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Manuel Zacklad & Xavier Barbaud Laboratoire Tech-CICO – Université de Technologie de Troyes (UTT)

Vers une application du Web Socio Sémantique pour la réalisation d’un système d’information destiné aux réseaux de santé. Manuel Zacklad & Xavier Barbaud Laboratoire Tech-CICO – Université de Technologie de Troyes (UTT) E-Mail : manuel.zacklad@utt.fr , xavier.barbaud@utt.fr.

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Manuel Zacklad & Xavier Barbaud Laboratoire Tech-CICO – Université de Technologie de Troyes (UTT)

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Presentation Transcript


  1. Vers une applicationdu Web Socio Sémantiquepour la réalisationd’un système d’informationdestiné aux réseaux de santé Manuel Zacklad & Xavier Barbaud Laboratoire Tech-CICO – Université de Technologie de Troyes (UTT) E-Mail : manuel.zacklad@utt.fr, xavier.barbaud@utt.fr

  2. Plan de la présentation • I. Définition du Système d’Information • SI situé • SI distribué • II. Le Web Socio Sémantique (WSoS) • II.a. Généralités • II.b. Propriétés • III. Communauté et Réseaux • Correspondance entre les communautés d’action et les réseaux de santé • IV. Conclusion

  3. I. Définition du Système d’Information • Le SI situé : • Construction ‘continue’ des pratiques communicationnelles et instrumentales des acteurs • Flux de données de formats divers : • Contraints et structurés (formulaires de type base de donnée administrative). • Plus souple (type questionnaire). • Sémantique pré définie pour chaque champ ou sans contraintes de structuration a priori (la sémantique de chaque partie du document ou de l’image étant définie par un plan ad hoc ou par une structure très dépendante d’une activité d’interprétation non encore systématisée). • Obligation de pouvoir évoluer rapidement en suivant l’évolution des pratiques professionnelles et des indicateurs de pilotage associés (au niveau de l’activité). Classes d’activités collectives plus ou moins simples ou complexes, standardisées ou innovantes.

  4. I. Définition du Système d’Information • Le SI distribué : • Inscription dans un système réparti d’aide à la mémoire de travail des acteurs. • Hybrides. • Mobilisant des instruments : numériques ou autres (papier, tableau, éléments d’architecture…). • Inachevé (Complément permanent d’artefacts…). • Effort des acteurs (aide à la mémoire, disponibilité ultérieure plus aisée de l’information, partage au sein du collectif…). • Inconvénients (coût cognitif et temps passé).

  5. II. Le Web Socio Sémantique(WSoS) • Généralités : • Le Web Socio Sémantique :complément au Web Cognitivement Sémantique • Le Web Cognitivement Sémantique : • Maintenance au fil de l’eau (au fur et à mesure que les connaissances évoluent). • Evaluation de la pertinence des résultats des requêtes (Topic Maps VS Logiques Formelles). • Le Web Socio Sémantique : proche du ‘Web Social’ • Le Web Social : • Espaces de rencontre favorisant la conscience mutuelle entre les partenaires (mutual awarness) dans les interactions distantes (forum, chat, messagerie instantanées, etc.).

  6. II. Le Web Socio Sémantique(WSoS) • Le WSoS : • Objectifs : • Soutenir des activités de coopération structurées où les interactions s’appuient également sur des informations ou des documents partagés par un collectif poursuivant, au moins pour un temps, des objectifs communs. • Fournir une représentation structurée tant du domaine que du collectif. • Fournir un ensemble de fonctionnalités à caractère communicationnel et documentaire (groupware, communication, partage d’information, workflow). • Philosophie d’ouverture inspirée du Web Sémantique. • Permettre aux acteurs de construire la structure de leurs propres espaces de coopération. • Malléabilité des espaces proposés par le WSoS, (caractère ouvert et distribué). • Conformité avec la vision des SI Situés et Distribués • Conclusion : le Web Sémantique, associé aux idées Web Cognitivement Sémantique et du WSoS, offrent de bon principes de conception pour certaines applications.

  7. II. Le Web Socio Sémantique(WSoS) – Propriétés : • Approche d’inspiration documentaire du stockage de l’information et notion de « document pour l’action » • Traitement de l’information par langages de balises (permettant, par exemple, d’insérer des méta données dans différents types de fichiers). • Rapprochement par deux directions : • Information structurée traitée comme un cas particulier d’information non structurée, • Information non structurée traitée sous forme de fragments individualisés à l’issu d’un processus d’indexation ou d’annotation. • La notion de « document pour l’action » désignant des documents numérisés qui sont le support, la visée ou le résultat d’actions collectives finalisées avec les propriétés suivantes : • Soutient de l’activité collective pendant la rédaction, • Preuve et Témoins des décisions ou des analyses, • Mémoire des processus de résolution de problème • Informations exploitables par les processus visant à les indexer, les rechercher et les exploiter. Les documents pour l’action possèdent des degrés variables de standardisation de leur structure (formulaire, document narratif, systèmes de question/réponse de type forum…). Le document comme une interface universelle de restitution de l’information pour faire sens dans le contexte des activités de « lecture/interprétation » des utilisateurs.

