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OSTEOMYELITE SUBAIGUE apport de l’IRM. LOUATI.A; NESSIB.M.N; ABDELKEFI.A; BEN YAAKOUB.W; SAID.W; BOUCHOUCHA.S; AMMAR.C; JALEL.C; LAHMAR.L* ; BEN GHACHEM.M ; BELLEGHA.I*. Service d’orthopédie de l’enfant et de l’adolescent, Service de radiologie. Hôpital d’enfant de Tunis.
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OSTEOMYELITE SUBAIGUE apport de l’IRM LOUATI.A; NESSIB.M.N; ABDELKEFI.A; BEN YAAKOUB.W; SAID.W; BOUCHOUCHA.S; AMMAR.C; JALEL.C; LAHMAR.L* ; BEN GHACHEM.M ; BELLEGHA.I* Service d’orthopédie de l’enfant et de l’adolescent, Service de radiologie Hôpital d’enfant de Tunis
INTRODUCTION • L’Ostéomyélite Subaigüe chez l’enfant est rare mais devenue de plus en plus fréquente. • Elle a été décrite pour la 1ere fois en 1962, en Afrique par Bryson et a été appelé « ostéomyélite pseudo-tumorale ». • Son diagnostic est difficile vue la pauvreté des signes cliniques et biologiques. • La radiologie est d’un grand apport au diagnostic. • De nos jours, l’IRM: -diagnostic précoce (pré-radiologique) • -bilan lésionnel.
DEFINITION • Début insidieux • Absence de signes généraux d’infection • Symptomatologie atténuée • Peu de signes locaux • Évolution bénigne dans les cas typiques
MATERIELS ET METHODES • Etude rétrospective • 27 enfants atteints d’OMSA dont 16 ont bénéficié d’une IRM • Durée d’étude: 21 ans (1990 -2011) • Age moyen: 6ans et demi (4mois à 14ans)
RESULTATSDIAGNOSTIC • CLINIQUE: (dans tous les cas) • Début insidieux • Douleur osseuse modérée • Signes inflammatoires locaux +/- • Fièvre modérée dans 40% des cas • BIOLOGIE: SIB modéré (tous les cas) • GB (20% des cas) • VS modérément (M:30) (dans tous les cas) • CRP + (M:30) (3 cas) • BACTERIOLOGIE: (10 cas) • Hémoculture : positive dans 30% des cas (staph++)
IMAGERIE • Rx (tous les cas): -Nle (6 cas) -lacune +++ (10 cas)
IMAGERIE • Echographie (10 cas ++Rx Nl): *irrégularité corticale+ R° périostée *épanchement articulaire *œdème/collection des pties molles • TDM(1 cas): lacune entourée d’ostéocondensation • Scintigraphie(5 cas): hyperfixation
IMAGERIE • IRM(16 cas) : -anomalie de signal médullaire avec prise de contraste périphérique (tous les cas) -ostéolyse (8cas) -une rupture corticale avec une réaction périostée (6cas) -effraction du cartilage de conjugaison(4cas) -épanchement articulaire ou des parties molles (6cas)
Localisation: -extrémité sup ou inf du tibia +++ -extrémité inf du fémur ++ -extrémité inf du radius -os courts(astragale, cuboïde ...) • Siége: • Métaphysaire (4 cas) • Épiphysaire (3 cas) • Diaphysaire (1 cas) • Métaphyso-épiphysaire (4 cas) métaphyso-diaphysaire
DISCUSSIONCLASSIFICATION I • GLEDHILL (1973) • TYPE I:ostéolyse métaphysaire bordée par une fine condensation. • TYPE II:ostéolyse métaphysaire mal limitée. • TYPE III: ostéolyse diaphysaire au sein d’une forte ostéocondensation. • TYPE IV: ossification sous périosté diaphysaire en bulbe d’oignon.
CLASSIFICATION II ROBERTS (1982)
CLASSIFICATION III • KOHLER • Géode métaphysaire. • Géode épiphysaire. • Lacune diaphysaire.
Métaphyso-épiphysaire???? • Os courts????
Comme Rombouts et Lopez, plusieurs auteurs ont proposé d’ajouter d’autres stades à la classification radiologique utilisée pour classer les lésions métaphyso-épiphysaires et métaphyso-diaphysaires.
Modification de la classification radiologique -métaphysaire -métaphyso-épiphysaire -métaphyso-diaphysaire -diaphysaire -épiphysaire -os courts
Rx Standard IRM NleAnomalie de signal
D’autres comme Erdmann et Hempfing , ont mis l’accent sur l’apport de l’IRM dans le diagnostic, la classification, le bilan lésionnel et l’approche thérapeutique.
APPORT DE L’IRM • Mise en évidence des lésions infra-radiologiques (Dg pré-Rx) (6 cas) • Rx Standard IRM
Comment classer ces lésions infra-radiologiques? -stade 0? -stade IRM / pré-radiologique?
APPORT DE L’IRM • Proposer une modification de la classification radiologique utilisée selon le siège de la lésion: -stade infra radiologique -métaphysaire -métaphyso-épiphysaire -métaphyso-diaphysaire -diaphysaire -épiphysaire -os courts
lacune métaphysaire image métaphyso-épiphysaire • Ajuster la classification de la lésion (4 cas)
APPORT DE L’IRM • Faire le bilan lésionnel et préciser l’extension de la lésion: - rupture corticale, - effraction du CC, -collection au niveau des parties molles, -épanchement articulaire CAT TTT
CONCLUSION • Osteomyelite sub-aigue de + en + fréquente • Diagnostic parfois difficile • Intérêt de l’IRM:-diagnostic pré radiologique -ajuster le stade de la lésion -bilan lésionnelCAT ttt -proposer une nouvelle classification.