleyone ! Orphée marche toujours, Sur des sentiers très ombragés Ou éclairés d’une lumière crue, Au bord des précipices. Mais des failles de la comète Tombent De petites et de grandes croix Qui s’éparpillent Dans l’éther. Ondes émouvantes. Pleure, pleure, Astre déchiré… Brigitte Neulas-Bermond
L’heure du thé Carriel Rumillat
Rêves Je rêve d’un monde bien sage ; D’une verdure éternelle, défiant soleil et nuage. Je rêve de fêter le printemps, sur les balcons et trottoirs, les fleurs remplaceraient les mines, les barbelés et les chars. Et l’amour, et la paix, fleuriraient dans notre langage. Je rêve d’un monde sans guerre, sans frontières, uni et ouvert, pour tous les voyages. Je rêve d’un monde humain. les races n’auraient pas de sens : noirs, blancs, et jaunes... fils de la terre, Sauvegardeurs de la terre. seule la foi ferait la différence, Et organiserait nos bagages. Mais, la vie s’achève ! et le rêve reste un rêve, quel dommage. Ahmed Chtaibi
L’ARC-EN-CIEL Au jour attendu de ta naissance De ton père, les anges ont chanté : "Paix aux hommes de bonne volonté." Seigneur, à comprendre, nous sommes lents ; Et tu ne t’es pas gêné pour nous le dire. Par delà les siècles de cette nuit étoilée, L’espérance a déserté la terre. Les troupeaux sont la proie des loups. Bergers et mages ne sont que légendes. L’amour n’alimente plus les cœurs. La cupidité sans bornes des bien nantis Méconnaît le sort des malheureux. L’égoïsme mange le pain du pauvre À quand le jour où un verre d’eau Sauvera le réfugié qui meurt de soif ? …/…
A quand la nuit où chaque toiture, Paisiblement, bordera le repos ? Les peuples se font la guerre. La haine croît encore dans les cœurs Les luttes dévorent la chair des soldats Le sang s’abreuve du sang des hommes. Quand, au firmament redevenu serein, L’amour redéploiera un arc-en-ciel, Comme celui au-dessus de l’arche, Ce sera le signe d’une ère nouvelle. Dans un ber rempli d’espoir naîtra l’enfant. On lui dira que l’autre est un ami, Que partout l’amour fleurit la vie ; Que nous avons semé cela pour lui. Philippe Bédard
A BALLE PERDUE… C’est un coin de feuillage que cherche l’oiseau. Coupant les feuilles, insouciant pour faire un nid. La douceur des rayons argentés du soleil, rampant dans la brume au lit de la clairière viendront se lover au creux du petit vallon. Tour à tour ils s’étalent grandissant l’horizon Un soldat jeune encore s’éveille et s’étire Il dormait bien et le matin semblait si doux. Mais le son du canon le réveillera conscient d’être passé encore un fois au travers. Cette journée n’aurait pu n’être que douceur… Sa main pourtant s’engourdira avec le froid. Et il devra se couvrir pour moins souffrir. Le soleil ne chauffait sans doute plus assez quand la mitraille l’a terrassé de plein fouet. …/…
A BALLE PERDUE (suite) Insouciant dans la candeur de ses vingt ans Il n’a rien entendu, il n’a rien vu venir. Il écoutait le gazouillis des passereaux, il croyait qu’ils ne chantaient que pour lui. Il regardait se lever le jour… et la vie. La tête posée sur la crosse d’un fusil, les bras serrés sur lui comme on serre un jouet. Si ce n’était ce filet rouge qui coulait Doucement de sa bouche encore chaude. On aurait dit un enfant rêveur qui dormait. J’entends les voix qui s’élèveront pour dire : "Cette guerre il fallait la faire pour la paix ! Cette mort, bien que regrettable ne compte pas. Il s’agissait d’une balle perdue". Perdue. Il y a des jours comme ça où on devrait pouvoir posséder un fusil et être autorisé à perdre une balle...! Par honnêteté, pour rendre la monnaie...! A fonds perdus. Roger Serge Hanna
Ta planète, citerne d’eau claire, Ne la souille pas. Ta planète, caisson d’air pur, Ne la pollue pas. Ta planète, mosaïque de cultures, Ne l’empoisonne pas. Ta planète, mine d’or noir et d’argent, Ne la pille pas. Ta planète, berceau de toutes les bêtes, Ne la mutile pas. Ta planète, réserve végétale, Ne la saccage pas. Ta planète, ultime refuge des glaciers, Ne la réchauffe pas. La terre est fragile, Protège-la. Car tu n’as pas d’autre lieu où habiter, Pas d’autre foyer où t’abriter. Prends soin de ses pôles menacés. Quand s’effondrera la banquise, Quand l’ours sera englouti, Quand disparaîtra la dernière baleine Chassée par l’homme fauteur de désert, La peau de ton espèce ne vaudra pas bien cher. ATTENTION FRAGILE Marie-Noëlle Hôpital
TERRE DE PAIX J’ai longtemps marché sur tes routes J’ai trop marché je crois – j’ai vu : Tes enfants pauvres miséreux Regards brûlés et ventres creux Bouches affamées et fronts fiévreux Ô terre de feu Terre de famine terre de peu J’ai longtemps marché sur tes routes J’ai trop marché je crois – j’ai vu : L’homme qui crie l’homme qui se meurt L’ennemi sourd à sa douleur Et le coup porté en plein cœur Ô terre de peur Terre de combat terre d’horreur J’ai longtemps marché sur tes routes J’ai trop marché je crois – j’ai vu : …/…
La foule exploitée travaillant Pour un seul être qui vole et ment Et l’espoir qui s’envole au vent Ô terre de sang Terre de vices terre d’argent J’ai longtemps marché sur tes routes Et j’ai bien fait je crois : j’ai vu Germer la fleur posée en terre - Ô terre de lumière - Chanter l’oiseau libre des bois - Ô terre de joie - S’aimer les hommes de ce monde - Ô terre féconde - Ô terre de promesse Terre sereine terre de liesse Ô terre de paix Terre qu’une nuit j’ai rêvé Ô terre de paix Je me surprends à t’espérer TERRE DE PAIX (suite) Pauline Drouin
PAIX ! J’aime entendre ce mot si doux Si tendre Se répandre dans toutes les langues De bouche en bouche Formidable souffle de fraternité Durable souche de sérénité. Ce mot magnifique Jaillissant de la voie d’un enfant Sublimement Qui agit sur le cœur de celui qui le reçoit Comme un baume magique Et le remplit de bonheur. Paix ! Philippe Barbier
Merci aux artistes dont vous venez d’admirer les écrits et peintures, et merci à l’Association REGARDS : http://www.regards.asso.fr/ Musique : BACH – Sonate sicilienne. Par Rampal La Danse Cécile Pouget jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/