1 / 25

Effet de l’analgésie péridurale, sur la survie après chirurgie abdominale majeure pour cancer.

Effet de l’analgésie péridurale, sur la survie après chirurgie abdominale majeure pour cancer. M.Binczak , E.Tournay , V.Billard , A.Rey , C.Jayr . Présentation de l’article. Introduction. Rationnel Biologique:.

taini
Download Presentation

Effet de l’analgésie péridurale, sur la survie après chirurgie abdominale majeure pour cancer.

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Effet de l’analgésie péridurale, sur la survie après chirurgie abdominale majeure pour cancer. M.Binczak, E.Tournay, V.Billard, A.Rey, C.Jayr.

  2. Présentation de l’article

  3. Introduction

  4. Rationnel Biologique: • Réponse inflammatoire à la douleur, à la chirurgie et dispersion des cellules tumorales. • Effets stimulateurs des anésthésiques locaux sur les cellules Natural Killer. • Effets pro-angiogénique et immunosuppresseurs des opioides. Shahar Bar-Yosef,, 2001, Attenuation of the Tumor-promoting Effect of Surgery by Spinal Blockade in Rats • Ben-Ilayu , 1999, Int J. Cancer, Evidence that stress promotetumor by suppressing NK activity. • Guptar K., 2002, Cancer res, Morphine stimulateangiogenis by activating pro angiogenic and survival-promoting factor and promotebreast cancer. • Beilin B, 1996 Effects of Anesthesiabased on large versus small dose on NK citotoxicity

  5. Quelques études vont dans ce sens:

  6. Méthodes :

  7. Données : Provenant d’une étude randomisée en double aveugle monocentrique de l’IGR, à Villejuif, de 1993 qui comparait les complications post-opératoires de deux techniques d’analgésie péri-opératoire: bupivacaine épidurale + morphine vs morphine SC.

  8. Protocole de l’étude de 1993: Anésthésie: • Prémédication: Lorazepam 2,5 mg • Induction par etomidate + fentanyl • Entretient par isoflurane, et N2O/O2 • Myorelaxation par Vecuronium • Groupe morphine sous cutanée: • Cathéter de morphine SC mimant un cathéter péridurale délivrant 2,5mg/h de morphine des la fin de la chirurgie et du fentanyl pendant le temps opératoire. • Groupe analgésie péridurale: • en épidurale:T7-T11 bupi 0,125% 10ml/h + 0,25mg/h de morphine

  9. Collecte des données et critères de jugements: De façon rétrospective en 2009 : • Date et cause des décès • Dernière visite à l’hopital • Récidive du cancer (local ou métastatique) Critères de jugement: • Survie sans récidive. • Mortalité toute cause confondue.

  10. Résultats :

  11. Caractéristiques: • Des 153 patients de l’étude initiale, 21 sont exclus car il s’agissait de tumeurs bénignes.

  12. Analyse : • 69 patients dans le groupe épidurale 63 patients dans le groupe morphine sous cutanée. • Aucune différence significative sur le plan oncologique entre les cancers (tumeur, TNM, resection) • Perdus de vue: 2 à deux ans, et 7 à 5ans. • 105 récurrences de cancer, 92% en sont décédés. • De ces récurrences : 80% des décès, et 86% des récidives dans les 5ans

  13. Effets de l’analgésie : Aucune différence statistiquement significative • Sur la survie sans récidive (fig2) : HR= 1,40[0,93;2,11] p=0,10 NS • Sur la mortalité toute causes confondues (fig1): HR=1,32[0;89;2,32] p=0,16 • En analyse uni ou multivarié

  14. Quelques résultats intéressants: • Analyse à 5 ans: • La survie sans récidive était de 45% [IC= 32-55%] dans le groupe analgésie épidurale contre 24% [ IC= 15-36%] NS • La médiane de survie était de 3 ans dans le groupe analgésie péridurale contre 1,8 ans dans le groupe morphine sous cutanée. • Prise en compte de l’effet du temps semble influencer les résultats de la chirurgie.

  15. Conclusion :

  16. Pas de bénéfice sur la mortalité toute cause confondue et sur la survie sans récidive. Mais … Une tendance à la supériorité.

  17. Discussion autour de l’article

  18. Force et Faiblesse :

  19. Forces méthodologiques de l’article : • Extrait d’une étude qui randomisait des patients sur le type d’analgésie périopératoire. • Peu de perdues de vue: 7 sur les 132 patients suivis.

  20. Faiblesse méthodologique de l’article : • Le manque de puissance : 179 patients auraient été nécessaire pour une puissance de 80% et un risque alpha de 5%, 240 pour une de 90% • Le caractère monocentrique de l’étude • Biais éventuel: • Pas de stratification de la randomisation sur le stade tumorale, qui fait que dans le groupe épidurale 75% des gens sont opérés pour la tumeur primitive contre 52% dans le groupe morphine SC. (révélé par l’analyse multivarié). • La durée du suivi: • Bien que prise en compte semble être délètère sur 20 ans sachant que l’étude semble montrer des variations de la SSR en fonction du temps.

  21. Validité externe :

  22. A prendre en compte, en 2013: • L’évolution des techniques anésthésiques et chirugicales en 20 ans: • Isolflurane et Fentanyl délaissé, retour de la Ketamine, AIVOC • Modification des techniques chirugicales : coelioscopie, prise en compte du potentiel de dissémination • Restriction des indications opératoires par rapport à 1993: • Progrès et modification dans les chimiothérapies • Modification du conditionement préopératoire Inada T,, 2004, Effect of Propofol and IsofluraneAnesthesia on the Immune response to Surgery Melamed R, AA 2003, Suppresion of natural killer cellactivity and promotion of tumormetastasis by Ketamine but not by propofol

  23. ALR et cancer : Qu’en pense-t-on au MAPAR en 2013?

  24. Certitudes expérimentales en faveur de l’analgésie péridurale dans la chirurgie carcinologique. • Etudes de faibles niveaux de preuves: • Rétrospective le plus souvent. • Manque de puissance • Spécificité de la chirugie colique qui semble, elle au contraire n’être pas du tout influencé par l’APD - exception de la cohorte deCummings, Anesthesiology, 2012

  25. Leur conclusion : • Les études manquent de puissance, et sont trop biaisés pour apporter un argument solide en faveur de l’ALR dans la chirurgie carcinologique, pour la prévention des récidives. • Les études cliniques semblent aller en faveur des études expérimentales, nécessité de confirmation sur des études prospectives, de fortes puissances. • Possibilité intéressante et prometteuse !

More Related