  8. II. Le Web Socio Sémantique(WSoS) – Propriétés • L’intégration des approches communicationnelles, documentaire et procédurales • EXEMPLE : • Un forum peut être considéré comme un dispositif permettant l’écriture collaborative d’un document collectif. • Le document pour l’action peut être considéré comme un espace de collaboration mais aussi de communication. • Les documents pour l’action devraient également pouvoir offrir des possibilités de notification ce qui les rapprochera de certains mécanismes de workflow. Documentarisation du SI + Dimension collective des activités de rédaction et de révision = Différenciation entre les activités communicationnelles et documentairesPLUS TENUE

  9. II. Le Web Socio Sémantique(WSoS) – Propriétés • Utilisation d’ontologies définies de manière collaborative pour indexer et structurer cette information • Utile à la description des acteurs, des ressources communes et des actions sur ces ressources. • Ces ontologies sont des ontologies classificatoires, Le concepteur avant le formalisme. • Représentions des concepts par le langage HyperTopic, inspiré du formalisme des Topic Maps comme pour représenter les ontologies de notre espace de coopération pour les réseaux de santé. • [HyperTopic a été exprimé jusqu’à présent en Topic Maps mais nous envisageons aujourd’hui une formalisation en RDF.]

  10. II. Le Web Socio Sémantique(WSoS) – Propriétés • Le recours à des modèles d’activité collective pour la définition des fonctionnalités coopératives • Utilisation de modèles d’activité collective pour la définition des différentes fonctionnalités coopératives mises à disposition des utilisateurs. • Théorie des transactions intellectuelles et des Communautés d’Action[La TTI analyse les activités collectives finalisées lors « d’interdépendance cognitive » en rellevant les interactions langagières dans lesquelles se déroulent « un partage de connaissances personnelles et une prise réciproque d’engagement » (Zacklad 2000).] Acteurs engagés dans des collectifs finalisés + Structurer activement sur des durées significatives = Participation à une « Communauté d’Action » le modèle PEPI (Pragmatique, Epistémique, Politique Interpersonnel) Présentation les activités prise en charge par notre réseau de soin et les fonctionnalités actuelles de l’espace de coopération pour les réseaux de santé.

  11. III. Communauté et Réseaux- Correspondance : catégories du modèle d’activité des CA  espace de coopération numérique des réseaux de santé • PEPI : • Articulation de deux dimensions relatives à l’orientation des activités collectives : • (1) Rapport à la nature de la contribution des acteurs qui peut être orientée vers la réalisation d’une « œuvre »(un produit ou un service) ou vers la construction ou le maintien d’une identité collective sous-tendue par une organisation et/ou par un ensemble de représentations et d’attitudes partagées, un « self », • (2) Rapport à la finalité de ces contributions selon qu’elles visent une action collective tangible relative à l’œuvre ou au self ou qu’elle privilégie le développement d’une meilleure intercompréhension entre les acteurs.

  12. III. Communauté et Réseaux- Modèle PEPI  Orientation vers l’action

  13. III. Communauté et Réseaux- Fonctionnalités du Système d’Information

  14. III. Communauté et Réseaux • « Espace de coopération numérique » : • Différenciation de : • un espace de communication, • un espace de coordination (workflow), • un espace de collaboration pour la production commune. • Exemple : Droits d’accès qui résulte d’une réflexion organisationnelle mais qui impactera l’accès au différentes composantes du dossier exploitées dans le contexte des activités pratiques. • [Les fonctionnalités du site ne sont pas actuellement décrites par cette version du modèle PEPI qui représente les activités collectives internes des membres de la communauté d’action.] • Une autre version du modèle PEPI représente les interactions de la communauté avec les patients et leurs aidants ainsi qu’avec les autres acteurs « externes » ne faisant pas directement partie du réseau.

  15. IV. Conclusion- vers des évolutions conformes aux principes du WSoS • Perspectives : • Indexer les ressources mises à disposition en utilisant la plateforme AGORAE… HyperTopic AGORAE Méthode d’Ingénierie des connaissances Décrire : - Entités du domaine, - Entités organisationnelles composées des rôles et des acteurs en présence. Décrire des relations typées Basées sur un modèle d’action ou d’argumentation Introduites dans le modèle… pour lier les entités métier et les entités sociales.

  16. IV. Conclusion- Les bénéfices de ce type d’indexation… • Disposer d’un annuaire de ressources permettant de naviguer dans celles-ci de manière ergonomique, • Filtrer l’information pertinente selon des profils utilisateurs, • Assister des moteurs de recherche « plein texte », • Faciliter la maintenance du site, • Supporter dynamiquement les activités coopératives des professionnels de santé (« pratique » : prise en charge des patients; « épistémique » : gestion des « bases de connaissances » sur la pathologie et sa prise en charge). Disponibilité obligatoire Technologie visant à supporter : le fonctionnement de « documents pour l’action », eux-mêmes basés sur les ontologies développées à l’aide d’AGORAE.

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